Culture et arts Gabon
Le roman La Mémoire du fleuve, du Français Christian Dedet, bien que publié en 1984, demeure un document intéressant sur la culture gabonaise.
Depuis, des auteurs contemporains gabonais ont percé, à l'image de Janis Otsiemi. Né en 1976 à Franceville, ce dernier s'est spécialisé dans l'écriture de thrillers (publiés aux éditions Jigal). Il est régulièrement invité dans les événements littéraires français comme le Salon du livre ou Quais du polar.
Côté cinéma, Nadine Otsobogo s'est illustrée par ses courts-métrages, comme Dialemi (Elle s'amuse), projeté dans de nombreux festivals internationaux.
Pour ce qui est de la musique, l'ancienne première Dame du Gabon, Patience Dabany s'est bâtie une renommée hors du pays.
En raison du nombre important d'ethnies, le Gabon possède un folkore très varié. Parmi les danses typiques, on signale l'Ingwala de l'ethnie Nzebi, l'Eko de l'ethnie Fang, ou encore le Mbouanda des Punu.
Peuples et ethnies
Les Gabonais, issus du peuple bantou, sont disséminés à travers une cinquantaine d'ethnies : Fang, Mpongwè, Mbédé, Punu, Baréké.... Aucune d'entre elles n'est largement majoritaire. L'ethnie la plus ancienne, ce sont les pygmées, mais aujourd'hui, ils ne comptent que pour environ 1 % de la population et sont marginalisés par la société.
Les masques traditionnels occupent une part significative dans la culture gabonaise. Chaque ethnie possède ses propres masques aux significations et utilisations diverses. Les masques blanc punu (ou pounou), recouverts d'une couche de kaolin, sont remarquables par la pureté de leurs lignes. Les artistes occidentaux Matisse et Picasso en avaient fait l'acquisition d'un exemplaire. De leur côté, les masques Aduma se distinguent par la forme plus allongée du visage.