Bali par Gavin's Clemente-Ruiz

Gavin’s Clemente-Ruiz, responsable du guide Bali, nous parle de cette destination où il s’est rendu à plusieurs reprises pour le Routard.

Né en 1978, belgo-hispano-normand, Gavin’s vadrouille pour le Routard depuis 1999. Logique avec un tel pedigree ! Son plaisir : l’adresse introuvable dénichée en fin de journée. Et garder le contact avec les personnes croisées.

Pourquoi aimes-tu particulièrement cette destination ?

Avant tout pour la rencontre avec les Balinais ! Les gestes, les sourires, les fous rires, les coutumes, les offrandes à longueur de journée pour honorer les dieux… On a l’impression d’être hors du temps. Et puis aussi pour l’ambiance qui règne à travers toute l’île. Certes, le trafic routier a accéléré le rythme de la vie quotidienne, mais il reste une joie de vivre, une espèce de douceur qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Si l’on est stressé, fatigué, énervé, c’est vraiment un endroit parfait pour se ressourcer et faire le plein d’énergie positive.

Un moment à partager ?

Il y a souvent des célébrations à Bali. L’une des plus spectaculaires est celle de la cérémonie aux morts. Habits traditionnels, tambours, cénotaphe qui traverse la ville par la grande rue, chants… restez en retrait, et observez cette ferveur. Un grand moment de fête, de libations et de communion. Quasiment tout le village s’y retrouve. Autre idée : un spectacle de danse legong. Obligatoire ! Après le spectacle, on vous met au défi de bouger les doigts comme ces merveilleuses danseuses.

Une activité à faire absolument ?

Il y a beaucoup d’activités très variées. L’une de nos préférées : le cours de cuisine. L’occasion souvent d’aller sur le marché avec votre cuisinier instructeur, de choisir des herbes dont on ne soupçonnait même pas l’existence et de comprendre leur goût pour vos plats. Naturellement, il faudra essayer de reproduire à la maison le traditionnel nasi goreng, que vous testerez partout. Miam !

Un geste à respecter ?

Bali croule sous le plastique. Pour éviter cela, Refill My Bottle (et application à télécharger) a mis en place des bonbonnes d’eau chez tous ses partenaires. A vous d’y remplir votre gourde pour éviter les bouteilles en plastique. Privilégiez les pailles en métal. Pensez à prendre vos sacs pour aller faire vos courses. Et dites à vos mais de faire de même. Pour que Bali reste Bali !

Ton meilleur souvenir de voyage ?

Ma rencontre avec Begonia Lopez, à Ubud, fondatrice de la Kupu Kupu Foundation. Elle vient en aide aux enfants handicapés. Sans véritable structure d’accueil, elle a a décidé de les accueillir et de leur faire fabriquer des objets (cerfs-volants, bougies, etc.) à acheter dans la boutique de la fondation. On peut aussi l’aider en réservant des activités par son intermédiaire (les commissions sont reversés à l’association) et en dormant dans ses habitations à louer (greniers à riz). Une femme en or !

Une musique à écouter ?

Sur les plateformes de musique en ligne ou sur les marchés balinais, on trouve des musiques de legong. Réécoutez-les à la maison. Vous aurez tout de suite le sentiment de retrouver l’ambiance de votre séjour à Bali !

Un livre à emporter avec soi ?

On voit partout L’homme qui voulait être heureux (Pocket) de Laurent Gounelle. De quoi donner envie de se ressourcer à Ubud et d’y trouver la sagesse. Il est souvent à disposition dans les bibliothèques des guesthouses sur place.

La spécialité locale à goûter absolument ?

Le nasi goreng, sans aucun doute. Rien que pour la petite sauce à la cacahuète… un régal !