Carte d'identité Oman
- Nom officiel : sultanat d'Oman.
- Superficie : 309 500 km². 80 % du territoire est occupé par le désert et les plateaux rocheux, 17 % par les montagnes et seulement 3 % par les plaines fertiles.
- Population : 4,96 millions d'habitants (estimation 2020).
- Capitale : Mascate (Muscat).
- Densité : 15,6 hab./km².
- Découpage administratif : 5 régions (mintaqa) et 3 gouvernorats (mouhafaza). Le pays est divisé en 59 préfectures (wilaya).
- Chef de l'État : le sultan Haitham bin Tareq Al Said (depuis janvier 2020).
- Régime : monarchie parlementaire.
- Population : 75 % d’Omanais, 25 % d’étrangers, notamment des Indiens, Pakistanais, Bangladais, Sri Lankais et Philippins. Population majoritairement rurale. 60 % de la population est âgé de moins de 24 ans. Au Dhofar, forte influence des ethnies africaines de l’Ouest (Zanzibar, Tanzanie, Kenya, etc.) ; à Moussandam, influences perses et indiennes.
- Religion dominante : Islam, en majorité des ibadites, une minorité sunnite au Sud et quelques chiites au Nord.
- Langues : l’arabe est la langue officielle. L’anglais est largement pratiqué, notamment par les expatriés. Quelques Omanais (dits Omanais d’Afrique) ayant vécu au Zaïre, au Burundi et au Rwanda parlent le français.
- Monnaie : le rial omanais.
- Principales activités : exportations pétrolières, commerce maritime, pêche, agriculture.
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : le fort de Bahla (inscrit en 1987) ; les sites archéologiques de Bat, Al-Khutm et Al-Ayn (1988) ; la Terre de l'encens (2000); les systèmes d'irrigation aflaj d'Oman (2006) ; la cité ancienne de Qalhât (2018).
Économie
Depuis le début des années 2000, le sultanat d'Oman a vu son économie se développer à grande échelle, boostée par l'exploitation pétrolière. Les hydrocarbures (pétrole et gaz) constituent une activité majeure du sultanat d'Oman. En 2019, le pétrole et le gaz représentaient ainsi 36% du PIB, 68% des exportations et 76% des recettes budgétaires.
Aujourd’hui, l’économie du Sultanat est touchée par la baisse des cours mondiaux du pétrole, par le ralentissement global de l’activité – notamment en Chine, premier partenaire commercial d’Oman – et par les mesures sanitaires en lien avec la Covid-19.
Le sultanat tente de diversifier ses activités économiques. Il s'est d'abord lancé dans l'extraction du gaz naturel, mais cette ressource est limitée, comme le pétrole. Les réserves d'hydrocarbures sont les plus limitées de la région (une vingtaine d'années, une trentaine tout au plus). Le pays s'est donc lancé dans l’exploration-production et l’off-shore.
Oman développe aussi des équipements touristiques, notamment de grands complexes hôteliers. Le tourisme est le 2e secteur participant au PIB derrière le pétrole.
Suite aux printemps arabes de 2011, un processus de démocratisation s'est enclenché, avec pour revendications la lutte contre la corruption, une meilleure distribution des richesses et une élévation du niveau de vie. Des mesures sociales ont été mises en place.
Peu touché par la crise financière internationale, Oman enregistre une croissance entre 0 et 5 % selon les années. L'augmentation des prix des hydrocarbures a mécaniquement un impact positif sur la croissance.
Les déséquilibres démographiques (près de la moitié de la population a moins de 25 ans), les inégalités et le chômage constituent des défis majeurs pour l'économie omanaise.
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