Carte d'identité Mongolie

- Superficie : 1 564 116 km².
- Population : 3,20 millions d'habitants.
- Capitale : Oulan-Bator.
- Densité : 2 hab./km².
- Régime : démocratie parlementaire.
- Président de la République : Khaltmaagiyn Battulga (depuis le 10 juillet 2017).
- Langue officielle : mongol.
- Religions : 86 % de bouddhistes tibétains avec un fond de croyances chamaniques, 5,9 % de musulmans (les Kazakhs).
- Monnaie : togrog ou tugrik.
- Principales activités : élevage, exploitation minière, commerce des peaux, laines et cuirs.
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : le bassin d'Ubs Nuur (2003) ; le paysage culturel de la vallée de l'Orkhon (2004) ; les ensembles de pétroglyphes de l'Altaï mongol (2011) ; la grande montagne Burkhan Khaldun et son paysage sacré environnant (2015) ; les paysages de la Dauria (2017).

La Mongolie figure dans le peloton de tête des pays les plus endettés du monde et sa balance commerciale est déficitaire. Le pays n'a pas atteint l'autosuffisance alimentaire. La crise économique en Russie, partenaire économique privilégié, et au Japon, pays qui apportait des aides à la Mongolie, ont en effet lourdement affecté le pays.

Près du tiers des Mongols ont un mode de vie nomade, vivent de l'élevage (dont les produits sont exportés) et de la culture du blé, mais aussi de l'exportation de produits textiles.

La pression du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale ont conduit les autorités à privatiser massivement pour assainir le système. Après l'ère de l'économie planifiée, le pays a pris le chemin de l'économie de marché.

Le moteur de la croissance n'est autre que l'extraction minière. Mais en raison de la pauvreté des infrastructures, les ressources minières (cuivre, charbon, or, uranium, pierres précieuses...) et le pétrole sont insuffisamment exploités. La Mongolie est dépendante du cours des matières premières. Ces ressources sont néanmoins exportées, ce qui rapporte des fonds au pays.

L’économie mongole dispose de nombreux atouts (richesse des matières premières, cheptel important) et plusieurs secteurs (mines, agroalimentaire, télécommunications, tourisme) trop peu exploités.

Après un pic à 17 % en 2011 (un record mondial !), la croissance atteint 6 % en 2017.

La Covid-19 a mis fin à une trajectoire de croissance soutenue du PIB dans les dernières années (7,2% en 2018 et 5,1% en 2019), en raison principalement de la contraction de la demande chinoise en produits minéraux et des mesures de prévention internes ayant affecté la production industrielle et les services.