Bonjour,
Ayant entendu parler de cette île pour ses paysages et sa gastronomie, après 1h30 de vol nous voici arrivés en Sardaigne pour découvrir toutes ses richesses. Voici un petit aperçu de notre voyage.
Nous avons atteri à Olbia en fin de journée. Après avoir récupéré notre voiture de location (info en fin de CR), direction le port, manger des pizzas à Il Nurraghe (très bonnes, bien garnies). C’était la fête du patron de la ville et un feu d’artifice a été tiré.
Samedi matin :
Départ de Olbia pour les Iles Maddalena: 45min de conduite sur des routes sinueuses, dans la végétation sarde. Nous sommes partis directement prendre le ferry à Palau, nous pensions longer la Costa Smeralda au retour… malheureusement nous n’avons pas pu le faire à cause du mauvais temps (cf plus bas !)Nous avions réservé les billets pour le ferry à l’avance, avec la compagnie Delcomar. En 15min, nous débarquons à La Maddalena, la plus grande ville de l’archipel. Petite ballade sur la place du village puis nous avons emprunté la route panoramique qui fait le tour de l’île.
20 km de paysages magnifiques, avec des vues sur la mer et ses couleurs aux 50 nuances de bleu, nous avons fait plusieurs arrêts :
-La Crocetta : vue sympa sur Palau
- Spiaggia Bassa Trinita : un sentier mène à la mer, avec des panneaux explicatifs sur l’importance de protéger le littoral, la faune et la flore.
-Spiaggia di Monti della Rena, et à Cala Spalmatore : les avis semblaient plutôt positifs mais nous avons été un peu décus par la vue et le bar était fermé.
Direction ensuite Moneta pour manger de très bons tramezzinis chez « Da Vito » et on file sur la Spiaggia Giardinelli : pour y accéder il faut passer devant le stade de foot, sur un chemin en terre puis traverser un petit pont en bois et ensuite on arrive sur un terrain vague. Et là c’est le rêve !! Personne le long du sentier qui débouche sur des petites plages avec des lagons magnifiques… belle vue pour déjeuner! Nous avons pris le petit sentier qui serpente dans la réserve naturelle tout au bout de l’île. Il est possible de se baigner mais le vent soufflait un peu fort. Bien penser à prendre de l’eau car il n’y a aucun commerce sur la presqu’île.
Nous avons repris la voiture et sommes allée sur Isola Caprera, une île reliée à Maddalena par un pont. Cette partie est beaucoup plus sauvage, propice aux balades et randonnées. Il y a 2-3 petits snacks à l’entrée de l’île.Nous cherchions le sentier pour aller à Cala Brigantina mais nous nous sommes perdus… Pas grave, nous avons visité les anciennes fortifications et le panorama était magnifique avec une vue sur les autres îles. Prévoir de bonnes chaussures.
Nous avons dormi à Il Gabbiano, le premier hôtel construit sur l’île. Notre chambre donnait sur la mer, c’était magnifique.
Dimanche :
Direction Isola Caprera
Petite ballade sur la route panoramique, nous avons vu la Spiaggia di Due Mari puis direction le sentier Cala Coticcio , sentier n°10 :Prévoir de bonnes chaussures, pas mal d’eau et ne pas oublier les serviettes de bain !
Il faut suivre le sentier qui descend à pic vers la plage, cela prend entre 45 et 55min. On passe à travers les genévriers, les lavandes sauvages et les oliviers. Le début du sentier est facile, la dernière partie se corse un peu mais cela en vaut la peine : on débouche sur une petite plage à l’eau turquoise, avec des gros rochers faisant penser aux Maldives ou Tahiti… magnifique… Nous avons escaladé les rochers partant sur la gauche et sommes arrivés sur une 2eme petite plage deserte… le rêve… le bruit des vagues, le soleil, c’était parfait….
En pleine saison, il vaut mieux venir tôt le matin car les 2 plages sont très petites et sont vite prises d’assaut.
Nous sommes ensuite remonté (un peu + difficile que la descente !) et avons pris le sentier n°6 : une ballade de 1h avec un magnifique panorama sur Maddalena et les autres îles. On y découvre aussi des anciennes maisons corses.
Puis retour à Maddalena pour se balader dans la ville, entre les magasins, le port et les cafés.
Lundi
La déception au réveil : il pleut…Pas de circuit en bateau pour aller voir les autres îles, on quitte Maddalena, retour sur la « terre ferme ». Le temps ne s’arrangeant pas, nous n’avons pas pu visiter les sites archéologiques d’Arzachena et longer la Costa Smeralda.
Direction Dorgali : repas dans une trattoria et découverte de la gastronomie locale : Le pane Frattau : sur un pane Carasau , un sorte de pain très fin et croustillant, de la sauce tomate, du pecorino et un œuf mollet, très bon !
Dégustation de vin à Atha Ruja Winery, une petite exploitation familiale perdue vers Dorgali. Nous avons pu gouter à 3 vins rouges, accompagné par du Pane Carasau (6euros/personne)
Nous avons dormi dans Ecoparco Neulé, surplombant le lac Cedrino, avec une vue magnifique. Des chèvres, des ânes et des poules nous ont tenu compagnie.
Les agriturismo sont des gites ruraux, un peu perdus dans les forêts, « à l’ancienne », avec souvent une ferme et des animaux. Ils proposent généralement des repas typiques sardes.
Nous n’étions pas assez ce soir-là pour pouvoir déguster leurs plats, mais le lendemain matin, un cochon rôtissait dans la cheminée pour un groupe de randonneurs. Une expérience à vivre, on se sentait un peu seul au monde, dans un gite avec un confort sommaire, dans les montagnes et sans réseau, vraiment dépaysant, c’est à faire !
Mardi matin :
Lever avec le soleil rayonnant sur le lacRandonnée pour descendre au lac Cedrino en suivant un sentier botanique : myrte, bourrache, poiriers sauvages, ballade très sympathique. Il y avait la possibilité de faire du canoe ou du pédalo.Nous avons croisé au retour des cochons et avons compris d’où venait le cochon qui rôtissait le matin… !
Ensuite, nous sommes partis à Gola di Gorropu, le départ le plus court (mais pas le + facile, 500m de denivelé en 2km) se situant en face du bar le Silana, sur les hauteurs du Supramonte. Nous avons emprunté la SS 125, une route en lacet, avec de superbes panoramas ! Attention si vous avez le mal des transports. Arrivés au point de départ, il faisait à peine 6 degrés et n’étions pas du tout équipé assez chaudement… Demi tour et repas au point d’information de Gola Di Gorropu, avec une belle vue sur les montagnes et la vallée. Pour info, des 4x4 partent du point d’information, qui vous déposent à 2km des gorges, sur un chemin plat. Le trajet coûte 25euros/personne.
Nous avons pris la direction de Cala Gonone, en s’arrêtant visiter Mannu Nurraghe : des vestiges présents un peu partout en Sardaigne datant de l’Age de Bronze. Un petit sentier menait à l’entrée (5euros/personne, avec une feuille explicative). Sur le site, outre les vestiges, nous avons profité d’une vue sur toute le golf d’Orosei .
Repas à Poltrona, un mix entre restaurant et trattoria avec vue sur la baie, portions copieuses, nous recommandons ! le patron nous a offert le digestif local, la fameuse liqueur de myrte… c’est plutôt fort !!
Nuit à Cala Gonone
Mercredi :
Nous avions prévu de louer un canot pneumatique pour aller visiter les criques du golf d’Orosei mais il a plu toute la journée… nous sommes allés faire un tour en voiture mais la vue sur la cote n’était pas fameuse.
Jeudi :
Le soleil étant de retour, nous sommes partis voir Cala Fuili, une petite plage à 3km de Cala Gonone, accessible en 10min par un petit escalier. Jolie plage, beaux reflets de l’eau… les parois rocheuses permettent de faire de l’escalade, nous avons vu de nombreux grimpeurs.
Puis direction Gola Di Gorropu, le plus grand canyon d’Europe avec des falaises de 500m, par le 3ème itinéraire possible: il faut rejoindre partir en direction de Dorgali depuis C.Gonone puis prendre à gauche après le tunnel. Au bout d’1,5km, un panneau en bois sur la droite indique Tiscali et Gorropu. La route ressemble plus à un chemin mais c’est la bonne direction. On arrive au pont de S’Brava après une vingtaine de minutes. Un parking payant permet de stationner la voiture, il y a également un bar. A nouveau, partir avec de l’eau parce qu’il n’y a aucun point sur le trajet.
Le parcours fait 14km A/R, et d’après les panneaux dure 2h20 pour arriver aux gorges soit 5h en incluant une pause et la visite éventuelle. Nous avons mis 1h15, en prenant le temps de s’arrêter, mais nous sommes un petit peu sportifs. Le parcours ne présente en soit pas de difficultés particulières, si ce n’est les derniers mètres où il faut s’aider d’une corde pour accéder aux gorges.
Le sentier est très joli, alternant des passages dans la forêt et près du ruisseau.
Une fois en bas, nous avons mangé sur les rochers, peu de monde, c’était vraiment sympa. Puis nous nous sommes baladés au milieu des roches et du ruisseau. Nous n’avons pas visité les gorges en elles-mêmes.
Une fois remontés, nous sommes ensuite allés prendre un verre au col de Genna e Silana, bien mérité après cette randonnée.Puis départ pour Baunei en empruntant à nouveau la route panoramique SS125 et en bifurquant par Urzulei et Lotzorei. Nous laissons les grandes falaises derrière pour circuler sur des petites routes en croisant des chèvres sauvages, des vaches et une végétation différente faite de cactus et de vignes. Nuit à Triei.
Vendredi :
Randonnée à Cala Goloritzé : il faut se rendre sur le plateau de l’Altopiano del Golo, recouvert de maquis, oliviers. Nous avons à nouveau des chevres sauvages, des vaches et des ânes. Nous avions l’impression d’être dans un safari !
Le départ de la rando se fait à coté du bar Su Porteddu. A nouveau, bien prendre de l’eau. L’accès au chemin de randonnée est payant, 6 euros/personne et le guide d’accueil vérifie que nous ayons assez d’eau et des chaussures adapté. En converses pour les rando precedentes, j’ai bien fait de mettre de changer pour celle la. En effet, le parcours n’est pas long (3.5km aller), mais sportif. Sur le panneau, il est d’ailleurs noté « E » pour « Escursionistico » . Petite montée au départ, puis ça commence à descendre…et la on se dit que le retour va être dur !! le chemin est magnifique, au milieu des hêtres, des lièges, des figuiers et des cyclamen. Le dernier km est le plus pentu, mais le paysage que nous découvrons à l’arrivée est splendide…
une petite plage au sable dorée et à l’eau turquoise… nous avons mangé sur place, gouté à l’eau… puis nous sommes remontés. Et effectivement le retour n’est pas facile, il faut se refaire les 500m de dénivelé. Un petit verre au bar du coin, un adieu aux chèvres et ânes sauvages et c’est la fin de notre séjour…
Nous avons passé la dernière nuit à Borgo di Campana, un agriturismo pas loin d’Olbia. Nous finissons ce voyage par un repas sarde, en goutant aux pates à la Bottarga, des œufs de poissons et aux Culurgiones , des pates farcies de pecorino, avec une vue sur les montagnes…
Nous ne connaissions pas du tout la Sardaigne, et ces 7 jours nous ont permis de visiter la côte Est, en alternant entre petites plages et randonnées.
Petit point négatif, nous n’avons pas eu un très beau temps, de la pluie presque tous les jours et pas mal de vent. Les villes/villages nous ont semblé un peu triste, peu animés. Point positif : il ne faisait pas très chaud, temps idéal pour les randonnées quand la pluie n’était pas au rdv.
Mais, nous avons été agréablement surpris par le côté « nature » de l’île, les paysages, les montagnes, et le fait de croiser des animaux sur les routes nous a amusé !
Entre les pâtes, le pane carasau et le pecorino, la cuisine sarde nous a ravis !
Pour ce séjour,
- Vols Orly – Olbia, 1h30 de trajet
- Location de voiture via Europcar. Prendre au moins une Citroen C3 ou équivalent, ca grimpe pas mal ! Reservée 1 mois avant, 200 euros pour 7 jours et 100 euros d’essence.
- Ferry : Delcomar - Les billets indiquent un jour et un horaire mais en fait vous pouvez prendre le ferry quand vous voulez. Pour une voiture et 2 personnes A/R nous avons payé 43 euros. Il existe une autre compagnie Maddalena Lines.
- Hebergement via booking, ne pas manquer de dormir dans un agriturismo, gros coup de cœur pour Borgo di Campana.
Si vous avez des questions , n’hésitez pas , Arrivederci!