Transports et déplacements Oman

Pour rejoindre les endroits les plus reculés, mais aussi les hôtels, marchés ou restaurants à l’intérieur d’une même ville, on louera une voiture. Comptez à partir de 25 € par jour pour une location de voiture de catégorie A. Préférez une assurance tous risques. Les permis de conduire nationaux sont acceptés, du moins par les loueurs de voiture internationaux.

Les trottoirs sont rares, alors on prend systématiquement la voiture, même pour de très petits trajets.

La conduite s’effectue à droite et l’état du réseau (routes et pistes) est satisfaisant.

Les routes sont en bon état entre les villes majeures, y compris Salalah. Les panneaux de signalisation sont écrits dans les alphabets arabe et latin. L’État a largement investi pour améliorer et étendre le réseau routier, notamment sur la côte entre Mascate et Sour, ainsi que dans les régions montagneuses.

Attention aux animaux qui errent parfois sur la chaussée. Attention aussi, la nuit, car le bétail paît en liberté au bord des routes, et les accidents graves ne sont pas rares.

Les autorités ont renforcé leur présence sur les routes et les radars sont nombreux dans les agglomérations. Le non-respect du code de la route (non-respect d'un feu rouge, dépassement par la droite en passant sur la bande d'arrêt d'urgence, conduite en état d'ébriété ou sans permis...) peut entraîner de lourdes sanctions pouvant aller jusqu'à la garde à vue, notamment lorsque la responsabilité du conducteur est engagée dans un cas d'accident.

Le 4x4 est indispensable pour visiter les wadis, ainsi que pour emprunter les pistes et les dunes dans le désert. Comptez environ 80 € par jour pour une location de 4x4.

Il existe un bon réseau d’autobus interurbains. Des véhicules neufs et fiables relient les villes principales avec une bonne fréquence et à des tarifs très intéressants. Comptez tout de même près de 12h de trajet entre Mascate et Salalah. On peut aussi rejoindre Dubaï en bus.

On trouve des taxis individuels (peints en blanc aux ailes orange) ou collectifs à l’aéroport et dans les grandes villes. Il n'y a presque plus jamais de compteur, et il faut négocier le tarif avant le départ.