Carte d'identité Botswana
- Nom officiel : République du Botswana.
- Superficie : 581 726 km², la grande majorité étant constituée par le désert du Kalahari.
- Population : 2 249 000 (estimation 2018). La majorité est concentrée à l’Est du pays, et plus de 40 % de la population vivent en zone rurale.
Tous les citoyens sont connus sous le nom de batswana (au singulier motswana). Les Tswana ou Setswana (79 %), sont l'ethnie majoritaire du pays, elle-même divisée en 8 sous-groupes. Ajoutons les Kalanga (11 %), les Bochimans (ou Basarwa ; 3 %) et autres (7 %, dont les Kgalagadi et les Blancs).
- Densité : 4 hab./km². La population est fortement répartie sur les zones urbaines de Gaborone, Francistown et des villes intermédiaires.
- Capitale : Gaborone (prononcer « Haboroni »), au Sud-Est du pays, près de la frontière avec l’Afrique du Sud.
- Langues : l’anglais, enseigné dès l’école primaire, est la langue officielle, mais n’est parlé à la maison que par 2,1% des Botswanais.
Le setswana, idiome bantou, compris par 78,2 % de la population, est la la langue nationale. Il existe aussi une variété de dialectes des minorités comme le kalanga (ou sekalanga) et le sekgalagadi. Les San parlent quant à eux des idiomes khoïsan, caractéristiques des langues à clics.
- Monnaie : le pula, qui signifie « pluie », divisé en 100 thebe (« goutte de pluie » !).
- Régime : démocratie constitutionnelle avec une Assemblée nationale et une Assemblée des chefs traditionnels (House of Chiefs, inspirée de la Chambres des Lords britannique). Réputé pour sa stabilité politique, le pays, indépendant depuis 1966, est membre du Commonwealth. Le président est élu pour 5 ans.
- Chef de l’État : Mokgweetsi Masisi (depuis avril 2018).
- Religion : chrétiens (71,6 %), animistes dont les adeptes du badimo (6 %), le culte des ancêtres, en réalité suivi par une grande partie de la population.
- Espérance de vie : environ 67 an.
- Taux de fécondité : 2,7 enfants par femme.
- Taux d’alphabétisation : 88 %, mais 95 % des 15-24 ans savent lire et écrire.
L’école primaire est gratuite et obligatoire jusqu'à 13 ans et en langue anglaise à partir de 9-10 ans. Le système d'éducation supérieure est bâti sur le modèle de Cambridge. Autrement dit, selon les résultats obtenus à l’équivalent du bac, le gouvernement attribue des bourses de différentes catégories : les meilleurs vont à l'université dans les pays occidentaux, les moins bons au Zimbabwe ou en Afrique du Sud, et les derniers à l'université du Botswana à Gaborone. Pas besoin de piston, mais les petits villageois ont peu de chance d'aller au-delà du secondaire ou même du primaire.
- Site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco : Tsodilo (depuis 2001), au nord-ouest du pays, abrite l’une des plus fortes concentrations d'art rupestre au monde. Plus de 4 500 peintures sur roche sont conservées dans une zone de 10 km² dans le désert du Kalahari. Le site, parfois surnommé « le Louvre du désert », renferme la mémoire de l’évolution humaine et environnementale sur une durée d’au moins 100 000 ans. Les communautés qui vivent encore dans cet environnement hostile respectent Tsodilo en tant que lieu de culte peuplé par des esprits ancestraux.
Le delta de l’Okavango est lui aussi classé depuis 2014.
Économie
Le Botswana est membre de la SADC (Southern African Development Community, la Communauté de Développement de l'Afrique Australe), une communauté économique qui regroupe quinze pays de la région et du centre du continent.
Les mines de diamants, de nickel et de cuivre du Botswana, découvertes au lendemain de l’indépendance, en font l'un des pays les plus prospères du continent. Le PIB atteignait d’ailleurs 16 600 $ par habitant en 2014. Les diamants représentent à eux seuls un tiers du PIB du pays et génèrent 70% à 80 % des revenus liés aux exportations - entraînant une grande dépendance de l'économie vis-à-vis du secteur minier, de la fluctuation des cours des matières premières et, par extension, une susceptibilité exacerbée aux taux de change. Lors de la crise mondiale de 2008-09, l’économie flancha ainsi gravement.
Depuis l’indépendance en 1966, le pays a néanmoins connu l’une des croissances les plus rapides et soutenues d’Afrique : elle a atteint en moyenne 9 % annuels au cours des 3 décennies qui ont suivi l’indépendance, faisant du Botswana l'un des grands succès de l'Afrique postcoloniale. Ces dernières années, elle a oscillé entre 4,3 % et 5,9%.
Le Botswana possède également de vastes réserves de charbon. Le tourisme contribue de manière importante à l'économie (12 % du PIB). L'agriculture (1 % des terres seulement sont cultivées) et l’élevage donnent du travail à 80 % de la population, mais ne fournissent que 50 % de la nourriture nécessaire et ne représentent que 2 % du PIB. L’industrie, elle, contribue à hauteur de 28,7% et les services pour 69,4%.
L'économie est également dépendante des importations : l’Afrique du Sud est la source d’approvisionnement principale des biens de consommation courante.
Autre point problématique : le chômage s’élève officiellement à 17,8 % de la population active et cache une proportion importante de sous-emploi. Environ 30 % de la population vivrait avec 1 $ par jour. La situation est toutefois nettement moins préoccupante que celle des pays voisins - Zimbabwe en particulier
Les derniers reportages sur le meilleur au Botswana
Sur les pistes d'Afrique australe
Vos plus beaux portraits de lions
Infos pratiques Botswana
Bons plans voyage Botswana
Vous préparez un voyage au Botswana ?
Recevez gratuitement nos newsletters personnalisées pour préparer au mieux votre séjour
(3 e-mails avant le départ, 2 à votre retour)