Travailler à l'étranger : les clés pour réussir

Travailler à l'étranger : les clés pour réussir
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Publi-rédactionnel

Avoir une expérience internationale, s’installer à l’étranger pour travailler, un rêve pour beaucoup, mais aussi un parcours semé d’embûches.

Voici quelques pistes pour vous aider à décrocher le Graal : un visa pour s’expatrier et obtenir un boulot à l’étranger.

1. Chercher un emploi depuis la France ou sur place : les pistes pour trouver un boulot

Avant de vous lancer dans la recherche d'un emploi, renseignez-vous sur le marché du travail du pays qui vous intéresse : taux de chômage, secteurs en demande, habitudes de recrutement….  Vous devez rédiger votre CV dans la langue locale, à moins que vous ne postuliez dans un groupe international, auquel cas l'anglais est la langue utilisée.

L’hôtellerie-restauration, le luxe, l’ingénierie, l’industrie, le commerce, la grande distribution et la finance comptent parmi les secteurs pourvoyeurs d’emploi à l’étranger pour les Français.

Côté petites annonces, les sources d'informations sont diverses : sites internet, réseau, presse, sites généralistes de type Monster et Pôle emploi international. Consultez également les sites des entreprises qui vous intéressent tout particulièrement. N'oubliez pas que les PME/PMI sont de formidables viviers d'emplois à l'étranger.

Si l’inconnu ne vous effraie pas, vous pouvez chercher un job une fois arrivé à destination. Presque partout, vous pouvez rester quelques mois (en général, trois) muni d’un simple visa touristique afin de chercher un emploi. C’est un moyen de découvrir la destination.
Mais ne vous attendez pas à l’Eldorado :  les marchés du travail sont la plupart du temps très protégés et fermés aux étrangers sans visa adéquat, à l'exception des pays européens et de pays ouverts à l’immigration de travail (Canada, Etats-Unis…).

Dans tous les cas, en dehors de l’Union européenne, un visa est requis.

2. Travailler à l'étranger en entreprise ou dans le secteur public : la voie royale

Vous travaillez dans une entreprise multinationale avec des bureaux à l’étranger ? C’est la voie royale. Déménagement, logement et démarches administratives sont pris en charge par l’entreprise, ainsi que des indemnités d’expatriation.

Mais il faut savoir que les entreprises font de plus en plus appel à des recrutements en contrat local, souvent bien moins avantageux.

Vous êtes intéressé par la fonction publique ou les organisations internationales ? La mission des fonctionnaires internationaux vous renseignera sur tous les postes vacants (CDD pour la plupart) et les procédures de recrutement.

3. Créer une entreprise : un sésame pour le visa

Vous n’arrivez pas à trouver du boulot. Une solution existe : créer son entreprise. Certains pays offrent des visas aux investisseurs.

Par exemple, en Australie, 2 permis permettent de créer une entreprise : le Business Innovation and Investment visa ou le Skilled – Independent visa. Au Canada, il existe 3 programmes d’immigration pour les gens d’affaires dont le Programme des entrepreneurs. Il permet de créer ou d’acquérir une entreprise. La Thaïlande ouvre également ses portes aux investisseurs, à condition qu’ils aient des partenaires locaux.

L’obtention de ces permis nécessite quelques conditions comme un niveau d’anglais correct et une somme d’argent suffisante de côté. Vous serez aussi jugé sur vos motivations.

Dans tous les cas, faites comme en France : renseignez-vous bien sur la faisabilité du projet, avec études de marché, contacts locaux, business plan… Souvenez-vous bien qu’une banque ne vous prêtera de l’argent pour investir qu’avec de solides garanties.

4. Stage, volontariat international et VVT

Les opportunités ne manquent pas pour les jeunes soucieux d’avoir une expérience de travail à l’étranger.

Stage à l’étranger

Une chance à saisir pour les étudiants qui envisagent une carrière à l’international. Dans les pays anglo-saxons ou en Allemagne, par exemple, les « internships » sont des postes à part entière. Côte administratif et rémunération, c’est très variable.

VIE ou VIA

Le volontariat international en entreprise ou dans l’administration s’adresse aux 18-28 ans. Il permet de mener un projet professionnel à l’étranger tout en bénéficiant d’un statut public protecteur. Les missions durent de 6 à 24 mois et sont renouvelables une fois. Les volontaires sont placés sous la tutelle de l’ambassade de France du pays d’accueil.

SVE

Le service volontaire européen s’adresse aux 18-30 ans. Il permet de se mettre au service d’un projet d’intérêt général à l’étranger pour une durée de 2 à 12 mois pour les majeurs.

Service civique

Le service civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général réservé aux 16-25 ans. Il peut être effectué dans le monde entier et ne nécessite aucun niveau d’études.
Les missions durent de 6 à 12 mois, à raison de 24h par semaine minimum et sont indemnisées (jusqu'à 573 €® par mois).

Visas vacances-travail

Le VTT ouvre la porte d'une quinzaine de pays ayant un accord avec la France (Australie, Argentine, Canada, Chili, Corée du Sud, Hong Kong, Japon, Nouvelle-Zélande, Singapour, Taïwan, Mexique, Russie, Uruguay, Hong Kong, Brésil, Colombie...). Il est réservé aux 18-30 ans (35 ans pour le Canada) et permet de voyager et de trouver un emploi salarié pour compléter son budget.

Texte : Routard.com

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