Santé et sécurité Zimbabwe

L’état de délabrement du pays et les mauvaises conditions sanitaires qui en découlent voient régulièrement des épidémies se propager ; la plus grave, due au choléra, en 2008-2009, a causé la mort de plus de 2 000 personnes.

Il est impératif de se prémunir au maximum en gardant une hygiène de vie exemplaire et en s’assurant d’être à jour de ses vaccinations universelles – DTCP, hépatites A et B – et de se faire aussi inoculer contre la typhoïde, contre la méningite bactérienne A + C + Y +W135 ainsi que contre la rage pour un séjour prolongé loin des centres urbains. La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire.

En tout état de cause, buvez uniquement de l’eau en bouteille (scellée). Évitez aussi de vous baigner dans des eaux stagnantes et de marcher pieds nus dans les zones humides (risque de bilharziose). Le vaccin contre le choléra est, lui, déconseillé en raison de sa relative inefficacité (et puis, l’épidémie est finie).

Le Zimbabwe est situé dans une zone où sévit le paludisme. Il est nécessaire de suivre un traitement préventif antipaludique toute l’année dans la vallée du Zambèze, et de novembre à juin dans le reste du pays. Les risques de transmission sont faibles à Harare et Bulawayo.

Des cas de trypanosomiase (maladie du sommeil transmise par la mouche tsé-tsé) sont régulièrement rapportés dans la région du parc national de Mana Pools. Cela étant, les risques de transmissions sont très faibles (évitez avant tout de vous faire piquer !). Si vous développez un chancre à l’endroit d’une piqûre, consultez en urgence.

Enfin, signalons que le sida est très largement implanté au Zimbabwe : il toucherait environ 10 % de la population.

Faites le 993 pour les pompiers, le 994 pour les ambulances et pompiers et le 995 pour la police. Il existe aussi un numéro général pour les urgences : le 999.

À Harare, privilégiez les ambulances Mars, les plus fiables (tél. : 73-45-13 ou 14).

Et si vous devez être hospitalisé à Harare, choisissez de préférence à l’Avenues Clinic, à l’angle de Mazowe Street et Baines Avenue. Ici comme ailleurs, une avance sur frais en liquide sera exigée, même en cas d’urgence…

Le ministère des Affaires étrangères déconseille sauf raison impérative la mine de Marange, et la frontière nord avec le Mozambique.

Le Zimbabwe est un pays raisonnablement sûr.

La délinquance existe, bien sûr, principalement autour des sites touristiques majeurs (Victoria Falls), des grands hôtels, des parcs publics et dans les centres-villes une fois la nuit tombée. Évitez alors de vous y promener à pied, méfiez-vous aux abords des distributeurs automatiques et ne résistez pas si jamais vous deviez être attaqué. Le plus simple est bien encore de laisser ses objets de valeur au coffre de l’hôtel et de ne pas donner l’impression d’être un touriste, en évitant les petits sacs à dos et autres bananes.

Mieux vaut, également, ne pas rouler de nuit. Outre les rares cas de car jacking en ville (roulez portes et fenêtres fermées), les risques de croiser bétail, faune sauvage, nids-de-poule et autres désagréments rendent alors la conduite dangereuse.

Dans le contexte politique parfois tendu, des manifestations se déroulent régulièrement dans les villes. Rrester à l'écart de toute manifestation ou tout mouvement de foule, et s'abstenir de tout commentaire politique en public. 

Enfin, ne photographiez pas les bâtiments officiels.