Une vie meilleure (peut-être) au Brésil

Forum Brésil

ahahaha, je n’ai strictement rien compris au dernier message sinon que je pense que je suis celui qui ai raconté des “conneries”, pourriez-vous reformuler, cher ami ?Amicalement
Claude

Bonsoir!
Il me semble qu’effectivement, comme le disait quelqu’un plus avant, le niveau de vie au Brésil n’est pas encore très haut, bien que le pays soit en plein essor. J’habite moi-même à Curitiba, qui est une très grande ville un peu au sud de São Paulo : sans un emploi sûr et stable, je n’y serais pas venue…beaucoup de gens cumulent plusieurs jobs, ici, pour pouvoir joindre les deux bouts!
Par ailleurs, le Nordeste devient de plus en plus touristique et peut-être qu’un emploi en rapport avec le tourisme pourrait se trouver sans trop de difficultés.
Mes deux conseils seraient donc : il ne faut hésiter à se lancer dans l’aventure, c’est merveilleux, cependant, je ne quitterais pas la France sans avoir trouvé un travail au préalable!

Voici le blog que j’ai commencé à notre arrivée au Brésil, si ça peut vous donner envie… mamagalo.over-blog.com

Le bon du Brésil est que tu peut étudier le nuit, par internet, les weekends… Tu peut améliorer ta condition de vie pour l’étude. Mais la vie ici n’est pas comme la presse te fait croire. Je connais la France. C’est plus facile travailler et vivre chez toi. Nous avons des milliards de jeunes sans travail. Pour travailler dans les journaux, comme journaliste, il faut avoir un diplôme universitaire de journaliste.
Nous payons beaucoup de taxes, mais l’Etat ne soutient que les gens des “favelas”. L’argent va pour la santé, l’école et le transport. Les entreprises n’offrent pas d’avantages comme en France.

Sans le portugais, tu ne peut pas survivre au milieu du peuple parce que bien peux d’eux parlent autre langue.
Il faut venir pour connaître avant de rêver. Dans les sites touristiques, il y a beaucoup de possibilités pour les étrangers, parce que ce sont de communautés plus melangées.
Pour ça. Si on compare les prix pour une européenne, c’est pas cher.

… on ne cesse de le dire!

On n’entre pas (plus) au Brésil comme dans un moulin et pour y aller en bossant, il faut soit consigner une forte somme afin d’obtenir le visa investisseur, soit obtenir un visa de travail pour une profession “déficitaire”, soit un statut d’expat’ pour une boîte étrangère soit… se marier pour le rapprochement familial. Sinon, le visa retraité, mais il faut un peu plus de 2.500 euros par mois garantis sans droit à travail.

Visa de travail comme journaliste? Ne pas y penser puisqu’au contraire, c’est une profession sous statut avec carte de presse comme chez nous. Le Brésil produit beaucoup trop de littéraires ou de connaisseurs du droit, pas assez de techniciens: un ingénieur très pointu dans son domaine a sa chance en jouant des coudes pour se pousse. Un bavard ou un journaliste, aucune!

Sur un plan plus général et sans jouer les donneurs de leçons (chacun fait son apprentissage lui même) je signale que pas mal de gens ont une vision tout à fait erronée du Brésil “professionnel” parce que quand on y va, on est en vacances, il fait beau, c’est cool, et tout et tout.

Parce que les Brésiliens avec qui on fait la fête sont en moment de détente et se lâchent bien (c’est vrai qu’ils ne sont pas culs-coincés comme nous à ces moments). Mais s’ils se détendent autant, c’est justement que leur vie professionnelle est très “speed”: pas les 35h mais plutôt 45 payés 40, très longs temps de trajets dus aux embouteillages, prises de tête à n’en plus finir à cause de la burocratia et son pendant, le jeitinho pour ne pas dire la corruption, etc.

Déjà, les formalités pour avoir sa carte de séjour donnent une (petite) idée de ce qui va suivre - et essayez d’avoir seulement un accrochage avec une autre bagnole pour voir le nombre de cheveux blancs que vous vous ferez pour obtenir les rapports de police et la conclusion du litige! Tout demande une énergie de chaque instant pour cavaler après le papel qui manque ou le carimbo dessus, ou l’assinatura du responsable, jamais là quand on en a besoin

C’est ainsi que sur les forums d’expatriés (ici on est sur un forum de voyages) la plupart du temps, la section Brésil est pleine de gens qui ne font guère que ressasser leur ressentiment vis à vis de ce pays - à tel point qu’on a envie de leur dire: “bazarde tout, mon vieux, et fuis dans les 48h, tu y laisses ta santé”… mais ce n’est pas si simple quand on y a fait sa vie et qu’on a investi. C’est même éminemment déplaisant parce qu’ils en arrivent à ne plus fulminer seulement contre les défauts de ce pays splendide (le notre n’a-t-il que des qualités? J’en doute) mais contre le pays lui même, ses habitants, ses mœurs, etc.

@Jean-Louis, vous n’avez pas tort Monsieur, il est vrai que je me suis plaint de la qualité de vie en France en négligeant tous les avantages et acquis sociaux.
Honnêtement, je ne pense pas retrouver cela ailleurs. Car il y a beaucoup d’aides pour les plus démunis. Mon but n’est pas de vivre sur les aides mais d’avancer et de construire. Je trouve que cela est plutôt difficile en France en cette période délicate (mais pas impossible bien sûr !). Il n’y a qu’à voir les taux du chômage en cette fin d’année 2012.
Ce que j’aimerais en réalité c’est changer d’air. Il est vrai qu’il est plus sage, comme disait un internaute de partir en “vacances” histoire de tâter le terrain et voir si s’installer est envisageable.

Merci à tous pour tous vos conseils,

Elodie

à supposer que vous ayez obtenu les documents permettant un séjour régulier (et depuis que le sujet a été ouvert, le pouvoir fédéral a indiqué qu’il resserrait davantage encore les contrôles et donnerait les visas au compte gouttes), il vous faudra vous débrouiller tout(e) seul(e): pas de RSA, pas de CMU, pas de droits à une allocation chômage avant un certain temps passé à se constituer des droits, un service de sécurité sociale limité au minimum si vous ne vous payez pas de plan de santé privé, etc.

Bref, le Brésil se mérite et ne fait pas de cadeau. Ce qui n’empêche pas certains de creuser leur trou, mais on parle rarement de tous ceux qui s’y plantent…

Bonjour, je reside au Bresil depuis longtemps, j y suis marie, ai 4 enfants, 5 petits enfants, et un chien!!^^
Mon avis sur l immigration au Brésil est le suivant:
Tout d abord, immigrer c est d abord quitter sa patrie, vous ne serez plus un Français comme les autres, et jamais ne serez citoyen du pays d accueil, c est parfois dur a vivre.
Ensuite, le Brésil est comprehensible plus facilement au sud, et sud est, car plus europeen.Dans le nordeste on s y adapte plus difficilement,
Je vis a Salvador, je vais donc parler de ce que je connais!
Vivre a Salvador c est profiter d une nature tres agreable, un climat extraordinaire.
80% d africains et issus, qui residemt principalement dans les favelas qui entourent la ville.
une ville violente, dangereuse, ou la classe moyenne vit protegee dans des condominiums.
Si on veut vivre a l europeenne, il faut compter entre 3 et 4000 euros par mois pour 3 personnes, sans grand luxe, le college traditionnel ou mon fils de 13 ans etudie coute 1200 reais, 350 euros par mois, le plan de sante pour 3, 1500 reais, 450 euros, la voiture est plus ou moins au pris km français,
en bref, je vis tranquilement sans me priver, mais sans luxe et depense entre 10 et 12000 reais par mois!
Mais ce n est pas l objectif de mon message, je voudrai attirer l attention de ceux qui souhaitent quitter notre vieille france a la recherche d une patrie plus prolifique sur les difficultes d integration!
La culture française est une culture seculaire, notre esprit est en permanence derange par le regard en “avantiste” des Bahianais, qui ne respectent pas le passe de la meme naiere que nous, ont une culture que nous comprenons mal, et dont une bonne partie de la population n a pas encore recupere une auto estime degradee par des siecles d esclavages
Je vais me faire des amis^^
Bref, j ai vu arriver et repartir de nombreux etrangers, qqs uns restent et s adaptent ici, la majorite rentre, ceux qui avaient fait l erreur d amener leur bas de laine le laissent en general derriere eux!
La grande majorite des etrangers que je connais, qui vivent ici depuis longtemps sont déçus et aigris, les couples mixtes explosent apres qqs annees, les couples franco français encore plus vite^^, Bahia de tous les seins^^
Et pourtant quand nous retournons en france, nous ne sommes plus a notre place!
Je ne changerai pourtant rien a ma decision de vie, si c etait a refaire!
Il faut donc etre judicieux dans ses choix de vie! On devra faire avec plus tard!
Un petit conseil pourtant, prenez le temps de vous installer, faite le sur 3 ou 4 ans, venez plusieurs fois, hisoire de Demistifier!!!
Bonne chasse

Georges,

Je viens de lire votre message, j’habite moi-même au Brésil depuis 4 ans maintenant (un peu plus), retraité, marié sans enfant à moi.
J’apprécie cet avertissement que vous donnez, je suis au sud (Santa Catarina) qui est comme vous dites beaucoup plus “facile” au niveau du dépaysement.
C’est bien de prévenir les candidats et je suis pour des essais de durée moyenne.
Mon épouse brésilienne gagne correctement sa vie comme fonctionnaire fédérale et ma retraite est moyenne pour la France mais très suffisante pour ici.
Malgré cela nous ne pouvons pas vivre dans le luxe que connaissent les classes de cadres supérieurs ici.
Le "choc culturel il est aussi là, la grande inégalité entre, par ex. un jeune ami employé dans une grande surface ici et qui gagne entre 1000 et 1500 reais, et de jeunes ingénieurs qui démarrent leur carrière déjà dans l’échelon supérieur à plus de 10000 reais, sans parler par exemple d’un “prisonnier” de haut rang (c’est l’actualité qui fait jaser ici), José Dirceu qui peut aller travailler et gagner 20000 reais par mois !!!
Mais aussi comme vous dites le choc culturel il est violent pour peu qu’on ait soit même ne serait-ce qu’un vernis culturel européen, en effet les brésiliens sont parfois à des années lumière, avec des préjugés (négatifs ou positifs) particuliers sur “le premier monde” mais c’est aussi ça qui est passionnant et qui permet de voir aussi son pays d’une autre façon.
Il faut avoir le courage d’affronter tout ça pour envisager de s’installer pour longtemps.
Cordialement
Claude

Sujets suggérés

Services voyage