Santé et sécurité Bahamas

Il n’y a pas de danger sanitaire important aux Bahamas.

Aucun vaccin n'est exigé, en dehors de la vaccination contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de zones infectées. Il est naturellement sage d’être à jour de ses vaccinations universelles : diphtérie-tétanos-poliomyélite et hépatite A (voire B).

Les hôpitaux offrent des soins de bonne qualité, en particulier à Nassau, mais leurs tarifs sont globalement très élevés. Il est donc important de souscrire une assurance rapatriement sanitaire avant de partir.

L’eau du robinet est a priori potable, mais elle a souvent mauvais goût, car il s’agit d’eau de mer désalinisée.

La dengue, transmise par les moustiques, touche la majeure partie de la région caraïbe, mais l’office de tourisme affirme qu’elle n’est pas présente aux Bahamas. Des cas de paludisme avaient été signalés sur l’île de Grand Exuma, mais plus rien depuis.

Le virus zika a également été déclaré chez certains locaux.

Au quotidien, faites attention aux coups de soleil et protégez-vous avec une crème solaire à indice élevé.

Évitez de vous baigner dans les eaux stagnantes, où prolifèrent les bactéries responsables de maladies telles que la leptospirose ou la bilharziose.

En revanche, vous ne pourrez rien faire pour vous prémunir des no see ‘ums (« invisibles »), ces minuscules puces de sable piqueuses qui fourmillent en été sur les plages. Renoncez au plaisir de marcher les pieds nus dans le sable après la pluie et à la tombée du jour. Et surtout, ne vous grattez pas, au risque d’avoir rapidement envie de vous arracher la peau !

Évitez de toucher le corail : c’est mauvais pour lui comme pour vous. Faites également attention aux oursins, aux méduses et aux courants parfois violents.

Enfin, sachez que manger du poisson n’est pas exempt de tout risque. La ciguatera, alias la « gratte », une intoxication due à une algue, peut être transmise par les grands poissons carnivores comme le barracuda ou le mérou. Symptômes : démangeaisons intenses de la paume des mains et de la plante des pieds, fourmillements, picotement des lèvres et du nez, jambes lourdes, maux de tête, nausées.

Il n’existe pas de traitement spécifique. La guérison est spontanée ; elle peut être rapide ou longue selon le degré d’intoxication. Après coup, il convient d’éviter tout produit marin et toute absorption d’alcool pendant au moins trois semaines.

Faites attention aussi aux mancenilliers, ces arbustes à l'apparence anodine, mais qui peuvent s’avérer extrêmement dangereux. Leur sève sécrète une toxine comparable à l’acide chlorhydrique, qu’on retrouve jusque dans leurs fruits (ressemblant à des mini pommes). Ne les touchez pas et ne vous abritez même pas dessous lorsqu’il pleut... Les gouttes qui glissent le long du feuillage se chargent de poison et brûlent la peau.

- Pratique, l’assistance téléphonique en français : 302 20 57. Sinon, comme aux États-Unis, on compose le 911 (ou le 919). Ambulance, police ou pompiers sont ensuite dépêchés.

- Police à Nassau : 322 44 44.
- Doctor’s Hospital (Nassau) : tél. : 322 84 11 ou 302 46 00.
- Princess Margaret Hospital (Nassau) : tél. : 322 2861.

À Nassau, et dans une moindre mesure à Freeport, mieux vaut éviter les quartiers non fréquentés par les touristes la nuit. La vague d’insécurité qui touche depuis quelques années Nassau et Freeport est surtout liée au trafic de drogue et à des règlements de compte : les étrangers sont assez peu concernés.

Si vous louez une voiture, n'y laissez pas d'objets de valeur.