Culture et arts Oman
Patrimoine culturel de Mascate
Véritable oasis dans le désert, la capitale omanaise est bâtie au milieu d’une plaine fertile entourée de rochers escarpés. C’est la plus petite capitale au monde, et la plus chaude aussi, atteignant les 45 °C de mai à août.
Vue de la rade, cette ville offre un spectacle imposant, avec ses murailles crénelées comme au Moyen Âge et le palais bleu et or du sultan terminé en 1970 et considéré par les Omanais comme un symbole de la renaissance du pays.
L’urbanisme est conforme aux traditions de l’architecture arabe : pas d’immeubles hauts, pas de toits inclinés, rues propres, couleur sable ou blanche des constructions.
Le vieux Mascate est aussi l’un des lieux de résidence du sultan Qabous Bin Saïd. Son palais est bâti dans un style architectural contemporain qui respecte le style islamique traditionnel. La résidence d'Al Alam est flanquée des forts de Jalali et Mirani, témoins majestueux du passé.
Parmi les attractions de la capitale historique qu’on visite facilement à pied, on dénombre le musée d’Histoire de Mascate (situé dans la porte d’entrée de la ville), le musée d’Oman, le musée Bait Al Zubair et le Musée franco-omanais.
Patrimoine culturel dans les environs de Mascate
Mascate est le point de départ idéal pour les excursions dans les vallées et les forts de l’intérieur, le long de la côte jusqu’à Sohar au nord ou bien Sour et les sables de Wahiba plus au sud.
Mascate connaît une expansion progressive depuis les années 1970 et dispose de plusieurs nouveaux quartiers commerciaux et d’habitation. La ville compte également 3 parcs naturels : Qourm, Seeb plage et Wadi Kabir.
La grande mosquée du sultan Qabous, inaugurée en 2001, se trouve à Bawshar, sur la voie express. Il s’agit d’un édifice imposant et très luxueux, financé par les fonds personnels du sultan. L’extérieur est composé de 3 allées principales, de 5 minarets, de plusieurs cours d’ablutions et de trois passages voûtés. La salle de prières pour les hommes est monumentale. On remarquera le magnifique dôme et le lustre.
Si vous le pouvez, faites aussi un tour au marché du vendredi au souk Al Jouma, à Wadi Kabir.
La plaine littorale
La Bâtinah est la région côtière la plus peuplée et la plus fertile du pays. Elle s’étire sur 300 km au pied des montagnes du Hajar occidental. Cette plaine étroite (entre 1 et 5 km de largeur) constitue la voie naturelle entre le littoral (golfe d’Oman), l’axe montagneux et les plateaux intérieurs à la frontière avec les Émirats. Les villages de pêcheurs s’alignent le long de la côte depuis Shinas au nord jusqu’à Al Khaboura au sud.
L’intérieur se caractérise par les palmeraies blotties au pied des montagnes et par les petites exploitations agricoles et d’élevage. C’est ici que l’on trouve une multitude de wadis ou oueds, ces lits de rivière généralement à sec, sauf après de fortes pluies. Les oasis se développent autour de ruisseaux et de petits lacs enfouis derrière les pierres, les palmiers dattiers et les broussailles.
La montagne
Au nord du pays, le djebel Akhdar, la « montagne verte », culminant à 3 020 m d’altitude, est la partie centrale et la plus élevée des monts Hajar, l’épine dorsale du pays. Elle sépare la Bâtinah (littéralement le « ventre »), la plaine côtière qui borde les montagnes de la Dahirah (le « dos »), les plateaux de l’intérieur.
La ville principale de l’arrière-pays est Nizwa, l’ancienne capitale, située dans une grande oasis, à la rencontre des pistes des caravaniers du nord et du sud. Il faut visiter les villages de montagne et les cultures en terrasse.
Au sud, dans la province du Dhofar, on trouve la chaîne montagneuse homonyme, dont le djebel Samhan constitue le pic le plus élevé. Le djebel Akhdar se trouvant dans une zone militaire protégée, il faut demander un permis (délivré par le gouvernement et obtenu facilement auprès des hôtels de Nizwa, par exemple) avant de visiter la région.
Le désert
Il occupe les deux tiers du territoire. Au fur et à mesure qu’on s’éloigne des côtes vers l’intérieur, il change de couleur et de hauteur passant des plaines où prédominent le blanc, puis le jaune et le rouge, aux dunes qui peuvent atteindre les 300 m de hauteur.
À la lisière des sables de Wahiba, on trouve une poignée de marchés bédouins, comme à Al Wasil et à Al Mintirib. Le Roub al-Khali, que l’on rejoint plus aisément au départ de Salalah, demeure le plus vaste désert du monde, mal connu et rarement traversé, sauf par quelques tribus omanaises.
La côte
Oman possède au total 1 700 km de côtes. Au nord de Mascate, la zone des plages s’étend depuis la ville de Shinas jusqu’à Barka. Au sud de Mascate, une bonne partie du littoral sur la mer d’Oman borde le désert, formant ainsi d’immenses plages et de marais salins, comme celui de Bar el Hekkam.
La côte - à laquelle on accède par des pistes - est basse et rectiligne, souvent précédée de petites îles, de récifs coralliens et de bancs de sable. Les villes principales sont Sour, centre historique de commerce et de constructions navales, et Qouriyat, un port de pêche. Plusieurs centres de plongée se trouvent le long du littoral autour de Mascate (Sawadi et Boustan), auxquels on accède par des routes pavées.
Le Dhofar (le sud)
Du point de vue administratif, la province occidentale du Dhofar occupe les deux tiers du pays. La population se concentre dans la partie la plus méridionale - en bordure de la mer d’Oman, à la frontière avec le Yémen - dans une région qui juxtapose la plaine littorale, les plateaux et une chaîne montagneuse (les monts du Dhofar, hauteur maximale : 1 463 m dans le djebel Samhan).
Le Dhofar est relativement peuplé grâce aux pluies estivales de fin de mousson et à son climat chaud et humide. C’est ici que les habitants de Mascate viennent trouver refuge pendant les mois caniculaires de l’été. La population du Dhofar est composée en majorité d’agriculteurs sédentaires cultivant cocotiers et bananiers.
La ville principale est Salalah, dont le souk de l’encens est très réputé. Il faut visiter dans la région : Mirbat, l’ancienne capitale du Dhofar, la route vers le désert Roub al-Khali et la cité perdue d’Oubar, les ruines de la cité-port du royaume de la reine de Saba, les plages de Moughsail, et les wadis où pousse l’arbre à encens. Ne pas manquer une visite des villages Jabali dans les montagnes environnantes.
La péninsule de Moussandam (le nord)
Les falaises taillées de gorges profondes du cap rocheux de Moussandam se jettent à pic dans les eaux turquoise d’Ormuz, dessinant un paysage unique comparable aux fjords des latitudes plus extrêmes. Le point culminant de cette chaîne montagneuse qui se prolonge dans l’arrière-pays est le djebel Harim, haut de 1 700 m. Le célèbre et très surveillé détroit d’Ormuz assure une situation stratégique dans le contrôle de la circulation à l’entrée du golfe Persique. ; 60% de la consommation pétrolière mondiale transitent par le détroit d’Ormuz.
Fait curieux : Oman est l’un des rares pays au monde à être discontinu ; la péninsule de Moussandam étant coupée du reste du pays par une avancée territoriale des Émirats arabes unis (plus précisément l'émirat de Sharjat). Les excursions à Moussandam se font en avion depuis Mascate ou par la route depuis Dubaï.
Une alternative plus sportive est la pratique du cabotage dans les criques et les anses découpées dans la roche. L’un des fjords les plus spectaculaires de la région est le fjord de Khor al Sham, que l’on remonte au départ de Khasab. La baignade, le snorkelling et la visite de minuscules villages de pêcheurs sont les activités les plus prisées du programme.
Moussandam est sans doute le joyau le mieux gardé du sultanat d’Oman. Il s’ouvre aujourd’hui au tourisme, avec ses plages nichées dans de paisibles baies, ses eaux claires et ses fonds poissonneux, ses montagnes et sa nature intacte.
Les îles
Pour ceux qui aiment les espaces naturels secrets et intacts, la grande île d’Al Masirah et les 5 îles de Kuria Muria valent le déplacement. Al Masirah est longue de 40 km, couverte de sable et habitée par les membres de la tribu Janabah, qui vivent de la pêche. Fait rare : sur cette île, aucun arbre ne pousse. Les îles de Kuria Muria combleront les plongeurs à la recherche de fonds calcaires très poissonneux. On peut rejoindre l’île de Masirah en avion depuis Mascate.
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