Transports Milan

On parvient quand même à circuler, mais nous vous conseillons vraiment d’éviter le centre (2e couronne), protégé par une zone à trafic limité (ZTL). En effet, comme dans beaucoup de grandes villes italiennes, la municipalité milanaise a instauré un péage urbain quasi invisible – l’Area C –, constitué d’une quarantaine de passages électroniques (dont certains réservés aux transports publics), tous équipés de caméras de surveillance, encadrant une zone centrale d’environ 8 km², la ZTL – Cerchia dei Bastioni.

Concrètement, quel est le rôle de ces caméras ? Elles vérifient que vous respectez bien l’interdiction de circuler en voiture dans cette zone, du lundi au vendredi entre 7h30 et 19h30 (jusqu’à 18h le jeudi), à moins d’acheter un ticket le jour même ou le lendemain jusqu’à minuit.
D’une valeur de 5 €, il permet un nombre de passages illimité dans une même journée. On l’achète dans les bureaux de tabac, les points de vente ATM ou en ligne sur areac.atm-mi.it.
De nombreux touristes se sont fait prendre au piège, impossible d’y échapper ! C’est bien simple, une infraction commise, c’est une photo prise et une contravention directement envoyée chez vous. Et le montant n’est pas des moindres : environ 90 €, et ce, à l’aller comme au retour (eh oui, on passe 2 fois devant les caméras !).

La ville est couverte par un vaste réseau de bus, trolleybus et trams. Également 5 lignes de métro veloce qui évitent les nombreux embouteillages. Circulation de 5h30 à 0h30. ). Une 5e ligne est en cours de construction, la M4. Elle relie désormais le centre-ville (M. : San Babila) à l’aéroport de Milano-Linate. Hyper pratique. Puis petit à petit, la ligne s’étendra jusqu’à la station S. Cristoforo. 

Le ticket urbain, identique pour le métro, le tram et le bus, coûte 2,20 € à l’unité et 19,50 € par carnet de 10. Il est valable 90 mn après l’oblitération et peut être utilisé pour plusieurs trajets en bus et tram, mais pour un seul voyage en métro. En vente dans les bars-tabac (tabacchi), kiosques à journaux et distributeurs automatiques des stations de métro. 
Attention, on ne peut pas acheter de tickets dans les bus et les trams, mieux vaut donc s’en procurer quelques-uns d’avance le soir, car les revendeurs habituels ferment vers 19h30. 
Sinon, vous serez peut-être intéressé par un billet plus avantageux qu’un carnet et valable 24h à 7,60 € (rentabilisé dès le 4e trajet) ou valable 48h à 15,50 € (avantageux à partir de la 6e course). 
Attention, si vous avez une valise, il est possible que vous deviez payer un billet bagage à 1,50 €... Et si vous deviez vous rendre à la RHO Fiera Milano, le tarif est de 2,50 € (A/R 5 €), valable 105 mn après l’oblitération. Pour info, les transports à Milan sont gratuits pour les moins de 14 ans. Il est possible de télécharger l’application ATM sur votre téléphone et de payer vos tickets par ce biais. On peut aussi payer directement avec sa carte bancaire : c’est très pratique !
À noter enfin que les stations de métro sont signalées dans les rues par un « M » blanc sur fond rouge, éclairé la nuit. De même, des panneaux orange matérialisent les arrêts (fermate) des bus et trams, et indiquent itinéraires, horaires et correspondances.

• Renseignements : atm.it

Un moyen de transport très répandu – et vraiment plaisant – dans le centre historique. On trouve ainsi des loueurs de vélos et, surtout, comme nos Vélib', des vélos – normaux ou électriques – en libre-service : BikeMi.

Enregistrement via le site, l’application ou en bureau ATM. 4,50 € pour 24h, 9 € pour 1 semaine. On peut aussi louer par tranche de 2h pour 2 € pour 1h de vélo traditionnel, 4 € pour un vélo électrique ; tranches de 30 mn illimitées, puis 0,50 € par 30 mn supplémentaires. .

Différentes compagnies privées de bike sharing comme Jump ou Dott : avantage, pas besoin de rendre le vélo en station, et la tarification se fait selon la durée de la course, pratique pour un usage ponctuel. Attention cependant aux pénalités lors d’un stationnement hors zone !

À tout cela s’ajoutent les trottinettes en libre-service. On en trouve un peu partout et comme d’autres villes européennes, leur utilisation n’est pas sans poser de problèmes (circulation anarchique, vitesse inconsidérée, stationnement sauvage, etc.). Des règles strictes ont pourtant été fixées (circulation sur les pistes cyclables autorisées, 25 km/h max et même 6 km/h dans les zones piétonnes...).Tous fonctionnent via une appli à télécharger.

Ils ont mauvaise réputation et ce n’est pas totalement injustifié. Ne prendre que des taxis officiels « en uniforme », généralement de couleur blanche et tous équipés de compteurs. Des suppléments peuvent être exigés pour les bagages, les services de nuit ou encore les jours de fête.