L'est de la Tasmanie, entre plages et parcs nationaux
En partenariat avec Australie à la Carte
Au-delà des plages de carte postale et des pittoresques ports de pêche, l'est de la Tasmanie est aussi riche de magnifiques parcs nationaux aux couleurs vives et contrastées. Que l'on flâne dans ses villes portuaires, que l'on se balade dans ses forêts humides anciennes et ou que l'on s'adonne à la plongée sur ses rivages édéniques, l'atmosphère est paisible sur la côte est de l'île. Pour ne rien gâcher, les locaux y sont particulièrement accueillants. Quant aux amateurs de fruits de mer, ils ont trouvé leur paradis !
Préparez votre voyage avec nos partenairesLe parc national de Freycinet
Découverte au début du XIXe siècle par un géologue français qui lui a donné son nom, la péninsule de Freycinet est recouverte par l'un des plus beaux parcs nationaux d'Australie. C'est là un joyau incontesté de la Tasmanie : les étendues luxuriantes du parc rivalisent de beauté avec ses roches de granit rose et ses criques à la splendeur sauvage. La baie de Wineglass, située à l'est du parc, est d'ailleurs considérée comme l'une des plus belles plages du monde !
C'est dans ce décor préservé que gambade une cinquantaine de curieuses espèces endémiques. On peut ainsi espérer y apercevoir le fameux diable de Tasmanie, des wombats, des wallabys à cou rouge et même, au large, le ballet de gigantesques baleines à bosse.
Coles Bay et sa région
A l'orée du parc de Freycinet, le joli bourg de Coles Bay vaut la peine de s'y attarder. C'est le point de chute idéal pour explorer la nature environnante et se régaler d'excellents fruits de mer au pied de la chaîne montagneuse des Hazards, face à l'océan. Le village de Swansea situé non loin de là est lui aussi considéré comme l'un des meilleurs endroits au monde pour déguster des huîtres ! Pour les sportifs, le littoral époustouflant est particulièrement propice aux sorties maritimes en kayak et aux balades à vélo sur la côte.
Plus au nord encore, le port de pêche de Bicheno se distingue par sa taille : c'est l'une des plus grosses agglomérations de la côte est. Ses magnifiques rivages peuplés de manchots, son ambiance bon enfant et sa nature sauvage en font une destination familiale privilégiée. Il y a mille et une façons de découvrir ses incroyables fonds marins entre snorkeling, plongée, excursion en bateau à fond transparent et bien plus encore.
L'incontournable réserve naturelle de Governor Island concentre quant à elle les merveilles aquatiques de la région. Enfin, le saumon australien et les langoustines comptent parmi les mets les plus réputés de la ville.
L'île de Maria
Au sud de la péninsule de Freycinet, un autre parc national attire les voyageurs du monde entier. Ce parc constitué d'une seule et même île s'étend sur quelque 115 km2 au large de la côte est.
Dans une atmosphère hors du temps (les voitures ne sont pas autorisées sur l'île de Maria), on y découvre aussi bien d’impressionnants fossiles qu'une nature sauvage ou encore les ruines d'un ancien pénitencier. On se promène ainsi entre les époques et les paysages à pied ou en vélo, en apercevant régulièrement des kangourous ou des wombats ! Au pied des falaises à pic, les flots abritent une impressionnante forêt d'algues marines.
La côte nord-est et St Helens
A mesure que l'on remonte vers le nord, l'atmosphère se fait plus paisible encore. On accoste à St Helens, le plus grand port de pêche de Tasmanie. Ce havre très pittoresque et les magnifiques opportunités de balades alentour font de St Helens une destination particulièrement romantique ! Le crépuscule relève d'ailleurs les nuances roses-orangées des roches granitiques si typiques de la région.
Après avoir savouré un plateau de fruits de mer de première fraîcheur, pourquoi ne pas s'offrir une baignade sur les plages idylliques de Binalong Bay ou Jeanneret Beach situées à quelques pas de là ? Cerise sur le gâteau, St Helens constitue également un point de départ idéal vers Bay of Fires.
Bay of Fires
Sur la partie la plus septentrionale de la région se trouve Bay of Fires, qui n'a pas volé ce nom évocateur (« la baie des feux »). Si elle est due aux feux des aborigènes aperçus par le navigateur anglais Tobias Furneaux au XVIIIe siècle, l’appellation sied parfaitement à la flamboyance des couleurs que déploie la côte.
On se figure tout aussi aisément l'émotion ressentie par les premiers arrivants tant la nature semble intacte : les voitures peuvent accéder de Binalong Bay à The Gardens à Bay of Fires. La flore ainsi préservée y est particulièrement remarquable. Les magnifiques fleurs sauvages, notamment, recouvrent insolemment les rochers, et s'admirent au fil d'agréables randonnées accessibles à tous.
Pour en savoir plus
Texte : Routard.com