Transports et déplacements Abu Dhabi

Situé à 30 km à l’est du centre-ville, l’aéroport d’Abu Dhabi voit transiter près de 20 millions de passagers. Etihad Airways et ses affiliés utilisent exclusivement le T3 et les autres compagnies les T1 et T2.

• Abu Dhabi Airport

Le bus urbain n° A1 (vert et blanc) conduit au centre-ville toutes les 30 mn à 1h, 24h/24, pour seulement 4 Dhs.

• Bus A1
• Abu Dhabi Airport Bus Service

Le n° 490 dessert Al Aïn directement. Dans ce cas, compter 3h30 de trajet.

Créée seulement en 2003, Etihad Airways, la compagnie nationale, basée à l’aéroport d’Abu Dhabi, joue la concurrence avec Emirates, la compagnie de Dubaï, connue de plus longue date. Comme elle, elle a connu une croissance exponentielle au cours de la dernière décennie et assure désormais des vols à tarif attractif vers une centaine de destinations à travers le monde. Elle a reçu 7 années de suite la distinction de « meilleure compagnie du monde » !

Tout est fait pour encourager un stop over à Abu Dhabi, avec notamment une nuit d’hôtel à tarif réduit et une 2e nuit gratuite (!), ainsi que des promotions pour les escales « courtes » (6-12h) sur le parcours et la piscine du golf Yas Links ! Des navettes d’Etihad vous mèneront même gratuitement, sur réservation, jusqu’à El Aïn (4 bus/j.) et Dubaï (10-11 bus/j.).

Si l’on peut rejoindre Dubaï et bientôt Al Aïn et Fujaïrah par la voie des airs, ce qui ne semble pas très utile (mieux vaut louer une voiture et être libre de ses mouvements), la compagnie Rotana Jets assure aussi des vols intérieurs potentiellement intéressants, vers l’île de Sir Bani Yas à raison de 5 liaisons hebdomadaires, du mardi au samedi (durée 40-45 mn), et vers l’île de Delma (le dimanche). www.rotanajet.com

L’aéroport d’Al Aïn n’est pour l’heure desservi que par 3 compagnies assurant des vols vers 9 destinations (qui ont peu de chances de vous intéresser).

Décidément, les pays du Golfe voient grand… Un réseau ferré, le Gulf Railway, est en cours de planification, qui devrait relier à terme Oman au Koweït, via les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite, le Qatar et Bahreïn. Pour l’heure, seuls quelques tronçons à usage commercial sont en fonction à Abu Dhabi ; la seconde étape du projet est gelée pour cause de revenus pétroliers en berne.

Abu Dhabi envisage parallèlement de construire prochainement un réseau ferré urbain (baptisé « Abu Dhabi metro »), qui desservira aussi bien le centre que l’aéroport, les îles de Yas et Saadiyat, ainsi que l’éco-cité de Masdar.

Le réseau s’est largement développé depuis la fin des années 2000 et il est désormais possible de se déplacer presque partout en bus dans la ville d’Abu Dhabi (ayez la monnaie pour la glisser dans la boîte à l’entrée).

Le n° 163 mène à Masdar, les n° 404 et 405 à Saadiyat Island, les n° 100, 102, 110, 115, 116 et bien d’autres encore à la grande mosquée du Cheikh Zayed, etc. Certaines lignes fonctionnent même 24h/24, dont la n° 102, qui dessert la gare routière de Mussafah, d’où partent de nombreux bus régionaux — mais on vous conseille de privilégier les départs de l’Abu Dhabi Bus Station, nettement plus centrale.

De cette dernière, vous gagnerez aisément Al Aïn par le bus n° X90 (ttes les 30 mn ; trajet 2h20), l’oasis de Liwa (Mezaira’a) par le X60 (ttes les 2h ; trajet env 3h) et l’embarcadère de Jebel Dhanna, d’où partent les ferries desservant les îles de Sir Bani Yas et Delma, par le X87 (2-3 bus/j. ; trajet 3h45).

• Tous les détails sur les transports dans l’émirat d'Abu Dhabi

Outre les services de navettes gratuites des compagnies aériennes Etihad et Emirates, réservées à leurs passagers qui débarquent ou en partance, d’autres liaisons en bus permettent de rejoindre Dubaï de/vers Abu Dhabi.

RTA, la compagnie des transports de Dubaï assure ainsi deux lignes de/vers la gare routière centrale d’Abu Dhabi : n° 100 de/vers la gare routière d’Al Ghubaiba (au centre de Dubaï), toutes les 10-20 mn, et n° 101 de/vers la station de métro Ibn Battuta (tout à l’ouest du centre), toutes les 30 mn. Trajet : 1h30-2h15. Des bus partant de la gare routière centrale desservent également Sharjah.

• Roads and Transport Authority (RTA)

Les liaisons vers la Jordanie, le Liban, la Syrie et l’Égypte exigent de traverser l’Arabie Saoudite, qui ne délivre pas de visa de transit aux non-musulmans.

À Abu Dhabi même, le Jalboot Ferry, un bateau climatisé transportant 40 passagers. Il effectue un circuit autour des îles principales formant la ville, desservant l’Abu Dhabi Mall, la marina de Yas Island, l’hôtel Fairmont Bab Al-Bahr et les Etihad Towers. La vue depuis l’eau est sympa, mais on le trouve cher.

• Jalboot Ferry

L’île de Delma est desservie par 3 ferries quotidiens affrétés par le Department of Transportation, depuis l’embarcadère de Jebel Al Dhanna, juste à l’ouest de Ruwais. La traversée dure 1h30 et coûte environ 20 Dhs par passager et 100 Dhs par véhicule/sens. Infos au tél. : 800 55 555.

Partant du même endroit, un bateau passagers fait la traversée (20 mn) toutes les 2-3h pour l’île de Sir Bani Yas.

Malgré l’amélioration notable des transports publics dans l’émirat ces dernières années, une voiture de location permet d’explorer des tas de recoins qui resteraient autrement hors de portée. Les tarifs n’étant pas très chers pour un petit véhicule, pourquoi se priver ? Avec une essence elle aussi plutôt bon marché, des routes presque partout excellentes et des panneaux en anglais, vous ne devriez pas le regretter — sauf peut-être aux heures où les embouteillages paralysent la ville…

La plupart des compagnies de location autorisent le passage de la voiture à Oman à condition de souscrire une assurance complémentaire avant le début de la location. C’est par contre impossible pour les autres pays.

La conduite dans la région est assez sportive — d’ailleurs, les accidents de la route représentent la 2e cause de mortalité de l’émirat… Cela étant, on note ces derniers temps une présence accrue de la maréchaussée et des radars mobiles, qui ont aidé à limiter un peu la casse. Reste qu’il vaut mieux conduire de manière défensive et respecter les limites de vitesse (40-60 km/h en ville, 100-120 km/h sur autoroute). Un tuyau tout de même, sans pour autant vous encourager à appuyer sur le champignon : les radars ne se déclenchent que 20 km/h au-dessus de la limite…

Sachez aussi qu’il est interdit de téléphoner en conduisant ou de changer trop fréquemment de file, et que la ceinture de sécurité est obligatoire.

À Abu Dhabi même, le stationnement est difficile et payant 24h/24 (sauf le vendredi et les jours fériés). Dans les secteurs les plus recherchés (à 3 Dhs/h), le temps de stationnement est limité à 4h (repérez les lignes blanches et turquoise) ; ailleurs (2 Dhs/h), il est de 24h (lignes noires et turquoise).

En cas de panne, sachez que vous pouvez appeler le numéro d’urgence 999 et demander l’assistance de la Road service patrol, dont l’intervention est gratuite.

Bien pratique pour se déplacer en ville sans avoir à chercher une place pour se garer ! Pas très chers, les taxis sont nombreux, faciles à trouver et conduits par des chauffeurs parlant tous plus ou moins bien anglais. Seul hic : ceux d’entre eux qui ont récemment débarqué à Abu Dhabi se mélangent souvent les pinceaux dans les noms de rues (surtout les moins connues)… Mieux vaut donc leur indiquer un édifice emblématique proche qu’ils connaîtront plus certainement.

Petite particularité locale, il existe des taxis réservés aux familles, qui ne prennent pas les hommes seuls, ni s’ils sont plusieurs.

Uber a aussi débarqué à Abu Dhabi, mais son tarif minimum à 35 Dhs (plus 2,5 Dhs/km) le rend peu intéressant pour les petites courses. Une autre compagnie similaire existe : Careem (mêmes tarifs).