Maurice : le sud-ouest de l’île, autour du Morne Brabant
Des dix districts de l’île Maurice, Rivière Noire est l’un des plus sauvages. Situé au sud-ouest de l’île, à l’embouchure de la rivière du même nom, il prouve à lui seul que Maurice est bien plus qu’une destination plages.
De l’emblématique montagne du Morne Brabant à la longue plage de Flic en Flac, en passant par la cascade de Chamarel, cap sur une région authentique, où l'on peut satisfaire à la fois ses envies de sable blanc et de nature luxuriante.
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Le Morne Brabant, lieu de refuge des esclaves
- Randonnée au sommet du Morne Brabant
- Au pied du Morne, une plage paradisiaque
- Chamarel : cascade et Terre des 7 couleurs
- Flic-en-Flac et Tamarin, côté plages
- Tamarin Falls : les 7 cascades de Tamarin
- Grand Bassin : le lac sacré des Hindous de Maurice
- Fiche pratique
Le Morne Brabant, lieu de refuge des esclaves
Au sud-ouest de l’île Maurice, les pieds dans l’eau et sur la péninsule du même nom, le Morne Brabant est loin d’être une montagne comme les autres ! D’abord, parce qu’elle est l’un des emblèmes de Maurice que l’on retrouve sur pas mal de cartes postales. Mais, au-delà du cliché, le Morne est aussi directement lié à l’histoire de l’esclavage à Maurice.
Petit rappel de cette sombre page d’histoire… En 1715, les Français colonisent l’île Maurice, alors appelée « île de France ». Sous la torture, ils font travailler les esclaves dans les champs de canne à sucre, au nord. Pour échapper à ce terrible sort, une centaine d’entre eux a alors fui vers le sud… jusqu’à trouver refuge dans les hauteurs du Morne Brabant, à 556 m d’altitude.
En 1835, le Morne Brabant est témoin d’une tragédie. L’armée anglaise se rend sur place pour annoncer la fin de l’esclavage aux marrons – nom donné aux esclaves fugitifs. Se méprenant sur l’intention des soldats et terrifiés à l’idée d’être de nouveau capturés, les fugitifs se jetèrent dans le vide. Symbole de la souffrance des esclaves et de la résistance, le lieu a été classé par l’Unesco en 2008. En leur mémoire, un an plus tard, un monument de la Route des Esclaves a été inauguré, à ses pieds. Il se visite (entrée libre) et s’articule autour de plusieurs statues.
N’importe où sur la péninsule, sur la plage ou en mer, le Morne Brabant est omniprésent dans le paysage. Il faut avouer que du haut de ses 556 m, il en impose ! Ce n’est pourtant pas le point culminant de l’île, qui est le piton de la Petite Rivière Noire (828 m), également dans le district de Rivière Noire. Alors bien vite, la question nous taraude : peut-on grimper, tout là-haut ? La réponse est oui ! Si la vue est belle ? Elle est bien plus que cela... La randonnée du Morne Brabant fait partie des incontournables de l’île Maurice, incontestablement.
Si le chemin est plutôt bien balisé et l’accès libre (durant les horaires d’ouverture de la grille), l’idéal reste de se faire accompagner par un guide local. Histoire des lieux, anecdotes, chemins de traverse, explications sur les plantes, meilleurs points de vue… autant de petits plus qui rendent la marche encore plus intéressante.
Randonnée au sommet du Morne Brabant
Prêt pour la grande aventure ? Il faut partir de très bonne heure, dès le lever du soleil. Il peut vite faire très chaud et l’ombre se fait rare. Mieux vaut ne pas se retrouver sous le cagnard pour l’ascension de dernière partie, plutôt raide…
S’il y a bien un guide qui connaît le Morne comme sa poche, c’est Allan ! Originaire du village du Morne, c’est un peu sa deuxième maison : il crapahute ici tous les jours de la semaine, sauf le dimanche ! Sur les traces de ses ancêtres, il raconte avec passion le récit de ce lieu chargé d’histoire.
Et pas seulement : Allan, petit-fils d’un chaman, connaît également très bien les plantes poussant sur le Morne. Et leurs vertus ! Certaines, comme la Trochetia boutoniana (boucle d’oreille), sont endémiques des îles Mascareignes. Aux côtés du guide, on découvre également coton tropical (tout doux !), poivre rouge (les feuilles sentent le poivre), bois de reinette ou encore bois de goyave. Dans le coin, on peut aussi croiser des lièvres et des singes. Les macaques ont été introduits par les Portugais, au 16e siècle. Ils ont d’ailleurs participé à l’extinction du dodo, l’oiseau emblématique de l’île Maurice…
On atteint un premier point de vue, déjà très beau, au bout d’environ 45 min de marche, jusque-là sans grande difficulté. C’est après que ça se corse ! À la fin, on s’aide des mains pour crapahuter jusqu’au point de vue, où se dresse une grande croix métallique. Là-haut, la récompense est immense : une vue imprenable sur les environs : le lagon, la longue plage du Morne, l’île aux Bénitiers… on croit rêver.
On peut aussi apprécier le Morne d’en bas : un joli sentier, à faire à pied ou à vélo, en fait le tour. On pousse jusqu’au joli village du Morne et la plage publique de la Prairie.
Au pied du Morne, une plage paradisiaque
Une magnifique plage, l’une des plus belles de l’île Maurice, déroule son sable blanc au pied du Morne Brabant. Si les hôtels de luxe en occupent la majeure partie, il existe toutefois quelques portions publiques, où étaler sa serviette. Il existe sinon une autre plage publique bien agréable à l’entrée du village du Morne, appelée La Prairie. Le dimanche, la tradition est aux pique-niques en famille.
Randonnée, farniente… mais également activités nautiques ! Hormis la plongée, le coin est mondialement connu pour la pratique du kitesurf, avec deux spots de renom : le Kite Lagoon (l’endroit rêvé pour débuter, car très peu profond) et La Pointe. La période la plus propice pour le vent s’étend de juin à septembre, durant l’hiver austral.
Sur le lagon, les sorties en catamaran (ou bateau à moteur) sont des plus magiques, particulièrement en fin de journée, quand le soleil se couche dans l’océan, sous l’œil du Morne Brabant. Encore plus plaisant un verre à la main. Tôt le matin, on pourra aussi apercevoir des dauphins !
Un détour s’impose également au Crystal Rock, une curiosité naturelle. En le voyant, on comprend mieux pourquoi : ce rocher semble flotter sur l’eau turquoise du lagon. On peut aussi pousser l’excursion jusqu’à l’île au Bénitier, tout près.
Le + de routard.com
À l’île Maurice, marcher le long des plages « privées » des hôtels – par exemple ici, les 7 km de sable occupés par les hôtels Beachcomber Dinarobin et Paradis – est parfaitement autorisé. À une condition : ne pas s’arrêter, à moins de consommer un snack, un cocktail… L’occasion de voir à quoi ressemblent ces établissements luxueux ?
Chamarel : cascade et Terre des 7 couleurs
Du côté de Chamarel, l’île Maurice montre un tout autre visage, loin des plages paradisiaques. Dans ces terres verdoyantes, les petites routes se font sinueuses. Par la fenêtre, défilent champs de canne à sucre et forêts luxuriantes.
Ce paradis sauvage abrite bien des merveilles, comme la plus haute cascade de l’île Maurice (83 m). Pour l’admirer, rendez-vous au domaine privé Les Terres des 7 couleurs (entrée payante). Une route bien revêtue nous mène à un premier stop, qui permet de l’admirer depuis un belvédère. Cette chute d’eau, qui se déverse au loin au milieu d’une épaisse végétation, a quelque chose d’hypnotique !
Au fait, pourquoi 7 couleurs ? Car ce domaine abrite à deux pas une autre curiosité : une clairière aux sept variations chromatiques (ocre, marron, rouge, violacé…), dues à la présence de cendres volcaniques dégagées par l’érosion et contenant des oxydes minéraux.
À quelque 300 m d’altitude, c’est aussi à Chamarel que s’épanouissent les caféiers de l’île Maurice – le seul café cultivé et torréfié sur l’île. Il y en a une autre qui apprécie tout particulièrement son microclimat et ses terres fertiles : la canne à sucre. Gourmande en eau, elle est ici entièrement comblée par Dame nature, entre eau de pluie et eau de source (tandis qu’au nord de l’île, les champs doivent être arrosés). À propos, on ne repart pas de là sans avoir visité la rhumerie de Chamarel…
Flic-en-Flac et Tamarin, côté plages
De retour sur la côte, un peu plus au nord, Flic-en-Flac abrite l’une des plus belles plages de l’île. Une bonne partie des 8 km est publique et, malgré sa popularité – on la qualifie de petit Grand Baie – elle reste très agréable. On ne s’y sent pas à l’étroit et les nombreux filaos apportent l’ombre si vitale l’après-midi !
Pour un délicieux en-cas typiquement mauricien à moindre prix, rendez-vous à la cabane Farata Aka Vinod. Elle fait partie de ces adresses qui ne paient pas de mine et qu’on adore. On croque les yeux fermés dans un farata, de délicieuses crêpes fourrées, fabriquées minute. Elles font partie, avec les samossas ou encore les gâteaux piment (boulettes de pois cassés jaunes pimentées et frites), des incontournables de la street food mauricienne. Ici, sans même avoir à quitter la plage !
Plus au sud, la baie de Tamarin et le village du même nom donnent d’emblée un grand sentiment de quiétude. Sur fond de montagnes verdoyantes, dont la très pointue montagne du Rempart, la plage est traversée par la rivière (du Rempart également !), qui vient se jeter dans l’océan Indien. Faute de barrière de corail, la baignade n’est pas toujours aisée, les jours où la houle est de la partie, principalement durant l’hiver austral (juillet-août). Elle fait alors le bonheur des surfeurs, qui viennent glisser sur les vagues de ce spot réputé.
Les jours où l’océan est calme, il est très agréable de découvrir les environs en kayak de mer : avec un peu de chance, on apercevra quelques dauphins au large, avant de remonter l’estuaire de la rivière. C’est sans aucun doute la façon la plus respectueuse de les approcher. La rencontre n’est pas garantie, décuplant la magie quand elle se produit !
Enfin, Tamarin est également réputée pour ses salines de Yémen, où près de 1 500 tonnes de sel sont produites chaque année. Coiffées de grands chapeaux, équipés de bottes, de brosses et de pelles, sauniers et saunières récoltent le sel de façon traditionnelle dans les bassins, dès le lever du soleil. Une histoire qui dure depuis plus de cent ans. Les visiteurs sont les bienvenus et il est même possible d’acheter du sel sur place. En voilà, un chouette souvenir typique !
Après le coucher du soleil sur la plage de Tamarin, pour une soirée animée, rendez-vous au bar-restaurant Crazy Fish Bar, de l’hôtel Veranda Tamarin. Ouvert à tous (aussi bien à ceux qui séjournent à l’hôtel qu’aux gens de l’extérieur), c’est un véritable lieu de rencontre et d’échange. Les soirs de concerts (jazz, sega, Dj Set…), du jeudi au dimanche, l’ambiance est au rendez-vous !
Tamarin Falls : les 7 cascades de Tamarin
Ces magnifiques cascades en enfilade, dont une de 65 m de hauteur, se découvrent à pied, à travers une végétation luxuriante. Encore un site naturel exceptionnel qui vient tordre le cou aux idées reçues sur l’île Maurice ! Ici, elle prendrait presque des airs de la Réunion, sa voisine, réputée pour la randonnée...
Pour profiter pleinement des lieux, il est fortement recommandé d’être accompagné par un guide officiel. À la fois pour ne pas prendre de risques aux abords des cascades, ne pas se perdre (cela arrive fréquemment, tant tout se ressemble !) et découvrir tous les petits secrets du terrain : la plus belle vue, un agréable coin pique-nique, un bassin à l’écart des foules, un endroit où plonger en toute sécurité…
L’idée étant de marcher, pique-niquer, admirer les cascades et se baigner dans leurs bassins d’eau fraîche, mieux vaut prévoir la journée et, comme d’habitude sur l’île, démarrer assez tôt le matin. On s’enfonce d’abord dans une épaisse forêt, où s’épanouissent les goyaviers de Chine.
Chaque pause près d’une cascade est une récompense. Leurs bassins offrent une baignade délicieuse, rafraîchissante, voire salvatrice, tant pour le corps que pour l’esprit. On peut s’y glisser doucement depuis le bord ou plonger du haut d’un rocher (après aval du guide). On en ressort totalement régénéré. Ici, l’expression « se rafraîchir les idées » prend tout son sens.
Pour explorer les cascades en toute sécurité et dans la bonne humeur, on peut faire confiance à Eva et Elodie de chez Lokal Adventure, accompagnées pour l’occasion d’un guide officiel (voir fiche).
Grand Bassin : le lac sacré des Hindous de Maurice
Pas de cascade ici, mais un grand lac, dans un ancien cratère volcanique, à 702 m au-dessus du niveau de la mer. Et pas n’importe lequel : les eaux de Grand Bassin seraient reliées à celles du Gange… C’est en tout cas ce que révéla une apparition au prêtre hindou Shri Jhummon Giri Gosagne, en 1897.
Baptisé « Ganga Talao », le lac du Gange, Grand Bassin est depuis le lieu le plus sacré de l’île pour les Mauriciens de confession hindoue, soit la moitié de la population ! Au 19e s, de nombreux travailleurs indiens sont en effet arrivés à l’île Maurice, pour combler le manque de main-d’œuvre, après l’abolition de l’esclavage. Aujourd’hui, 68 % des Mauriciens sont d’origine indienne. Une religion qui cohabite en harmonie avec toutes les autres : christianisme, islam (indiens musulmans) ou encore bouddhisme (venu avec les Chinois).
De très loin déjà, de part et d’autre de la route, on aperçoit deux gigantesques statues de divinités. Du haut de leur 33 m, Durga et Shiva veillent sur le site sacré. Inaugurée en 2017, celle de Durga est d’ailleurs la plus haute au monde. Après quelques marches, on découvre le lac sacré, ses statues de divinité (Ganesh, Hanuman, Ganga…) et ses temples, bercés par les chants hindous.
Ce complexe religieux fait partie des sites touristiques majeurs de l’île, mais l’atmosphère reste authentique. Une harmonie se crée entre hindous pratiquants et touristes curieux. Quelques malins macaques, aussi, attirés par les offrandes comestibles (lait, bananes…) apportées aux divinités ! Qu’on soit d’une autre confession ou même athée, un sentiment de plénitude vient rapidement nous gagner.
Chaque année, en février ou mars, Grand Bassin consacre une grande fête à Shiva, l’un des trois maîtres de la sainte trinité hindoue, qui s’est sacrifié pour l’humanité. Appelée « Maha Shivaratree » (la nuit du Seigneur Shiva), c’est la plus grande fête populaire de l’île Maurice. Cet important pèlerinage, qui existe depuis 1898, attire désormais entre 350 000 et 500 000 personnes, soit près de la moitié de la population de l’île ! Les pèlerins, vêtus de blanc, viennent des quatre coins de Maurice pour la célébrer.
À faire aussi, dans les environs : une randonnée dans Heritage Nature Reserve. Cette réserve naturelle de 1 300 hectares se situe au sud-ouest de Maurice, dans la région de Macchabée-Bel Ombre, appartenant au réseau mondial des réserves de biosphère de l’Unesco depuis 1977. Les rangers proposent d’intéressantes sorties nature. Au programme : découverte d’une végétation endémique, baignade dans les chutes d’eau, vues magnifiques sur fond d’océan indien et observation de la nature. On croise notamment de nombreux cerfs, introduits par les Hollandais au 16e siècle, mais aussi des oiseaux, comme le joli Cardinal, d’un rouge vif magnifique. La réserve propose des sorties véhiculées (buggy, quad, 4x4), mais l’idéal reste la formule randonnée guidée (5 h), le bruit de ces engins éloignant les animaux…
Fiche pratique
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Office de tourisme de l’île Maurice
Comment y aller ?
Avec Corsair, vols directs (ou avec escale à La Réunion) Paris-CDG – Port Louis (12 h), A/R à partir de de 686 € en classe économique.
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Adresses
Hôtel Veranda Tamarin : Tamarin Bay, Route royale. Dans le village de pêcheurs de Tamarin, face à la baie, cet hôtel 3 étoiles+ fait partie du groupe mauricien Veranda, qui compte 5 autres hôtels sur l’île. Rénové en 2018, le Tamarin propose 116 chambres (toutes avec terrasse, clim, TV, WIFI) dans un style moderne de très bon goût, avec çà et là, des éléments artisanaux typiquement mauriciens (vannerie, ferblanterie…). L’hôtel s’articule autour d’une agréable piscine centrale et trois restaurants, avec, à la carte, des plats traditionnels mauriciens ou inspirés de la cuisine du monde. Nombreuses activités, du yoga au trekking, dans une démarche respectueuse de l’environnement. Double à partir de 141 euros la nuit pour 2 personnes.
Crazy Fish bar : Veranda Tamarin hotel and spa, Tamarin Bay, Route royale. L’hôtel Veranda Tamarin a eu l’intelligence d’ouvrir ce bar-restaurant à tous, faisant du Crazy Fish Bar un lieu de rencontres et d’échanges. À la carte, des plats simples : salades, burgers, snacks et autres fish&chips en journée, plats à partager le soir. Bon à savoir : les fruits, légumes, fruits de mer et viande proviennent de producteurs, agriculteurs et fournisseurs mauriciens. Du jeudi au dimanche soir, il accueille musique live (jazz, samba…) et autres DJ set, qui viennent mettre l’ambiance dans la baie de Tamarin ! Horaires : de 9 h à 23 h (déjeuner de 12 h à 16 h).
La bonne chute, Route royale, Tamarin. Cette bonne table met à l’honneur la gastronomie locale. La spécialité de la maison : un rôti de cochon marron, sauce poivrade – le cochon marron désignant un cochon retourné à l’état sauvage, parfois croisé avec le sanglier (sanglochon). À goûter aussi : la salade de palmiste (cœur de palmier frais), la cassolette de crevettes ou encore le curry de poisson ou de poulet… En dessert, on se laisse volontiers tenter par l’ananas flambé ou le fondant au chocolat… Horaires : du lundi au samedi, 12 h-15 h et 6 h 45-22 h 30.
Cosa Nostra : Anthurium Ln, Tamarin. Tél. : +230 483 61 69. Envie d’une pizza, une vraie ? On peut faire confiance au restaurant Cosa Nostra : il les prépare avec des produits frais et les cuit au feu de bois. Ouvert du mardi au dimanche.
Cabane de plage Farata Aka Vinoda, plage de Flic en Flac (tous les jours, de 10 h à 18 h). Le genre de petite adresse sur la plage qu’on adore, pour un délicieux déjeuner sur le pouce et à moindre coût ! On commande l’un de leur fameux « farata », préparé minute. Attention, ces crêpes salées à la farine de blé (garnies de légumes, de vindaye…), typiques de la street food mauricienne, sont addictives !
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Activités outdoor
Ascension du Morne Brabant avec Local Spirit (Allan), tél. : +230 5988 7475, localspirit2013@gmail.com. En compagnie d’Allan, on peut grimper le Morne Brabant les yeux fermés (enfin, pas trop quand même). Originaire du village du Morne, ce sympathique guide considère la montagne de ces ancêtres comme sa deuxième maison ! Histoire, plantes… il en connaît tous les secrets. Une belle rencontre ! Et là-haut, quelle vue…
Activités outdoor encadrées avec Lokal Adventure, tél. : +230 5934 8828 / elodie@lokaladventure.com (Elodie), tél. : +230)5454 4060 / anne@lokaladventure.com (Anne). Anne et Elodie forment un duo pétillant, qui a pour objectif de faire découvrir l’île Maurice insoupçonnée, à l’écart des circuits touristiques, toujours avec un soupçon d’aventure et dans la bonne humeur... Bref, tout ce qu’on aime ! Dans la baie de Tamarin, elles nous invitent à surfer ou à rencontrer les dauphins, en kayak, au petit matin. Ou encore, épaulées par un guide certifié, à crapahuter du côté des Tamarin Falls, à la découverte des cascades et de leurs bassins. Collation, pique-nique, bouteilles d’eau : elles s’occupent de tout, avec une grande gentillesse. Et ce n’est là qu’un aperçu : plongée, surf, kitesurf, vélo, canyoning… elles sont partantes pour toutes sortes d’activités au contact de la nature !
Texte : Aurélie Michel