Bonjour à tous,
Vous trouverez ci-dessous le résumé de notre séjour d’une semaine en Provence du 16 au 23 octobre 2021. Nous étions basés à Cassis dans un appartement en retrait du bord de mer, mais à dix minutes à pied seulement du port, bénéficiant d’une vue imprenable sur le cap Canaille.
Vue sur le cap Canaille depuis la plage de Cassis
Notre objectif principal était de randonner à la journée dans le parc national de Marseille à La Ciotat en passant par Cassis et de passer en revue les plus emblématiques des calanques de la région.
Mais auparavant commençons par explorer les abords immédiats de Cassis en enchaînant deux parcours de randonnée pour former une grande sortie de près de 6 heures, à travers bois et vignoble cassidains, depuis la couronne de Charlemagne jusqu’au mont Gibaou. Depuis les hauteurs, nous découvrons des vues panoramiques aussi bien vers l’Est, le massif des Calanques jusqu’au sud de la rade de Marseille, que vers l’Ouest, La Ciotat et même au-delà. Nous avons là un aperçu général de notre programme de la semaine.
Vue sur Cassis et les calanques depuis la couronne de Charlemagne
Rentrons à présent dans les détails et dans les calanques, à commencer par les plus proches de notre lieu d’hébergement, à savoir Port-Miou, Port-Pin et En-Vau. Passons sur la première que nous reverrons quelques jours plus tard et intéressons-nous aux deux suivantes. Port-Pin avec sa plage de sable et galets, ses eaux transparentes, lovée dans une belle pinède, est très séduisante. Sa voisine En-Vau, avec ses eaux couleur Caraïbes, est tout simplement renversante. Pas étonnant qu’elle attire autant de monde !
Quant à Port-Miou, même si à première vue on ne retient de la calanque que son aspect zone de mouillage, l’histoire des lieux, liée à l’extraction de la pierre dans ses carrières, est intéressante à découvrir au fil d’un sentier de découvertes en hommage à Saint Exupéry et à son Petit Prince.
Calanque d’En-Vau
Calanque de Port Miou
Des calanques, il en est encore question quelques jours plus tard, oui, mais cette fois celles plus proches de Marseille. L’accès aux calanques de Morgiou et Sugiton se fait en principe depuis le parc de stationnement de l’université de Luminy. Mais comme nous y étions hors saison (après le 3 octobre), nous avons pu aller jusqu’à Morgiou en voiture. De là, nous avons grimpé vers le col de Morgiou puis sommes descendus dans la magnifique calanque de Sugiton, nichée entre la falaise des Toits et l’Aiguille de Sugiton, reconnaissable à son îlot rocheux du Torpilleur. Nous y avons profité d’une tranquillité inhabituelle de même qu’à Morgiou où nous avons été les seuls sur la plage. Un privilège rare !
De Morgiou nous avons pu (car hors saison) poursuivre en voiture jusqu’à la calanque de Sormiou, une calanque qui nous a moins séduite, sans doute en raison de la météo un peu moins lumineuse, ce jour-là.
Calanque de Sugiton
En revanche, nous avons largement plébiscité la randonnée suivante, au départ de Callelongue, une calanque au bout d’une route en cul-de-sac, une sorte de bout du monde à deux pas de Marseille. Depuis cette destination, le parcours le plus populaire consiste à relier Callelongue à Marseilleveyre. Mais pour s’en mettre plein les yeux, trois possibilités d’extension s’offrent aux marcheurs. La première procure une série de vues inégalables depuis le sémaphore de Callelongue situé à 169 mètres au-dessus de la mer. Le deuxième détour permet de remonter le vallon de la Mounine pour y découvrir un cirque rocheux spectaculaire, à l’écart de la foule. La troisième option consiste à prolonger la randonnée au-delà de Marseilleveyre jusqu’à la calanque de Podestat, un véritable bijou dans un bel écrin de calcaire. L’ensemble se déroule dans un décor grandiose !
Dans le vallon de la Mounine
Calanque de Podestat
Si toutes ces excursions se sont faites à l’ouest de Cassis, il y a également des sites intéressants en allant vers l’Est et La Ciotat. Les paysages y sont néanmoins un peu différents. En effet, la géologie de ce massif se compose en grande partie de grès calcaires bruns et de galets siliceux d’origine fluviale (poudingue) qui lui donnent une couleur ocre, très éloignée du blanc calcaire des calanques. Nous en ferons la constatation au fil de la journée en découvrant, tour à tour, l’arche naturelle de Terrevaine, le belvédère du parc du Mugel, le point de vue depuis la chapelle Notre-Dame sur le cap du Bec de l’Aigle. Partout la couleur ocre prédomine.
Arche de Terrevaine
Cap du Bec de l’Aigle
« Qui a vu Paris sans voir Cassis n’a rien vu », écrivait Frédéric Mistral. Grâce à ce séjour, voilà qui est fait !
Mais nous ne voulions pas quitter la région sans jeter un coup d’œil à Marseille, au Vieux-Port ainsi qu’à la nouvelle façade portuaire baptisée « Euroméditerranée » dont font partie à la fois le fort Saint-Jean (datant du XIIe siècle) et le très contemporain MuCEM. Une synthèse réussie entre histoire et modernité, entre Europe et Méditerranée.
Vue sur Marseille depuis le fort Saint-Jean
C’est sur ce symbole fort que se clôt notre séjour dont nous revenons avec des souvenirs plein la tête, de criques aux eaux turquoise, de plages de sable ou de galets, de hautes falaises blanches, de cabanons colorés mais aussi d’odeurs humées au gré de nos balades, senteurs de pin, de salsepareille, de garrigue et d’embruns. Une véritable cure de Jouvence à l’aube de l’hiver !
Vous trouverez un récit plus détaillé avec davantage de photos dans la version publiée sur notre site (voir lien ci-dessous). Vous y trouverez aussi toutes nos autres destinations, en France, en Europe et ailleurs.
https://sites.google.com/view/fabuleux-voyages-provence/accueil-provence
Bonne lecture et d’avance, merci de nous avoir lus
Krikri et RV