problème d'intégration et recherche de travail à Berne

Forum Suisse

bonjour,

Je vis actuellement a berne depuis 2 ans et suis arrivée pour la première fois en suisse il y a un peu plus de 3 ans . Je me suis rendu dans la ville de berne par amour pour un bernois avec lequel j’ai eu un enfant.

Cependant , je n’arrive toujours pas à m’intégrer , à m’adapter à la langue, et je ne comprends pas vraiment ce qu’il faudrait que je fasse pour finalement être acceptée!!

D’autant plus que je n’arrive pas à trouver d’emploi stable depuis tout ce temps et que nous avons des difficultés à joindre les deux bouts.

J’aime beaucoup ce pays, pour la tolérance qu’on y trouve et l’ouverture d’esprit mais malheureusement il y a toujours un mur que je n’arrive pas à franchir car les personnes que j’ai rencontré sont conservatrices et sont, certes, prêtes à m’aider tant que je n’entre pas dans leur cercle privé. Et je commence à m’impatienter d’être toujours considéré comme une pièce rapportée.

Pour le travail, la priorité est accordé au Suisses, je peux le comprendre, puis au européens, puis aux autres après un certain laps de temps. Mais j’ai vraiment l’impression de ne pas avoir ma place ici.

Mon fils est pourtant de double nationalité, et je suis sa mère, mais je n’ai pas le droit à une telle reconnaissance.

Comment faire pour réussir à m’intégrer, et à trouver du travail sans passer pour la voleuse intéressée par les salaires suisses?

merci de bien vouloir me répondre si vous avez des conseils à me donner ou si vous êtes dans une situation similaire.

Je dirais d’envisager de déménager dans le canton de Fribourg qui est plus Francophone et aussi Bilingue et certainement plus tolérant.

Pour votre mari, ce qui va changer seront ses déplacement vers Berne pour son travail.

Pour Vous, vous supprimez la barriére de la langue.

Je ne connais pas votre age, si vous avez plus de 25 ans, vous pouvez faire un apprentissage adulte de 3 ans avec une rénumération de + de 3000 net / mois pour réaliser une reconversion ( ça coute rien ou presque de former un adulte en apprentissage pour une entreprise, pris en charge par l’état ).

Non, pour le travail il n’y a pas vraiment de différence entre Suisse et Francophone, la langue peut être une barriére…( votre cas ) .Aprés ce sont les compétences et formations qui font la différences.

Bon, Fribourg est l’un des cantons ayant le taux de chômage le plus bas de Suisse.

Langue Alémanique, depuis 15 ans je n’y arrive pas aussi et pourtant je travaille pour une entreprise de St Gall et eux qui se sont adapté au Français et leurs Français comme salariés en Romandie ( nous avons des documents en Français…et etc…).

Preuve, ma firme vient de recruter un 2ème Français et c’est moi qui ait fait sa formation en Français ( mandat de ma direction Alémanique).

La semaine derniére, l’entreprise de Zug que j’avais envoyer balader il y a 6 ans a repris contact avec moi pour avoir de mes nouvelles…et éventuellement

disponible ( pas disponible…).

Donc faire un choix stratégique en déménageant vers le canton de fribourg.

A Châtonnaye ( FR ), il y a des logements de libre, Berne est à 30 mn en voiture ou par le train depuis Romont

Boulot, la Glâne ( région de Romont ) ou la Broye ( Payerne et autres…petites villes de la région ) sont en plein essort…et ça parle Français…

Dite moi votre formation…et le job actuel de votre mari.

Laurent

Avant tout, je tiens à vous remercier pour votre réponse que je n’ai pu voir qu’aujourd’hui! (plus d internet pendant un long moment)

Pour ce qui est de changer de canton, nous y avions déjà pensé, mais
c’est assez difficile du fait que mon mari est cuisinier et qu’il n’a
pas vraiment d’horaires réguliers, surtout tardif ( souvent après 00h/
00h30), et il tient vraiment à conserver son poste dans son restaurant.

En ce qui me concerne, je n’ai pas de très grande formation, je suis
encore jeune 24 ans, je ne possède qu’un DEUG en langue étrangère (
espagnol, portugais anglais, malheureusement pas allemand) ce qui
correspond à 2 années de licence. J’ai tenté de finir ma licence dans ce
domaine, à Fribourg, mais cette formation n’existe pas en suisse, et il
m’aurai fallu tout recommencer à zéro dans une filière qui ne plaisait
pas.

J’ai finalement opter pour des études à distance, en architecture et
design d’intérieur dans une école de Nyon, ce qui me permet d’avancer un
peu, et de continuer à m’occuper de mon fils , en revanche ça n’a
aucune influence positive sur le compte en banque, au contraire c’est
assez couteux.

D’un autre côté je me sens rassurée d’apprendre que même les suisses romands sont confrontés aussi aux problèmes de la langue! Mais en général, les personnes que j’ai rencontré jusqu’à lors sont très modestes, car celles qui m’ont dit n’avoir qu’un niveau moyen en français (par exemple) ont toujours pû tenir des conversations plus que banale, ce qui était loin d’être mon cas. C’est aussi pourquoi il m’est difficile d’évaluer mon propre niveau!

En tout cas merci pour votre aide, le système de reconversion professionnelle est intéressant même si je ne pas en profiter pour le moment apparemment, mais c’est toujours bon à savoir dans tous les cas! Je tâcherai au mieux de me rapprocher de Fribourg, cela ne pourrai être que bénéfique!

Salutation et merci!

Le canton de Fribourg, c’est la banlieue de Berne.

Les Francophones n’ont pas de soucis d’intégration dans le canton de Fribourg, c’est aussi vrai pour les Germanophones.

Job, pourquoi ??? ne pas vous faire connaître dans le domaine des langues et de travailler dans le domaine de la formation ( école de langue = école Migros par exemple…Inlingua aussi et autres…agence de travail temporaire…).

Autre piste : la garde d’enfants à domicile comme " maman de jour " pour des parents Francophones, Hispanisan…Anglophone sur Berne…il doit y avoir de la demande…( ambassades étrangéres ).

Globalement. je dirais : il faut éviter de mettre des facteurs limitants.

En 1996, je suis arrivé un peu par hasard ( offre d’emploi internationale ) et je n’aurais jamais pensé être en Suisse, ni de travailler pour une firme du canton de St Gall depuis 8 ans.

En 2001, nous avons aussi crée une structure d’accueil de la petite enfance, mon épouse a crée son emploi.

De toute façon l’avenir est devant vous…

Je vous remercie encore une fois de vos conseils!

Je vais franchement commencer à élargir mes recherches, même si je sais bien que “qui ne tente rien n’a rien” il est tout de mêlme difficile de se lancer et postuler dans des domaines où l’on a pas forcement de formation ou même de diplômes, d’autant plus lorsqu’on ne sens pas forcement alaise avec la culture et les habitants.

Je me suis également rendu compte que les CV français et suisse n’étaient pas vraiment les mêmes, je pense donc revoir mon CV et postuler dans différents domaines, notamment dans les écoles de la migros ( je n’y avais pas du tout pensé).

En vous remericant encore je vous souhaite une bonne continuation.

La première des choses, c’est de ne plus avoir la religion du diplôme, religion typiquement française.

Les diplômes, en dehors de professions fortement réglementées (médecine, pharmacie, enseignement, …) ont une importance relative en Suisse. Ce qui compte surtout c’est ce que le postulant sait faire, son expérience dans le poste sollicité, etc. Il est également utile pour le premier emploi, le recruteur se fait une idée de ce que sait (mais pas ce que sait faire) le candidat. Mais au dela de ce premier emploi… En revanche le recruteur hésite rarement à prendre des renseignements chez un employeur précédent.

À titre anecdotique, l’un des meilleures responsable des finances que nous ayons eu dans le canton de Genève, n’avait strictement aucun titre universitaire, mieux (ou pire, MDR), il n’avait jamais terminé un apprentissage d’employé de commerce. Cela ne l’avait pas empêché de faire un belle carrière, dans le domaine privé pour commencer, puis politique par la suite.

Je suis bien d’accord au niveau de l’importance excessive que nous accordons aux diplômes, cependant, c’est vraiment la première fois que je m’en sens concernée!

Jusqu’a maintenant j’ai toujours su trouver des postes dans des domaines dans lesquels je n’ai aucune formation, et j’ai toujours réussi à mettre en avant mes qualités! Tous mes employeurs, jusqu’a aujourd’hui, ont toujours étés satisfaits de mon travail (sauf un que j’ai quitté cause de harcelement moral).

Cependant j’éprouve beaucoup de dificulté aujourd’hui de part cette distance qu’il y a entre employeur et employé. Je n’ai pas réussi à obtenir d’entretien ou de rendez vous, car toujours recalée comme: “désolé mais vous ne correspondez pas à nos critères” sur simple envoi de candidature.

J’avais également envoyé nombre de lettre à la ville de fribourg pour des

postes d’assistante ou de secrétaire , pour lesquels j’ai déjà un peu d’expérience mais surtout beaucoup de connaissances et de qualités.

Seulement, on me fait souvent remarquer que je n’ai pas de diplôme.

Je connais peu de monde à berne mais on m’a tout de même fait remarquer l’importance du réseau social dans ce pays, beaucoup d’amis de mon mari m’ont avouer avoir aobtenu leur poste par “piston”.

Même si je ne doute pas pourvoir trouver sans il me semble quand même un peu plus dificile d’arriver à mon objectif.

Quoi qu’il en soit, tous vos conseils me seront bénéfiques et je vous en remercie.

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