Culture et arts Luxembourg

Une production audiovisuelle florissante, avec pas moins d’une vingtaine de sociétés de production exerçant dans le pays et pourtant, peu de réalisateurs luxembourgeois connus à l’étranger.

Citons Pol Cruchten, dont le film Hochzäitsnuecht (Nuit de Noces), a remporté en 1992 le prix Max Ophüls au festival de Sarrebruck. Il fut aussi, la même année, le premier long métrage luxembourgeois sélectionné au Festival de Cannes, dans la catégorie « Un certain regard ».

Michel Rodange, né en 1827 à Waldbilig, est certainement l’auteur luxembourgeois le plus célèbre. Auteur de plusieurs poèmes et chansons, il est surtout célèbre pour son adaptation du Roman de Renard en langue luxembourgeoise, « Renert ». Nombreux sont les écoles et lycées à porter son nom et l’écrivain est immortalisé sous la forme d’une statue érigée à la gauche de l’Hôtel de Ville, sur la Place Guillaume II, à Luxembourg.

Edmond de la Fontaine (1823-1891) et Michel Lentz (1820-1893) sont particulièrement renommés pour avoir créé l’hymne national luxembourgeois. Le premier, plus connu sous le pseudonyme de « Dicks », a également écrit de nombreuses opérettes et pièces de théâtre en langue luxembourgeoise. Un monument sur le square Jan-Pallach, près de la place d’Armes à Luxembourg, rend hommage à ces deux hommes de lettres. Après avoir séjourné durant trois ans au Grand-Duché pour son bon plaisir, Victor Hugo y a été accueilli comme réfugié politique. Un musée lui rend hommage à Vianden.

La LuxembourgCard permet de visiter librement, pendant 1, 2 ou 3 jours, 55 sites touristiques. Elle donne aussi droit à un livret (en français) présentant ces sites. Elle permet par ailleurs de voyager dans les trains et les bus pendant la durée de validité.
Tarifs : 13 € pour 1 journée, 20 € pour 2 jours et 28 € pour 3 jours.

En vente à l'office national de tourisme, dans les bureaux d'information touristique, dans les hôtels, campings, et locations, dans les gares, les auberges de jeunesse et la majorité des sites participants.

La scène théâtrale luxembourgeoise se caractérise par le multilinguisme, les grands auteurs allemands et français sont joués dans leur langue d’origine et également proposés en traduction. La langue luxembourgeoise n’est pas négligée pour autant. Dans la capitale du Grand-Duché, de nombreux musées passionnants et quelques prestigieuses salles de spectacle proposent une programmation souvent exceptionnelle.

Diversifiée et exhaustive, elle couvre tous les aspects de la vie politique, sociale, culturelle et sportive et s’intéresse aussi à l’actualité internationale. Reflétant la diversité linguistique du pays, le Luxemburger Wort (le plus gros tirage), le Tageblatt, le Journal et Zeitung proposent des articles en allemand, en français et en luxembourgeois, tandis que Le Quotidien, La Voix du Luxembourg et Le Jeudi (hebdomadaire) s’adressent exclusivement à un lectorat francophone. Dans la capitale, les quotidiens français se trouvent sans difficulté.

Contrairement aux autres médias, les ondes du pays diffusent plutôt en langue luxembourgeoise. Aux abords des frontières belges et françaises, on capte sans difficulté les radios de ces deux pays.

Les hôtels sont généralement reliés au câble et proposent donc l’accès aux chaînes étrangères, notamment allemandes, belges et françaises. Parmi les chaînes étrangères, les téléspectateurs luxembourgeois regardent plutôt la TV belge que la TV française, exception faite de TF1. La chaîne nationale, RTL Télé Lëtzebuerg, diffuse tous ses programmes en luxembourgeois, mais propose une traduction simultanée en français des journaux télévisés.