Bonjour,
Désolé pour cette incompréhension, dans mon esprit camping sauvage n’est en aucun cas similaire à la détérioration de notre (votre) environnement. Le terme sauvage est employé pour indiquer qu’il n’existe aucune commodité (WC, douche…). Il ne me semble pas que le bivouac dans le cadre d’une rando itinérante soit une source de pollution, ni que cela mette vos vies en danger (à comparer par exemple avec les déplacements en voiture) à condition de faire preuve de civisme.
Comme indiqué dans ma réponse précédente, une autorisation préalable est à demander auprès d’une administration à Funchal. Sans cette autorisation il est effectivement juste que des amendes soient établies aux contrevenants. Les mises en garde sur les risques (changement de climat…) et les obligations (interdiction formelle d’allumer un feu, emporter ses déchets…) sont exposées par le personnel de cette administration (dont dépendent les gardes forestiers). Ces personnes sont, il me semble, les mieux placées pour prodiguer tous les conseils liés au bivouac à Madère, d’ou l’obligation d’obtenir auprès d’eux cette autorisation (obligation mentionnée dans le précédent post).
Concernant les possibilités d’hébergement, il est évident qu’elles sont nombreuses (de plus en plus, notamment sur le littoral) et très abordables. Les deux lieux mentionnés n’ont d’intérêt que pour ceux qui envisagent de faire en rando itinérante le parcours entre Poiso (desserte du bus pour rejoindre le Pico do Ariero) et Boca da Encumeada (une dizaine d’heures de marche). Les possibilités d’hébergement entre ces deux points sont limités depuis la fermeture au public du refuge de Pico Ruivo. Il est peu probable que l’un de ces deux lieux soit utilisé pour campement de base…
En espérant que ces lignes rattrapent mon post précédent.