Nouvelle-Zélande, le pays du bout du monde
Rotorua, voyage au centre de la Terre
Centre de l’île. On vient de longer le lake Taupo, le plus grand de l’hémisphère Sud, bouche béante et inondée d’un ancien cratère totalement ravagé par une éruption. Des centrales géothermiques fleurissent au détour de vallées encaissées. Au loin, une trilogie de volcans annonce déjà une prochaine étape.
La petite ville de Rotorua, capitale de l’activité géologique en Nouvelle-Zélande, baigne dans une entêtante odeur de soufre. Des cheminées dérisoires y évacuent les vapeurs nocives du sous-sol au-dessus du toit des maisons. Peu à voir ici, hormis la Bath House, à l’architecture Tudor, et la Faith Church avec son vitrail de Christ vêtu du manteau maori traditionnel en plumes de kiwi.
Mais pour voir LE spectacle, il faut payer l’accès (compter 32-45 Nzd) à l’un des nombreux parcs privés des environs, principalement au sud, au long de la Volcanic Loop Highway. Chaque site a ses spécificités : une mare de boue noire en ébullition, un étang rouge carmin ou vert fluo truffé d’arsenic, des strates de silice blanches, des fumerolles de-ci, un geyser de-là, des cavités sulfureuses aux cristallisations jaune paille…
Les noms donnés sont toujours éloquents : encrier du diable, bouche de l’enfer… La star la plus visitée est le geyser Pohutu (photo), dans les faubourgs sud de la ville. Il y a peu de vie en cet univers nocif, brûlant, parfois toxique. Opportunistes, des étourneaux ont élu domicile dans les chaudes cavités d’un cratère : des nids avec le chauffage central en somme.
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Intro
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Texte : Fabrice Doumergue
Mise en ligne :