Carte d’identité Cameroun
- Nom officiel : République du Cameroun.
- Superficie : 475 440 km².
- Capitale : Yaoundé.
- Population : 26 545 864 habitants (estimation 2020).
- Densité de population : 54 hab/ km².
- Langue(s) officielles : français et anglais. Près de 300 langues sont recensées au Cameroun.
- Régime : République.
- Chef de l’État : Paul Biya, Président de la République depuis le 6 novembre 1982, après avoir été Premier ministre depuis 1975. Il a été élu en 1984, puis réélu en 1988, 1992, 1997, 2004, 2011 et 2018.
- Sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco : la réserve de faune du Dja (inscrite en 1987) et le parc du Lobéké (partie camerounaise du parc Trinational de la Sangha), inscrit en 2012.
Droits de l’homme
Dans le Nord du Cameroun, le groupe armé Boko Haram de mouvance radicale islamiste, s'est rendu tristement célèbre en se livrant à des homicides, des enlèvements, des attaques contre des biens, des détournements de fonds et des pillages.
En 2020, des groupes séparatistes anglophones ont continué de commettre de graves atteintes aux droits humains, prenant pour cible des personnes perçues comme sympathisantes du gouver-nement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. En réaction, les forces de sécurité ont été accusées d'avoir commis des exécutions extrajudiciaires et des actes de torture, à l'encontre de civils et de combattants.
Dans son rapport 2020, Amnesty International notait que « les libertés d’expression, d’association et de réunion restaient soumises à des restrictions », signalant que 500 sympathisants du Mouve-ment pour la Renaissance du Cameroun de l’opposant au régime en place Maurice Kamto avaient été arrêtés lors de la manifestation pacifique organisée par ce dernier le 22 septembre 2020.
L'ONG note encore que les défenseurs des droits humains ont fait l'objet d'intimidations, et que les personnes LGBT sont encore harcelées et discriminées, voire arrêtées. Une situation aggravée par la pandémie de Covid-19, qui oblige les homosexuels à rester dans leur famille leur interdisant toute vie privée. L’homosexualité est en effet réprimée par la loi et peut valoir des condamnations allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.