Dans une nouvelle néo-calédonienne qui se passe aux alentours de Bourail, l’auteure mentionne:
“Et c’est ensemble qu’elles sont allées clouer une plante taboue sur le banian de la cour.” (Claudine Jacques, “Des vies de chemins de croix”, in La chasse et autres nouvelles, 2009)
Quelqu’un saurait-il m’expliquer en quoi consiste cette pratique et quel est son but?
Merci d’avance!
Anonyme2
A priori je dirais que c’est sans doute pour les mêmes raisons que dans le sud de la France on cloue des carlines sur la porte des granges, du houe ailleurs…
Porter chance, chasser les démons…
Anonyme3
Merci de votre réponse.
J’aurais voulu savoir plus précisément de quoi il en retournait. Je travaille sur cette nouvelle et il m’est important de comprendre la symbolique de cette pratique. J’ai cherché sur le web, mais je n’ai rien trouvé.
puma4
Bonjour,
J’ai contacté des amis résidents sur le “caillou”.
Pourriez vous préciser à quelle communauté appartiennent les deux personnages qui vont clouer la plante.
Sont-elles des Caldoches ou des Kanaks ? Et à quelle époque se déroulent les faits ?
Salutations.
Puma
Anonyme5
La nouvelle se passe près de Bourail à notre époque (dans les 20 dernières années) et les deux personnages féminins (mère et fille) sont Kanakes. Après un désaccord, elles se réconcilient (thème de la renaissance) et le récit se termine sur cette phrase:
“Et c’est ensemble qu’elles sont allées clouer une plante taboue sur le banian de la cour”.
J’aurais également aimé savoir quelles sont les plantes taboues.
C’est vraiment adorable de votre part de prendre la peine de vous renseignez, merci pour votre aide.