Bonjour à tous ! Je suis de retour d’une semaine à Lanzarote (du 25 janvier au 1e février) en solo où j’ai passé un séjour très agréable, par une météo très chanceuse (soleil, douceur voire chaleur en fin de séjour, parfois venteux). Le forum m’a aidé à organiser ce voyage, j’ai envie d’en faire profiter à d’autres futurs voyageurs. Certes, il n’y aura rien d’inédit par rapport à d’autres récits qu’on peut trouver sur ce forum, mais je pense que c’est bien de donner un avis supplémentaire sur cette très jolie île.
25 janvier :
Départ très tôt du vol Toulouse-Lanzarote par la compagnie Volotea. 100€ l’aller-retour (sans bagage en soute). J’ai tout réussi à caser dans mon bagage cabine à taille règlementaire. Trajet ponctuel et sans histoire. Arrivée à 9h30 heure locale sous un beau soleil. L’aérogare est noire de monde, je suis surpris, on se croirait en août. Je récupère la voiture de location à l’agence Cicar (vraiment bien, merci le forum !). Quand on réserve par Internet ils ne prennent pas l’empreinte de la carte bleue, on paie directement au guichet. Par contre, file d’attente longue devant le guichet (apparemment cette agence à la côte). Pas grave, je ne suis pas pressé. J’ai réservé pour 130€ une Fiat 500.
Je récupère le véhicule qui n’est pas tout neuf (30000 km au compteur et quelques petites bosses et rayures) mais sinon rien à redire. Je sors de l’aéroport et je me dirige vers l’Ouest de l’île en direction de Playa Blanca, où je séjourne les 3 premières nuits. Pas mal de monde sur la route LZ2, route en très bel état. Les paysages sont très dépaysants : c’est aride, les maisons sont toutes blanches et cubiques, la végétation est composée de palmiers et cactus. Je ne sais pas pourquoi, j’ai pensé à la Tunisie.
Après avoir passé le village de Yaiza, le paysage change et devient nettement plus volcanique. La route est posée sur un champ de lave noire.
Le check-in de mon hébergement n’est qu’à 15h, j’ai le temps de faire des visites. Je quitte la LZ2 et je récupère la LZ703 en direction de El Golfo. La route est magnifique, tortueuse au milieu de la lave, l’océan d’un côté et des cônes volcaniques colorés de l’autre, c’est très sauvage !
Premier arrêt au mirador des Salines de Janubio : joli mais rien de particulier. Puis plus loin, un autre arrêt au site de Los Hervideros (grand parking bien signalé sur la gauche) : très jolies falaises basaltiques noires qui combattent avec l’océan en formant des grottes, un petit chemin agréable pour visiter le site.
Par contre, beaucoup de monde, ça me surprend en cette fin janvier où je m’attendais à me retrouver plus ou moins seul.
Encore plus loin je rejoins le joli petit port tout blanc d’El Golfo. Je me gare et je me dirige par un chemin court de 5 minutes menant au site de la Playa de Los Ciclos et sa célèbre lagune verte.
Pas mal de monde encore une fois. Ce coin est très beau. Par contre, ce n’est pas la bonne heure pour les photos, le soleil est juste en face, il faut éviter donc de venir le matin.
Je ferai de belles photos quand je reviendrai dans 2 jours en fin d’après-midi dans ce lieu qui vaut le coup.
Route dans l’autre sens. Je prends la direction de Playa Blanca par la LZ701 parallèle à la LZ2 et beaucoup plus déserte.
J’arrive rapidement à Playa Blanca (les distances ne sont jamais longues). Je me gare dans un grand parking près du centre, et je me dirige vers le front de mer.
Playa Blanca est très touristique, un peu artificielle, mais je trouve que c’est agréable, c’est tout blanc, les bâtiments sont bas, et la promenade touristique est très sympa à arpenter.
Encore en vêtement d’hiver, j’ai vite très chaud sur ce passage maritime rempli de boutiques, restos, bars.
Je marche vers l’ouest avec cette agréable sensation d’avoir été parachuté instantanément de l’hiver à l’été. Il y a beaucoup de monde, l’ambiance estivale est là.
Arrêt à un petit snack (croque-monsieur). Je poursuis la marche jusqu’à la jolie Playa Flamingo (qui sera la plage la plus proche de mon hébergement).
Je reprends la marche dans l’autre sens vers l’Est et je rejoins l’autre plage principale de Playa Blanca, la Playa Dorada, jolie aussi.
Le passage continue loin, c’est très étendu, et je trouve l’environnement touristique très agréable et reposant. Je traîne un peu et je fatigue beaucoup, un peu aussi à cause du vol très matinal qui m’a fait lever aux aurores.
Je rejoins la voiture et me dirige vers mon hébergement, Elba Lanzarote Royal Village Resort (271€ les 3 nuits en demi-pension). Pas trop mon trip en général ces villages-vacances tout compris, mais j’ai honte d’avouer que j’ai adoré cet endroit : pas démesuré, jolie piscine, bungalows blancs, végétation luxuriante, personnel sympa. Le seul petit inconvénient est qu’il est un peu excentré et que la plage se rejoint en un quart d’heure de marche (ce n’est pas non plus insurmontable).
Installation dans un très joli studio bien décoré avec grande terrasse, je m’y sens très bien. Le reste de la journée : repos au bord de la piscine (chauffée à 24/25°c - très agréable baignade !), repos chambre et buffet du soir (du choix à en perdre la tête). Coucher tôt.
26 janvier :
Lever tôt, le buffet du petit-déjeuner est excellent. Pas mal de monde dans ce village-vacances mais ce n’est pas non plus complet, donc c’est sympa.
Ce matin je ne traîne pas car je vais aller visiter le parc de Timanfaya. Pour éviter la foule, je préfère arriver tôt. Le temps est dégagé. Il faut une petite demi-heure de route entre Playa Blanca et le parc. La voiture quitte la LZ2 et rejoint la très belle route LZ67. Le paysage volcanique est magnifique. Je longe le camp de dromadaire à gauche. Par moment le paysage me fait penser à l’Islande.
Sur la gauche se trouve l’entrée du parc de Timanfaya, symbolisé par la statue du diablotin en bois célèbre.
Juste 3 voitures devant la barrière. Je paie rapidement l’accès au gardien (12€) et je roule jusqu’au parking officiel du restaurant El Diablo. Encore peu de monde à cette heure-ci. Je monte dans le bus qui fera son tour de 35 minutes à travers le parc (seule alternative poosible). J’ai suivi les conseils du forum et je me suis installé à droite du bus en choisissant la vitre la plus propre possible pour mieux voir.
Le bus quasi plein, c’est parti pour la découverte ! Les paysages lunaires sont spectaculaires. Et en effet c’est bien du côté droit du bus qu’on a droit aux plus beaux panoramas. Pas facile de faire des photos à travers la vitre (pensez à coller l’objectif contre) mais finalement certains clichés restent corrects.
Alors, frustrant ou non ? Finalement, pas trop. On comprend pourquoi ils veulent garder l’endroit intact. Sentiers de randonnée ? Des inconscients sortiraient des chemins balisés et jetteraient des détritus. Un bus ouvert sur l’extérieur ? Des inconscients jetteraient des détritus par dessus bord. Bref, tant mieux et un peu dommage à la fois.
Après la visite en bus, il y a des petites attractions sympas : buisson qui prend feu, le geyser, les grillades qui cuisent au dessus d’un puits de chaleur volcanique. Le poulet était appétissant mais trop tôt pour déjeuner.
Je quitte la zone payante vers 11h. Finalement pas tellement plus de monde à la barrière que quand je suis venu. Je poursuis la route LZ67 vers le nord et peu de temps après je trouve le chemin d’entrée pour la randonnée de la Caldera Blanca (libre et gratuite !). C’est un chemin de quelques centaines de mètres un peu avant l’entrée du village Mancha Blanca. Je me gare et c’est parti pour une randonnée de 3 à 4h très sauvage à travers le champ de lave, l’ascension du plus grand cratère de l’île, en faire le tour avec un panorama merveilleux sur le parc Timanfaya et l’île. Pas de difficultés majeures. Assez fréquentée. N’oubliez pas de l’eau et un petit sweat, il y a un petit vent frais au sommet.
La balade était magnifique, très complémentaire avec Timanfaya, et peut combler peut-être la frustration de la visite en bus (même si je la recommande). Je crois que c’est une bonne idée de faire ces deux activités la même journée.
Retour tranquille à Playa Blanca, il est 14h. Arrivée au village-vacances, je décide d’aller me reposer à la plage. Playa Flamingo à un quart d’heure de marche est la plus proche. Achat d’un sandwich dans un petit supermarché et dégustation sur le sable. Moment paisible. Pas de baignade toutefois, l’air est plutôt frais.
Retour chambre, piscine et buffet pour clore agréablement cette belle journée.
27 janvier :
Nouvelle journée qui commence à Lanzarote. La matinée va être volcanique avec 2 petites randonnées de prévues (beaucoup plus courtes que celle de la Caldera Blanca faite la veille).
En voiture, je prends la route LZ702 qui part nord-est en passant par le village de Femes (jolie route sinueuse). Plus loin, au rond-point, je prends une auto-stoppeuse allemande (d’un certain âge et au look hippie) je l’emmène à Teguise (c’est pas loin). Je traverse via la route LZ30 la belle vallée de La Geria avec son paysage caractéristique de vignoble volcanique (j’y reviendrai demain). Après avoir déposé ma passagère, je reviens sur mes pas et je prends la route LZ56 qui part vers le nord pour le but de ma matinée.
Très vite, je trouve le parking de la randonnée du volcan El Cuervo. La randonnée dure 1h et consiste en un tour du volcan avec la possibilité d’entrer dans le cratère. Balade facile et très fréquentée, sympa à faire.
Quasiment en face de la route à peine plus au nord, une autre randonnée est proposée, celle de la Montana Colorada, qui dure 1h aussi. Elle consiste à faire le tour du volcan. La caractéristique de ce volcan est de présenter une pente de couleur rouge (d’où son nom) assez spectaculaire. Encore une belle marche facile et sauvage. Moins de monde que la première.
J’en ai fini avec les volcans de Lanzarote !
Retour à Playa Blanca, il est près de midi. Il fait un temps magnifique, ça tombe bien car cet après-midi, c’est plage, et pas n’importe laquelle, la plage de Papagayo, située à l’est de la station balnéaire (la proximité cette plage est l’une de mes raisons pour laquelle je souhaitais séjourner à Playa Blanca). Pour y accéder, il faut marcher un peu. Avec la voiture, je me dirige tout à l’est de Playa Blanca, proche du début du chemin qui mène à Papagayo. Il existe un chemin carrossable qui y mène directement, mais le trajet à pieds doit être sympa car jusqu’à Papagayo, il y a une succession de jolies plages. Le paysage est magnifique, sauvage et désertique, pourtant tout proche de la station balnéaire. Le chemin est sablonneux et les belles plages quasi désertes se succèdent (playa Mujeres, playa del Pozo).
Après une quarantaine de minutes de marche, j’atteins la magnifique plage de Papagayo, un bel arc de cercle de sable fin avec l’océan turquoise, fermé par deux falaises. L’endroit est très photogénique et finalement pas trop de monde sur le sable. J’y reste un bon moment. Il y a un petit air frais, donc pas de baignade (juste les pieds) .
Retour vers la voiture, avec de nouveau 40 minutes de marche. Pourtant loin d’être fatigué, j’ai envie de retourner à El Golfo (qui n’est d’ailleurs pas loin de Playa Blanca), la lumière de fin d’après-midi doit être sympa sur le site. Je retourne sur le site du Lago Verde (déjà vu il y a deux jours) et la lumière est nettement plus sympa pour les photos. Cet endroit est vraiment joli, ce mélange de couleur, le petit port d’El Golfo donne envie de s’y installer. Je sens que je suis dans de meilleures dispositions qu’il y a deux jours où je débarquais de l’avion un peu fatigué du voyage. Là, je me sens bien, comme acclimaté à l’île.
Retour vers l’hôtel avec un petit arrêt aux Salines de Janubio.
Je termine cette belle journée par un peu de piscine de l’Elba. Dernier buffet du soir, ça va me manquer.
28 janvier :
Je quitte l’Elba Village avec un petit pincement au coeur, j’ai beaucoup aimé cet endroit. Aujourd’hui je fais diverses excursions avant de rejoindre Costa Teguise, où j’y reste aussi 3 nuits.
Je quitte Playa Blanca par la LZ702 qui passe par Femes, puis la LZ30 qui traverse la vallée de la Geria. Premier arrêt à la bodega la Geria. L’heure est trop matinale pour déguster des vins, mais depuis la terrasse on peut prendre de jolies photos sur le paysage très particulier du vignoble avec ces formes géométriques caractéristiques.
Un peu avant Teguise, je tourne à gauche sur la LZ20 en traversant de jolis villages blancs (Mozaga, Tao, Tiagua) puis à droite la LZ401 qui mène au petit port de Caleta de Famara. Un endroit hors du temps avec ses rues ensablées, son petit port tranquille tout blanc. Le village n’est pas mort pour autant, pas mal de bars ouverts ainsi que des boutiques de surf, car il semble que Caleta soit la mecque des surfeurs. Plus loin, sur la belle plage de Famara, beaucoup de surfeurs et d’apprentis surfeurs, qui donne à ce lieu un côté décontracté à la californienne, avec l’ambiance qui va avec.
Je prends ensuite la direction du village de Teguise. Je me gare et je pars en visite. Village très mignon et coquet, belle église, très belle place, des basses maisons proprettes et blanches qui rappelle un peu l’Andalousie. Plutôt touristique.
Je poursuis ma route par la LZ404 qui passe par le village de Teseguite. Après quelques kilomètres après sur cette route, le site ruiniforme de Stratified City qui semble intéressant, mais je ne m’y arrête pas. Ces formes d’érosion ont l’air photogéniques. Je récupère la LZ1 et je trace plein nord. Au niveau du village d’Arrieta, je bifurque sur des routes secondaires LZ201 puis LZ203 jusqu’au port d’Orzola. Le paysage est très joli et cette route très sympa à arpenter. A l’approche d’Orzola, le paysage devient plus vert (vignes et culture de l’aloe vera).
A Orzola je tourne à droite sur la LZ1. La route est très belle, traverse un immense champ de lave. Quelques kilomètres plus loin se trouve le lagon de Caleton Blanco. L’entrée du parking sablonneux n’est pas indiquée. La plage de sable doré, le basalte noir, le lagon turquoise, cela donne un joli ensemble. Un peu trop de monde à mon goût toutefois, et le lagon ne donne pas trop envie de se baigner quand même, de toute façon l’eau ne monte pas plus haut que les genoux.
Plus loin sur la route (quelle belle route!) se trouve une autre plage, la Caleta Del Mojon Blanco. Coup de coeur absolu du lieu, c’est magnifique : sable blanc, roche noire, océan agité avec des teintes turquoises. L’endroit est très calme, j’adore. Je m’y installerais bien sur ce sable fin, surtout qu’il y a de la place. Une autre fois peut-être.
Je roule vers le Sud, cette LZ1 avec l’océan d’un côté et le champ de lave de l’autre. En prime un temps magnifique sans vent. Au niveau du village de Mala, je prends la direction du Jardin de Cactus à Guatiza. Il est près de 13h quand j’entreprends la visite, l’entrée n’est pas très chère (entre 5 et 6€). Pas trop de monde à cette heure. C’est très sympa, joliment agencé ! Beaucoup de cactus de toutes sortes, très photogéniques, une visite agréable d’une heure. Je le conseille.
Direction Costa Teguise, une station balnéaire touristique où j’y reste 3 nuits. Il est encore un peu tôt pour le check-in de 15h. J’ai loué un appartement à Camel’s Spring, proche de la playa Bastian. Je me gare en face de l’établissement et je vais déjeuner à un restaurant proche de là, le Aulaga Casa Felix. J’ai pris des croquettes de poulet avec une salade. La boisson fraîche était agréable. Il fait très chaud, le ciel est bleu, content d’être ici. Le quartier où je vais résider est très fleuri et accueillant. Un parfum de vacances d’été.
A 15h je récupère les clés. L’appartement est grand et bien équipé. Un peu déçu d’être au rez-de-chaussée. De la terrasse j’aperçois un bout de l’océan. Après cette journée de découverte, repos mérité à la plage. Je me dirige à pieds vers la jolie plage de Jablillo aux belles couleurs turquoises. Pour la première fois depuis le début de mon séjour, je me baigne dans l’océan. L’eau est fraîche mais loin d’être désagréable.
Retour à l’appartement, puis en quête d’un supermarché pour faire des courses alimentaires (pas de buffet ici!). Soirée tranquille après cette superbe journée.
29 janvier :
Aujourd’hui c’est randonnée ! Le temps est splendide. Après un bon petit déjeuner à l’appartement, je récupère la voiture et je repars direction nord : LZ1 puis LZ10 au niveau d’Arrieta. Peu avant le village d’Haria, je bifurque à droite, traverse le village de Maguez. Un peu avant le village de Yé, je tourne sur la route étroite LZ202. Quelques centaines de mètres plus loin, un petit chemin sur la gauche mène à un petit parking pour la randonnée del Camino de los Gracioseros (pas du tout indiqué, je me suis repéré grâce à Google Maps). Superbe vue d’en haut, on domine toute l’île de la Graciosa. C’est un sentier en zig-zag qui descend le long de la falaise et mène jusqu’à la Playa Del Risco. Ma voiture est toute seule sur le parking, et j’entreprends la descente, il est près de 10h. Le trajet n’est pas difficile, et au bout d’une heure j’atteins cette plage magnifique et complètement déserte située en face l’île de la Graciosa, il n’y a personne d’autre ! Par contre, il y a du vent, mais je m’installe derrière une dune et autour de protections circulaires en roches volcaniques qui coupent le vent. Bronzette en solitaire, d’une tranquillité absolue. Un moment super ! La plus belle plage de l’île pour moi à égalité avec Papagayo.
Puis il faut bien remonter, la remontée n’est pas aussi difficile que je l’aurais cru. Je croise pas mal de gens qui se dirige vers la plage, j’étais le premier. Après une heure de remontée, je retrouve la voiture.
Je poursuis l’étroite et panoramique route LZ202 délimitée par des murets en pierre vers le nord jusqu’au célèbre Mirador Del Rio, haut lieu touristique. Je me gare sur le parking principal, et à pieds je redescends quelques dizaines de mètres sur la route pour prendre des photos de cette superbe vue, quasi-identique au mirador officiel payant. Le vent est violent et je m’agrippe à mon smartphone pour pas qu’il s’envole.
Je redescends la route direction le village d’Haria située dans une jolie vallée pleine de palmiers, un côté exotique et joliment photogénique. Visite du village très mignon et élégant avec tous ces palmiers et bougainvilliers en fleur. J’ai déjeuné en terrasse sur une place ombragée et allongée dans un resto sympa. J’ai mangé un tajine. Ca fait du bien après l’effort de ce matin.
Je récupère la voiture et je continue vers le sud la route LZ10 qui monte en lacet. Le but est de prendre de la hauteur pour admirer la vallée d’Haria et tous ses palmiers. Le mirador officiel est payant (décidément!) au bar Los Helechos. En redescendant la route, on a des points de vue sur la vallée qui sont tout aussi jolis (et gratuits). J’aime beaucoup ce village et sa vallée, ça doit être sympa d’y dormir quelques nuits (même s’il n’y a pas de plage). On se croirait dans une oasis.
Retour à Costa Teguise, et plage. A pied depuis l’appartement je me dirige vers la plage principale de la station balnéaire : la playa de las Cucharas, très jolie plage partagée en deux par une digue, la partie familiale et bondée à gauche, et tranquille à droite. En effet ce côté droit est plus agité au niveau de la mer (donc, pas top pour les enfants, donc beaucoup moins fréquentée). Très agréable moment de bronzette sur le sable fin et baignade dans l’eau un peu fraîche mais qui fait du bien par cette chaleur (dire qu’on est fin janvier).
Tout comme Playa Blanca, Costa Teguise est une station balnéaire fabriquée quasi-uniquement pour les touristes. Elle n’est pas quand même pas dénuée de charme, même si je préfère Playa Blanca, mais elle est loin d’être désagréable et ses plages sont sympas. En tout cas, contrairement à Playa Blanca un peu excentrée, Costa Teguise est très bien pour rayonner aux quatre coins de l’île. Soirée tranquille.
30 janvier :
Aujourd’hui est une journée qui me tient à coeur, car je vais la passer sur l’île de la Graciosa au nord de Lanzarote. Je suis très content car la météo annoncée est magnifique !
Je me lève tôt, petit-déjeune, et je me rends en voiture au port d’Orzola au nord de l’île par la LZ1, une demi-heure de route. Sur le chemin, j’en profite pour faire le plein de la voiture (pas cher le SP95 à 1,08€ le litre). Arrivé à Orzola (qui a l’air sympa, comme la plupart des villages de l’île), je me gare sur un parking gratuit et je me dirige vers le petit port, d’où partent les ferries pour aller sur l’île de la Graciosa. J’achète un ticket aller-retour (26 €, pas donné quand même) avec la compagnie Biosfera pour un départ à 9h. La traversée dure 25 minutes. Un pur délice cette traversée, un petit vent marin doux sur son visage, un parfum de vacances et d’évasion. Peu de monde sur le bateau.
Arrivée sur le petit port de l’île de Caleta De Sebo, tout blanc aux rues ensablées. Sentiment intense de tranquillité et de lointain. Pour se déplacer sur l’île, on peut se déplacer soit en vélo (qu’on peut louer) soit en taxi 4x4. L’île n’ayant pas de dimensions gigantesques et que j’ai toute la journée devant moi, je décide de tout faire à pied.
Pour la première marche, je décide d’aller à la plage de Las Conchas au nord-ouest de l’île. Il me faut une heure pour l’atteindre par un chemin qui traverse l’intérieur aride. Magnifique et grande plage atlantique de sable fin. Pas un brin de vent, presque personne. Belles séances de bronzette et de trempage de pied dans l’écume blanche en observant les belles vagues émeraudes .
Retour sur le port, une autre heure de marche. Je m’arrête dans le petit supermarché Coviran pour m’acheter boisson et sandwich, que je déguste sur le port.
Puis, toujours à pieds, direction l’Ouest de l’île en longeant le littoral pour aller sur l’autre plage fameuse de l’île, la playa de La Francesa. Pour l’atteindre, il faut une grosse demi-heure de marche, en marchant essentiellement sur du sable, ce qui fatigue vite. Mais le paysage sauvage est vraiment splendide. J’atteins cette longue plage aux eaux cristallines avec la silhouette de la montagne volcanique Amarilla en toile de fond, un joli spectacle ! Quelques bateaux mouillent sur la baie en face de la plage. Je me dirige tout à gauche de la plage, partie la plus tranquille qui donne vraiment envie de s’installer et de piquer une tête dans l’eau turquoise.
Avant je fournis un dernier effort de dix minutes de marche supplémentaire pour aller voir la très belle petite plage de Montana Amarilla au pied du volcan. Elle fait drôlement envie, il n’y a presque personne dessus.
Après hésitation, je reviens sur la playa de La Francesa et je m’installe délicieusement. J’ai très chaud, je me jette à l’eau si attirante par ses couleurs. C’est frais mais que ça fait du bien !
Instants de grâce et de sérénité sur cette plage magnifique qui se vide petit à petit de ses occupants. Je me sens complètement ailleurs, déconnecté de tout, abandonné de toute pensée négative. Un de mes meilleurs moments du séjour.
Hélas, tout bonne chose a une fin, il faut bien quitter cette plage. Je retourne au port, à court d’eau. Arrivé, je retourne au supermarché et je m’achète une grande bouteille d’eau gazeuse fraîche de 1,5 litres. Je l’ai vidé en quelques minutes tellement j’étais déshydraté. Je monte sur le ferry du retour, départ à 16h30. Beaucoup de monde sur le bateau. Installé sur le pont, au soleil, détendu et fatigué, je me dis que passer une nuit sur cette île doit être bien sympa. En tout cas, j’ai adoré la Graciosa, je la conseille vraiment lors d’un séjour à Lanzarote. La météo merveilleuse a bien aidé aussi, sans nuages, ni vent, chaud sans excès.
Retour à Orzola, dans un état de zénitude totale. Je récupère la voiture et retourne à Costa Teguise. En chemin se trouve le site de Jameos Del Agua, des cavités souterraines d’origine volcanique aménagées par l’artiste et influenceur local Cesar Manrique. La visite est jolie et originale : cela commence par un bar aménagé dans un gouffre, un tunnel avec un lac souterrain peuplé de petits crabes albinos, puis une belle piscine. L’ensemble est plutôt sympa, surtout qu’en cette fin d’après-midi, il n’y a plus grand monde. En prenant son temps, il faut une petite demi-heure pour la visite. Je trouve tout de même l’entrée à 8€ chère pour ce que c’est.
Il fait quasiment nuit quand je rejoins l’appartement. Quelques courses alimentaires au Spar. La nuit est très douce, je marche un peu pour voir le coeur du « village » de Costa Teguise. La place principale est remplie de monde, de restos et de bars, c’est plutôt sympa.
31 janvier :
Aujourd’hui, c’est le dernier jour complet à Lanzarote, déjà !
Je quitte l’appartement et Costa Teguise. Je restitue la voiture aujourd’hui puis je rejoindrai Arrecife la capitale de l’île avant de prendre mon avion demain matin. J’ai tout de même le temps de faire quelques visites. Direction le village de Tahiche pas très loin d’ici pour visiter la Fondation Cesar Manrique, une maison que l’artiste/architecte a bâtie en intégrant le paysage volcanique dans sa construction. Il est 10h, c’est malheureusement bondé de touristes. L’entrée est à 8€. Le début de la visite est quelconque et décevante : des pièces vides avec des photos de Cesar partout, il est omniprésent, des salles vidéos sur sa vie, ça frôle le culte de la personnalité. La visite devient intéressante quand on descend vers ses salons aménagés dans des bulles de laves, séparés par des petits tunnels volcaniques blanchis à la chaux, dont un avec une jolie piscine. La décoration 70’s rétro-futuriste me plaît bien. La visite est tout de même rapide, et plutôt chère.
Je sors du parking et récupère la route LZ2 en roulant vers l’Ouest. Je dépasse l’aéroport où j’irai tout à l’heure rendre la voiture, puis je prends sur la gauche la petite LZ706 qui va au petit port de Playa Quemada, entre Puerto Del Carmen et Playa Blanca. Playa Quemada est un petit port où le temps semble s’être arrêté. Le littoral est sauvage et caractérisé par une plage de sable brun foncé et des falaises sombres. L’endroit reposant ne manque pas de charme. Il fait très chaud aujourd’hui, on se croirait au plus fort de l’été.
Puis vient le moment, hélas, de restituer la voiture. Il est près de 12h30, je complète le plein de la voiture à une station service proche de l’aéroport. La restitution du véhicule s’est faite très facilement. Dans le parking des voitures de location, je me gare à un emplacement Cicar, puis je rends les clés dans le bureau situé à côté. L’employé ne s’est pas donné la peine d’aller vérifier le véhicule. Il m’a pris les clés avec un grand sourire et au revoir ! J’adore cette facilité ! Franchement, il devrait y avoir des agences Cicar dans le monde entier et pas seulement aux Canaries. A recommander chaudement (mais sur le forum cette recommandation revient très souvent) : un fan de plus de cette compagnie !
Il me faut maintenant rejoindre Arrecife, à 5 km de là. Comme j’ai le temps, je vais prendre le bus municipal. Pas facile à trouver il faut sortir de l’aéroport. L’arrêt du bus est au rond-point à droite de la station d’essence Cepsa. La ligne n°22 de la compagnie IntercityBus amène directement à Arrecife. 1,40€ le ticket pour une dizaine de minutes de trajet (les horaires sur arrecifebus.com).
Je descends du bus à Arrecife, et me dirige à quelques centaines de mètres vers mon hôtel (Diamar, 53€ la nuit) juste en face de la plage municipale de Reducto. Bien qu’arrivant avant l’heure officielle du check-in, la chambre est déjà prête. Bon établissement, accueil sympa, chambre grande, fonctionnelle et confortable. Parfait pour une dernière nuit. Je m’achète un sandwich à une épicerie que je déguste sur un banc face à la mer. Puis je prends mes affaires de plage et je m’installe sur le sable fin et doré. La plage est sympa, la mer un peu moins, l’eau est trouble et le fond vaseux, ça donne pas trop envie de se baigner. Moment de dernière bronzette avant de rentrer agréable.
Je pars visiter la ville. Arrecife ne déborde pas de charme intense, mais je la trouve sympa, et ça change des réserves touristiques remplies d’anglais et d’allemands. On sent qu’ici vivent les « vrais » habitants de Lanzarote. Je découvre la promenade maritime, les berges du lac intérieur Charco de San Gines animées avec pas mal de bars qui ont l’air sympa, la jolie plaza de Las Palmas avec son église mignonne, quelques petites ruelles typiques, et c’est tout.
Retour à l’hôtel. Au dîner, je me dirige vers une pizzeria proche d’ici, et bien notée sur Tripadvisor : la pizzeria Venezia. Très bien, intérieur chaleureux et bonnes pizzas.
01 février :
Les vacances se terminent. Je pars tôt de l’hôtel et je récupère le ligne n°23 du bus pour aller à l’aéroport. Vol à l’heure et sans histoire.
Voilà, j’ai passé un très bon séjour à Lanzarote sur cette île dépaysante, attachante et préservée. Elle ne déçoit pas. Je pense que je reviendrai (en couple cette fois).