Où manger, gastronomie et boissons Abu Dhabi
Cuisine
Véritable tour de Babel, la ville, accueillant des expatriés de toutes origines, propose une rare panoplie de cuisines du monde.
Côté petits budgets, on se dirige vers les sandwichs, hot dogs, burgers, falafels, samosas, shawarma et kebabs, sans oublier la panoplie complète des mezze, orientaux, à tartiner sur du pain non levé comme le maneesh. Le tabbouleh y ressemble à son modèle libanais (avec peu de semoule et plein de persil), les wara enab aux feuilles de vigne grecques farcies de riz et/ou de viande, le houmous à tous les houmous de Méditerranée (purée de pois chiches froide au sésame et citron). Il y a aussi le caviar d’aubergines (moutabal), les kebbeh (boulettes de viande et boulgour), le fromage frit, les olives, le shashkouka (œufs, tomates et piments), etc., que l’on retrouve un peu chez tous les Moyen-orientaux, en différentes variantes.
Bon marché aussi, les restos indiens ou pakistanais, débitent des currys costauds, des dosa (crêpes fourrées), des thali (assortiments de plats) — végétariens ou non — et des biryani (riz et viande) à vous arracher la bouche à chaque bouchée. Les aventuriers du goût s’intéresseront aussi aux restos philippins ou afghans. Un poil plus chers, les cafés à l’occidentale proposent des salades santé, des plats de pâtes. Et que dire du poulet, (grillé) et des pizzas, disponibles à tous les coins de rue ?!
Vous pouvez vous permettre de dépenser plus ? Abu Dhabi abrite de nombreuses cuisines du monde entier, : pancakes au sirop d’érable des coffee-shops à l’anglo-saxonne, pâtisseries françaises, steakhouses et burgers gourmets, fine dining à l’italienne ou à la japonaise, fruits de mer frais et poissons directement importés d’Écosse ou d’Irlande par avion (bonjour l’empreinte carbone)… La manne financière d’Abu Dhabi a attiré une multitude de chefs talentueux de tous horizons — qui ne dédaignent pas, pour certains, de s’aventurer sur des notes de fusion parfois surprenantes. Attention par contre à la note : les meilleures tables peuvent couter une petite fortune.
Reste un abonné (quasi) absent : les restos émiriens,. On vous conseille de mettre le cap sur le Café Arabia face au parc Mushrif, le très chic Mezlai à l’Emirates Palace ou sur le boutre du Al Dhafra (près du marché aux poissons) pour découvrir la cuisine locale.
Le classique d’entre les classiques, c’est le majbous, un plat de riz au safran (ou curcuma) accompagné de poulet ou de viande bouillie (mouton), relevé d’épices les plus diverses, voire de citron vert séché. Plutôt lié à la période du Ramadan, le harees mêle blé, viande et beurre clarifié, longuement mitonnés dans un plat en terre cuite. On trouve aussi des fruits de mer, golfe Persique oblige — par exemple au resto Bu Tafish (sur Hamdan St ou à Khalifa City). Essayez l’incontournable madrouba de poisson séché réhydraté (comme la morue), préparé dans une sauce épaisse. Là encore, ceux qui craignent les épices ne seront pas à la fête…
Au dessert, tout l’éventail des pâtisseries orientales s’offre à vous, sans oublier les incontournables dattes (les iraniennes sont moelleuses à souhait).
Boissons
Si l’eau du robinet, est théoriquement potable, cela peut en fait dépendre des installations de chaque immeuble ; en plus, étant désalinisée, elle n’a pas très bon goût. La plupart des expatriés se font donc livrer de l’eau à domicile.
Des échoppes vendent d’excellents jus de fruits, frais (exotiques ou non) et, partout, on boit du café, élément central de toute rencontre. D’ailleurs, chaque émirien en consomme en moyenne 3,5 kilos par an, un record dans la région ! Traditionnellement préparé dans une cafetière en laiton, avec de la cardamome et sucré, il est servi dans des petites tasses — au fond desquelles il faut laisser se déposer le parc. Beaucoup de messieurs en profitent pour commander une chicha aromatisée.
Pour le reste, pas d’alcool, ici en dehors des restaurants et bars d’hôtels autorisés à en vendre — à des tarifs assez prohibitifs pour une qualité souvent incertaine. Et encore, légalement, il faudrait théoriquement un permis pour consommer. Seul hic : celui-ci ne peut être obtenu par que les expatriés résidents aux EAU de plus de 21 ans…
Tant que la loi ne change pas, consommez donc avec modération, ou abstenez-vous : tout comportement inapproprié induit par l’alcool est susceptible de vous faire passer par la case prison — et plus encore si vous conduisez.
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