Petit retour d’expérience sur notre séjour à Zanzibar, pour ceux que ça intéresserait.
Avant le départ, question assurance obligatoire, ça a été fait en ligne sans problème. Pour le visa, impossible de le faire en ligne au moment où nous avons réservé le voyage, de toute façon ça ne change rien puisqu’à l’aéroport tout le monde est obligé d’attendre, visa validé sur le site ou pas ! C’est à ce moment-là qu’on prend conscience qu’à Zanzibar, tout se fait pole pole ! Mais j’ai lu par ailleurs qu’il y aurait des gros changements à partir du 31 janvier, puisque tout se fera désormais obligatoirement en ligne.
Notre vol aller et retour a été opéré par Turkish Airlines (Lyon-Istanbul, et Istanbul-Zanzibar). Aucun souci, la compagnie turque a assuré.
Nous avons passé trois jours pleins à Stone Town, dont un jour pour un Safari à Mikumi. Largement suffisant, à notre avis pour découvrir la capitale de Lille.
Puis cinq jours pleins à Kendwa et sept jours pleins à Janbiani.
Nous avons pris notre voiture de location lorsque nous avons quittéStone Town. Surtout, évitez de louer la voiture dans Stone Town, la circulation est absolument infernale. On se fait très rapidement à la conduite à gauche. Il faut simplement être conscient que la conduite se fait à l’africaine ! Les dépassements se font n’importe comment, à tout moment, il faut être extrêmement concentré sur la route. Nous avons très peu circulé la nuit, sur de très courtes distances, mais franchement, je n’aurais pas aimé conduire sur de longues distances de nuit. Il faut également savoir que seul les quelques grandes routes qui traversent l’île sont goudronnées. Dès que vous entrez dans un village, ce sont des routes en terre, hérissées de pierre, de trous et de bosses, ou la conduite doit se faire vraiment tout en douceur. Question police, nous n’avons absolument eu aucun souci pendant la très grande majorité de notre séjour. Nous avons simplement été arrêtés deux fois sur les deux derniers jours. Les policiers ont toujours été très sympathiques et respectueux, toujours dans l’espoir qu’on leur donne un petit quelque chose, mais un grand NON avec un large sourire, et ils n’ont pas insisté.
Côté activité, outre le safari d’une journée à Mikumi où nous avons observé tous les animaux présents sur le parc, nous avons fait trois excursions : Mnemba Island,Pungume Island et Nakupenda Bis. Nous avons réservé nos activités avec Boss Dhow, une agence dirigée par une française, Olympe, installée à Zanzibar. Tous s’est magnifiquement déroulé, l’organisation est au top, je recommande !
Nous avons vraiment apprécié le fait d’avoir une voiture pour visiter les coins les plus reculés de l’île ou tout l’intérieur des villages sans dépendre d’un taxi. Petite remarque toute personnelle, Zanzibar est une île à très grande majorité musulmane. Les tenues légères, les bikinis et les strings sur la plage ne posent aucun problème, mais à l’intérieur des villages, le respect des populations locales voudrait que l’on s’habille conformément aux exigences des croyances.
Le tips, le pourboire, est vraiment d’usage, partout, tout le temps. Pour chaque service rendu, à la fin d’une sortie, pour les membres d’équipage, pour le capitaine, à tout bout de champ, il est de de bon ton de donner un pourboire.
Pour l’argent, nous avions fait changer nos euros en dollars avant de partir. Je pense que c’est une erreur. Nous avons payé à la fois les commissions pour le change en dollars, et ensuite les commissions pour le change en Shillings. Il vaut mieux à mon sens, emmener des euros, faire changer avant de partir le minimum dollars pour la première journée pour payer le taxi ou le visa. A Stone Town il y a de nombreux bureaux de change pour changer vos euros en Shillings. Il est plus profitable de payer en monnaie locale, le change est meilleur, et sur les paiements par carte il y a toujours une commission de 5 % supplémentaire qui est demandée.
Enfin, concernant les Beach Boys, très souvent des Massaï venus de Tanzanie, tout s’est très bien passé. Ils sont quelques fois un peu insistants, mais toujours courtois, il est même souvent plaisant d’engager la conversation avec eux pour en apprendre un peu plus de qui ils sont et d’où ils viennent. Sinon, un non merci en swahili, « hapana asante », répété plusieurs fois, toujours avec le sourire, suffit à faire qu’ils n’insistent pas.
D’une manière générale, nous avons passé plus de deux semaines au paradis, à la découverte, d’une autre culture, d’un autre pays et d’un en population locale généralement très accueillante. Un séjour vraiment extraordinaire.