Où dormir, hôtels et hébergements Îles Fidji

Exception qui confirme la règle au royaume des mers du Sud, Fidji ne se contente pas d’offrir des complexes hôteliers de (grand) luxe. On peut aussi trouver à s’y loger sans peine avec un petit budget. Un miracle apprécié à sa juste valeur.

Bon, ne compter pas trop sur le camping : à Fiji, cette option, très limitée, ne se pratique guère que sur des bouts de terrain de certains des établissements pour backpackers, mais à des tarifs à peine inférieurs à ceux des dortoirs, risque de pluie en plus ! Le camping sauvage est, quant à lui, plus qu’interdit : il serait offensant pour les villages sur les terres desquelles vous vous installeriez (toutes privées).

Parmi les meilleurs plans, on apprécie les établissements multicartes qui offrent aussi bien des dortoirs avec salle de bains partagée que des bure (bungalows) plus ou moins grands et confortables (généralement avec cuisine), des chambres privées, voire des appartements tout équipés. Tout le monde, jeunes et moins jeunes, se côtoie dans une ambiance bon enfant autour de la piscine ou de la plage (presque partout), du bar ou du resto. Beaucoup d’Australiens et Néo-Zélandais fréquentent ce type d’hébergement – particulièrement bien représenté sur la côte sud de Viti Levu. Certains sont plus festifs, d’autres davantage destinés à la relaxation, mais la plupart proposent tout un panel d’activités (balades à cheval ou VTT, sports de plage, etc.).

Sachez que l’on trouve ce genre d’endroits abordables jusque dans les petites îles des Mamanucas, que l’on imaginerait réservées aux milliardaires ! C’est par exemple le cas du célèbre Beachcomber Island Resort, niché sur son îlot grand comme un mouchoir de poche, entouré d’un immense tapis de sable blanc et planté d’un gros bouquet de cocotiers. On y trouve un lit en dortoir à partir de seulement 41 F$, avec canoës, kayaks et masque de plongée en prêt !

Autres pistes :

• Ratu Kini’s Backpackers and Dive Resort, également situé dans les Mamanucas
• Barefoot Kuata Island
• Coralview Island Resort, dans les Yasawas voisines
• Le Caqalai Island Lodge, sur l’îlot du même nom, juste au large d’Ovalau (on peut y camper)
• Sur la belle île de Taveuni, sur le sympathique Maravu Taveuni Lodge

Signalons enfin, en ville et sur la côte sud de Viti Levu, des motels et petits hôtels familiaux – souvent tenus par des Indiens – très abordables mais souvent un peu vétustes et d’une propreté inégale.

Si, déjà, vous aviez le choix avec un budget restreint, là, vous n’aurez que l’embarras du choix ! Un grand nombre de visiteurs filent en droite ligne vers Port Denarau, une enclave de luxe aménagée autour d’une marina aux portes même de Nandi (côté sud) et pas bien loin de son aéroport. Le gazon y est tondu à la militaire, les cocotiers impeccablement peignés et l’air conditionné plus qu’assuré dans la quinzaine d’établissements de grandes chaînes internationales répartis autour du golf central.

Plus chic encore, les resorts (complexes hôteliers) des îles privées s’adressent pour certains à une clientèle très exclusive, jonglant communément avec les dollars (ou les roubles). On s’y rend en bateau privé ou en hélico, pour loger dans des bure de luxe avec plunge pool (piscinette privée pour se rafraîchir). Parfois, on vous demandera même à l’avance votre cocktail et votre musique préférés pour les préparer juste avant votre atterrissage…

À suivre : le dîner lune de miel sur un banc de sable tout juste émergé, avec langouste et champagne à la clef. Un peu cliché, mais mémorable.