Carte d'identité Iran

- Nom officiel : République islamique d’Iran.
- Superficie : 1 648 000 km².
- Capitale administrative : Téhéran.
- Population : plus de 84 900 000 (estimation 2020).
- Densité : 52 hab/km².
- Monnaie : le rial.
- Régime : république théocratique.
- Président de la République : Ebrahim Raïssi (élu en juin 2021)
- Guide suprême : Ali Khamenei (depuis 1989).
- Langue : le persan (farsi) est la langue officielle, mais les langues régionales sont encore couramment utilisées.
- Espérance de vie : 71 ans.
- Religions : islam chiite à plus de 99 %, mais on compte quelques chrétiens dans la communauté arménienne, des juifs et encore quelques zoroastriens.
- Peuple et ethnies : Persans, Baloutches, Lors, Kurdes, Gilakis, Manzadaranis, Azéris, Turkmènes, Arméniens, Qashqai, Arabes, Assyriens.

- Taux d’alphabétisation : 93 %. L’école est obligatoire de 6 à 16 ans.

- Calendrier perse correspond au calendrier solaire : 2022 en Occident = 1400 du calendrier perse. <

- Salaire médian : 90 millions de rials par mois (env 300€)

- Sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco : le Palais du Golestan à Téhéran ; les sites antiques de Persépolis et Pasagardes ; la place de l’Imam (Meidan Emam) et la mosquée du vendredi (Masjed e-Jame) à Ispahan ; la citadelle de Bam ; Tchoga Zanbil ; le site archéologique de Takht e-Sulaiman ; Behistun Suse ; le mausolée de Oleitu à Soltaniyeh ; les ensembles monastiques arméniens (Saint-Thaddeus, Saint Stapanos et la chapelle Sainte-Marie de Dzordzor ) ; le bazar de Tabriz ; le système hydraulique de Shustar ; l’ensemble du Khanegah et le sanctuaire de Cheikh Safi al-Din à Ardabil ; le jardin Persan (9 jardins) ; la tour funéraire de Gonbad e-Qabus ; les vestiges de Sharh-i-Sokhta ; les paysages culturels de Maymand (depuis 2015) ; le désert de Lout (2016) ; le qanatt perse (2016) ; la ville historique de Yazd (2017) ; le chemin de fer transiranien (2021).

Droits de l’Homme

Les négociations sur le nucléaire et le rapprochement politique avec l’Occident ne doivent pas faire oublier la déplorable situation des droits de l’Homme en Iran. Loin de s’améliorer sous la présidence de Rohani, les droits de l’Homme se sont « [détériorés] en Iran » selon l’ONU. Le rapporteur spécial de l'ONU a déclaré en 2015 que « L'Iran continue d'être le pays qui exécute le plus au monde par habitant ».
Recrudescence des exécutions, pratique de la torture, censure des médias, emprisonnement de journalistes et d'opposants, interdiction de syndicats indépendants et emprisonnements de syndicalistes, discriminations envers les femmes et les minorités, dont les homosexuels qui risquent la peine de mort... Le tableau est des plus sombres.

De nombreuses personnes ont été condamnées à de longues peines de prison pour des motifs purement politiques. Des mauvais traitements, tortures et châtiments corporels sont infligés lors des interrogatoires, et des condamnations inhumaines ou dégradants continuent d’être infligées.
Les droits des femmes sont quasi inexistants, même si elles ont le droit de vote.

Les autorités imposent des codes de conduite s’appuyant sur une interprétation stricte de l’islam chiite. Les minorités religieuses (minorité baha'e), ethniques (Arabes ahwazis, Azéris, Baloutches, Kurdes et Turkmènes) et sexuelles sont persécutées, torturées et incarcérées.

Pour en savoir plus sur les droits de l’Homme en Iran :

Économie

Le pays est étranglé par l’embargo depuis plusieurs décennies. Le pétrole et le gaz naturel sont la plus grande source de revenus échangés avec la Chine. Mais l'Iran espère tirer son épingle du jeu avec la guerre en Ukraine.

Le gouvernement souhaite développer l’aérospatiale et l'industrie automobile. Renault (la Logan fut fabriquée en Iran) et PSA, qui étaient présents en Iran jusqu’en 2013, souhaiteraient vivement y retourner, attirés par les conditions d’investissements alléchantes consentis par le gouvernement. L’électronique, la pétrochimie et le nucléaire (avec toute la tension que cela implique avec l'Occident) sont aussi des secteurs en développement.

L’élevage et l’agriculture sont toujours présents dans le pays, mais pas assez développés – compte tenu de l’augmentation constante de la population –, pour permettre l’autosuffisance.

L’Iran commerce avec ses voisins : exportation de pétrole avec le Pakistan en échange de riz ; relation importante avec l’Irak, gaz iranien contre matériau de construction ; échange de gaz iranien avec la Turquie contre outillages et pièces de voitures.