Jordanie - Wadi Rum
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Carte d'identité Jordanie

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- Superficie : 92 300 km².
- Population : 11 millions (dont 758 000 réfugiés enregistrés auprès du HCR)..
- Capitale : Amman (3 millions d'habitants).
- Langue officielle : l'arabe.
- Monnaie : dinar jordanien.
- Régime politique : monarchie parlementaire.
- Souverain : Sa Majesté le roi Abdallah II (depuis 1999).
- Prince héritier : Hussein (fils aîné du roi).
- Religion : l'islam.
- Âge moyen : 23 ans.
- Salaire mensuel moyen : 550 JD (715 €). C’est ce que gagne en moyenne un fonctionnaire. Revenu minimum : 260 JD (338 €).
- Indice de développement humain (espérance de vie, éducation, niveau de vie) : 0,729. Rang mondial : 102 sur 189 pays.

- Signes particuliers : 1 635 km de frontière mais seulement 26 km de façade maritime ; le point le plus bas de la planète (mer Morte, - 424 m).

- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco :

  • Pétra, sans conteste le plus beau site du Proche-Orient avec les pyramides d'Égypte ;
  • le Qsayr Amra, le plus intéressant des châteaux du désert, un ancien pavillon de chasse connu pour ses fresques originales ;
  • Umm-er-Rasas, un site archéologique sur la route du Roi. Il abrite de magnifiques mosaïques, et son classement rappelle que la Jordanie en compte un nombre incalculable, souvent très bien conservées ;
  • la zone dite protégée du wadi Ram, en tant que « site mixte naturel et culturel » ;
  • et enfin, depuis 2015, le site de Béthanie, près de la mer Morte, lieu « probable » du baptême du Christ par Jean-Baptiste ;
  • en 2021, le vieux centre-ville de Salt avec ses anciennes demeures ottomanes a rejoint la liste. À noter que Pétra figure parmi les 7 nouvelles merveilles du monde, élues en juillet 2007 par les internautes du monde entier. Une initiative privée (au procédé discutable), non reconnue par l’Unesco.

Économie

Principales ressources

Contrairement à ses voisins irakiens et saoudiens, le royaume jordanien ne possède du pétrole qu'en très faible quantité.

- L’une des sources de revenus du pays reste l’industrie minière (près de 25 % du PIB en 2020). La Jordanie est l’un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux de potasse. Extraite de la mer Morte, elle est exploitée pour la production de fertilisants. Même topo pour le phosphate. Autres matières premières : le manganèse, le cuivre, le gaz naturel et potentiellement l’uranium (le pays détient environ 2 % des réserves mondiales, à ce jour non exploitées).

- Mais ce sont surtout l'immobilier et les services qui contribuent à la bonne performance de l'économie jordanienne. Ainsi que les industries textile, pharmaceutique et agroalimentaire, les exportations dans ces secteurs permettant de réduire l’énorme déficit structurel de la balance commerciale.

- Le tourisme connaît des hauts et des bas depuis le début des années 2000. Conflit israélo-palestinien, attentats du 11 septembre 2001, 2de guerre du Golfe, crise économique en 2009, « printemps arabe » en 2011, guerre en Syrie, pandémie de Covid-19 sont autant de coups sévères qui ont parfois fait du pays un désert touristique. Du coup, dans ce domaine, les prix font du yo-yo...

- Enfin, il ne faut pas négliger les ressources que représente le rapatriement des devises par les Jordaniens qui travaillent notamment dans le Golfe (près de 15 % des ressources du royaume).

- L'agriculture représente autour de 5 % du PIB.

Une croissance stable...

Malgré un climat international plutôt morose, l’économie jordanienne parvient à limiter les dégâts. Depuis 2010, la croissance annuelle s’est stabilisée autour de 2 %. Une performance due aux réformes économiques et à l’aide internationale. Pour conserver cet îlot de stabilité que représente la Jordanie dans la région, les États-Unis mettent en effet largement la main au portefeuille. Les pays arabes et l’Europe contribuent aussi, mais dans une moindre mesure. En 2020, en raison de la pandémie, le pays n’a pas échappé à la récession (une première depuis 30 ans !). Cette même année, selon la Banque mondiale, près de 15 % des entreprises ont fermé leurs portes. Mais dès 2021, la croissance retrouvait des couleurs avec ses 2 % annuels.
Depuis son arrivée au pouvoir, le roi a mis en place un vaste programme de libéralisation économique. Son ouverture sur les marchés étrangers – grâce à son adhésion à l’OMC, à son accord d’association avec l’Union européenne, à la création d’une zone de libre-échange avec les États-Unis, ainsi qu’à l’accord d’Agadir (en 2007) qui instaure une zone de libre-échange avec la Tunisie, le Maroc et l’Égypte – lui permet de développer ses exportations et de pallier ainsi les faibles perspectives régionales.

... malgré un contexte tendu

La Jordanie reste fragile sur le plan économique en raison de ses ressources naturelles limitées, de la petite taille de son marché intérieur, d’un fort endettement extérieur et d’un contexte géopolitique particulièrement défavorable.

Le principal problème auquel est confronté le pays est son approvisionnement énergétique. L’État importe 95 % de son énergie. Une dépendance qui pèse sur les relations diplomatiques et sur le pouvoir d’achat des ménages.

À cette tension s’ajoute l’afflux massif de réfugiés.

La dégradation des conditions de vie ne cesse de s’accentuer, tandis que le pouvoir d’achat s’effrite de jour en jour.

Droits de l'homme

Avec les conflits en Irak, au Yémen, en Somalie et surtout en Syrie, le flot de réfugiés n’a cessé d’augmenter en Jordanie, pour atteindre les 760 000 selon les derniers enregistrements du HCR (Haut-Commissariat aux réfugiés). Le gouvernement évoque, lui, le double. Beaucoup sont hébergés dans d’immenses camps, comme celui de Zaatari. Le durcissement des conditions d’entrée sur le territoire a transformé de facto des postes à la frontière syrienne en camps informels. À l’image de celui de Rukban, ils sont sous-équipés. Les conditions de vie de près de 10 000 personnes y sont telles que beaucoup préfèrent retourner en Syrie.

Outre les difficultés d’accès aux soins, les populations réfugiées ont été encore plus précarisées par la crise économique liée à la crise sanitaire. Seule éclaircie, le gouvernement octroie, en 2021, 62 000 permis de travail à des réfugiés syriens. En mars 2020, la déclaration de l’état d’urgence pour cause sanitaire donne les quasi pleins pouvoirs au 1er ministre.

La presse, notamment, est muselée. Les ONG dénoncent les restrictions à la liberté d’expression. Elles concernent toute critique envers les autorités et sont utilisées pour interdire la moindre information comme celle liée aux Pandora Papers (biens immobiliers détenus par le roi à l’étranger) en octobre 2021 ou aux Suisse Secrets (placements cachés) en février 2022. La Cour de sûreté de l’État, une juridiction d’exception, continue à ce titre de rendre des verdicts lors de procès jugés inéquitables. Ces mesures répressives vont pourtant à l’encontre du « Plan national pour les Droits de l’homme » lancé en 2016 par le roi Abdallah II et perçu comme une grande avancée. Il permettait l’assistance d’un avocat dès l’arrestation d’un suspect ou encore le jugement des cas de torture au sein d’une cour ordinaire et non d’un tribunal de police.
Les Jordaniennes, elles, doivent toujours faire face à la persistance des crimes dit « d’honneur » perpétrés par un « tuteur masculin » (mari, père, frère...). Ces crimes bénéficient d’une large « clémence » des autorités comme de la justice malgré une loi de 2017 censée protéger les femmes des violences domestiques. Par ailleurs, le mariage des filles mineures (à partir de 16 ans) est toujours légal. Les ONG dénoncent également la situation des nombreuses « travailleuses domestiques » originaires d’Asie, parfois esclaves modernes de la part de leurs employeurs jordaniens. Leur vulnérabilité a été aggravée par la pandémie. Durant le confinement, on a relevé des cas « d’abandon » par l’employeur craignant d’être contaminé, sans aucune protection ou possibilité de rentrer dans leurs pays d’origine.

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