Carte d'identité Honduras

Le Honduras est l’un des pays les plus pauvres d’Amérique Latine. Sa dette extérieure a cependant baissé grâce à l’initiative pour aider les pays pauvres très endettés (PPTE). Les principaux secteurs d’activité sont l’agriculture (20 % du PIB) et l’industrie. Le Honduras exploite le café (6e producteur mondial), la banane (2e exportateur mondial), le sucre de canne, le tabac, le bois (sylviculture) et l’élevage bovin. Le Honduras est un pavillon de complaisance.

Plusieurs facteurs expliquent la faiblesse de l'économie. L’insécurité coûte énormément d’argent au pays : environ 10% du PIB. L’ouragan Mitch a causé de gros dégâts matériels et humains en 1998, entraînant une baisse du PIB et aggravant la situation économique du Honduras. Le coup d’État de juin 2009 a également plombé l’économie. Enfin, la crise financière internationale qui s'est déclenchée en 2008 a eu des répercussions catastrophiques sur l’économie du pays, qui a vu ses importations et exportations se restreindre avec les difficultés de son principal fournisseur et client : les États-Unis.

Le taux de chômage est d'environ 5,8 % en 2021 lourdement impacté par la pandémie de COVID-19 (4% avant la pandémie…). Il devrait progressivement redescendre autour des 5%. Le Honduras compte le plus grand parc éolien d’Amérique centrale. Ainsi en 2022, au moins 50 % de la production de l’électricité est produite via des énergies renouvelables.

La situation économique difficile du pays et les événements politiques de 2009 (coup d'État suivi d'élections présidentielles) ont contribué à diviser le peuple hondurien. Depuis le coup d’État, l’indice de pauvreté a augmenté.
Cependant, le Honduras a connu de nombreuses transformations sociales au cours des 20 dernières années. Entre 1990 et 2020, le taux d’alphabétisation des adultes a progressé de 68 % à 89 %.

La pilule contraceptive d’urgence (« pilule du lendemain ») est interdite au Honduras depuis 2009.