Bonjour. J’aimerai connaître le montant que nous pouvons emporter en Tunisie. Sur Youtube, j’ai entendu qu’il y avait une certaine somme à ne dépasser et à déclarer à la douane.
Voici ce qu’écrit la banque centrale de Tunisie (c’est plus sur que youtube!!!)
Les voyageurs non-résidents peuvent importer librement, sans limitation de montant, des billets de banque étrangers, des chèques et tout autre moyen de paiement libellé en monnaies étrangères.
Les devises importées doivent être déclarées à la douane à l’entrée du territoire tunisien si elles sont destinées à être versées au crédit d’un compte en devises ou en dinars convertibles ou si le voyageur non-résident compte réexporter un montant supérieur à la contre-valeur de 5.000 dinars tunisiens.
Merci de votre réponse qui à le mérite d’être claire et précise.
Il n’y a que la France qui pourrait te limiter à une certaine somme, ça s’est vu dans les premières années du régne de Mitterand… il n’y a jamais eu autant de fuite de capitaux qu’à cette époque la!
Je n’ai jamais eu de problèmes, je part avec suffisament d’€uros pour ne pas avoir à utiliser ma carte de retrait.
Par contre tu ne peux pas sortir de Dt, c’est interdit et de toute façon aucune banque ne te les changera en France!
Fais toi plaisir!!!
Attention, les douanes tunisiennes de l’aéroport de Tunis redoublent d’ardeur pour taxer et sanctionner les touristes à la sortie du pays. Incidemment, un fonctionnaire demande au voyageur en partance quel est le montant des devises qu’il transporte alors qu’il s’apprète à franchir la sortie de la douane de l’aéroport. Si le touriste déclare en toute bonne foi qu’il détient plus de 1700 € en liquide sur lui, il est entrainé au poste de police et subit immédiatement un interrogatoire poussé sur l’origine de son argent. Les dévises qui dépassent le plafond autorisé sont immédiatement confisquées. Il est ensuite informé que les autorités locales ont fixé à 5000 dinars (1700 €) le plafond de devises qu’il est possible de détenir à la sortie du pays. Si le touriste réplique que cette information n’a jamais été portée à sa connaissance à l’entrée dans le pays, le ton monte : le douanier le menace de poursuites pénales avec prison. Le touriste est sommé de signer le procès verbal qui consigne son infraction et scelle sa sanction : 60 % d’amende sur le montant des dévises détenues qui dépassent le plafond. Pire : pour récupérer les 40 % restant après confiscation des 60 %, le visiteur imprudent doit obtenir le visa du chef de bureau des douanes. Ce fonctionnaire étant injoignable à son poste, le touriste sera obligé de passer tous les jours à l’aéroport pour obtenir la signature du responsable : me concernant cela m’a bloqué 72 h à l’aéroport de Tunis. Il faudra vous préparer à faire d’incessants aller-retours entre Tunis et l’aéroport, faire le pied de grue devant les bureaux de la douanes, accepter comme un moindre mal l’extorsion de vos liquidités (2000 € me concernant), subir les intimidations et humilations des fonctionnaires narquois des douanes, perdre 3 jours avant de pouvoir enfin repartir après avoir racheté au tarif fort un nouveau billet d’avion. Tunisie Amie ?
Bonjour ,
Avise , je suis désolé pour votre aventure ,mais lorque l’on se rend à l’étranger on s’informe avant de partir sur la législation en vigueur sur l’importation de devises étrangères .
" l’information n’a pas été porté à votre connaissance à votre entrée dans le pays "
avez-vous dit au douanier .
Vous avez donc fait le reproche à ce fonctionnaire d’avoirc été mal informé ,tentant ainsi de vous justifier .
On peut comprendre qu’il n’est pas apprécié .
Il suffit de taper sur google " importation de devises étrangères en Tunisie " pour savoir que vous êtes limité à 10 000 d à l’arrivée et 5000 au départ .
Même si je comprends parfaitement votre amertume ,surtout ensuite d"avoir été bloqué plusieurs jours ( ce qui est intolérable ) , vous n’avez pas respecté la loi ( involontairement )
vous êtes responsable de votre situation .
Dans certains pays l’uniforme donne un pouvoir à ceux qui les portent dont ils s’amusent .
Mieux vaut scrupuleusement respecter les lois du pays afin de les priver de ce petit jeu et de faire profil bas en cas de litige .
Cordialement
Oui, sans doute, “nul n’est sensé ignoré la loi”. C’est vrai …
Cet adage conformiste et légaliste a pour effet d’incriminer nombre personnes confrontées à des situations kafkaiennes, parfois traumatisantes.
Je constate néanmoins que d’inombrables commentaires de voyageurs exposent dans ce forum et dans d’autres leurs douloureuses expériences en raison des différences de législations : j’en conclus qu’il faut considérer tous leurs auteurs comme des victimes consentantes et responsables de leur manque de prévoyance, et tant pis s’ils n’ont trouvé avant leur voyage aucune information dans les guides de voyage en vente dans les librairies, ni dans les documents de leur agence de voyage, ni même à leur arrivée dans le pays en franchissant le poste de douanes. Et j’ose rajouter ni sur le site de Diplomatie.gouv.
Selon votre raisonnement, je suppose qu’il faut consulter les dernières études de l’OMS sur les risques épidémiologiques car le Routard ne sera certainement pas fiable; qu’il faut lire les derniers rapports d’Amnity International sur les atteintes sur les droits de l’Homme pour s’assurer que l’auteur de son livre de chevet n’a pas été interdit par le régine du pays ; qu’il faut compulser le code des Douanes et de la Fiscalité pour ne pas risquer de se faire confisquer ses effets personnels.
Pour revenir à ma mésaventure, je précise que dans le vestibule du poste de police de l’aéroport de Tunis où j’ai passé 3 jours à attendre la signature de mon procès verbal par le chef de bureau, il y avait aussi des réfugiès d’Afrique de l’est et du Proche Orient, en transit. Mais n’y voyons aucune tentative d’extorsion de leur argent par les autorités locales, seulement la volonté d’appliquer consciencieusement les lois démocratiques du pays.