Los Angeles sans voiture (ou presque) : 5 expériences à vivre

Los Angeles sans voiture (ou presque) : 5 expériences à vivre
Ocean Front Walk - vélo © aiisha - stock.adobe.com

Seconde ville la plus peuplée des États-Unis après New York, Los Angeles est réputée pour sa superficie XXL. Elle étend ses 88 quartiers en damier sur quelque 1215 km², soit 12 fois Paris…

Alors, Los Angeles sans voiture, mission impossible ? Mission, oui… Impossible, non ! Voici tous nos conseils pour arpenter la Cité des Anges sans avoir à louer une voiture, ainsi que 5 expériences insolites, pour la découvrir autrement…

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Los Angeles sans voiture : chauffeurs Uber et Lyft, bus et métro

Los Angeles sans voiture : chauffeurs Uber et Lyft, bus et métro
Bus de Los Angeles Tomasz © Wozniak - stock.adobe.com

Avant de louer une voiture à LA, on y réfléchit à deux fois… L’orientation n’est pas évidente (directions, numéros des freeways, sorties…), la circulation dense et il faut avoir bien déterminé son itinéraire pour ne pas se perdre au premier croisement. Sans parler du coût des parkings… Gare aux amendes et à la fourrière : ici, ça ne rigole pas !

Si la voiture reste un bon compromis pour les groupes et les familles, mieux vaut, quand on est seul ou en couple, s’en remettre au service d’un chauffeur, via des applications comme Uber ou Lyft. On est ainsi sûr de ne pas stresser et d’arriver à destination au plus vite.

Autre option : les transports en commun. On commence par télécharger l’appli LA Metro and Bus Tracker, pour un aperçu du réseau et du trafic en temps réel. Avec, il est même possible d’acheter son titre de transport – pratique car, attention, les bus ne rendent pas la monnaie – ; pour info, le ticket coûte 1,75 $.

Si les bus ont l’avantage de nous emmener partout (200 lignes !) pour pas cher, ils restent lents, n’empruntant que rarement les freeways. Côté tickets, à partir de 4 trajets par jour, on aura tout intérêt à prendre un Metro 1-Day Pass (7 $) et, à partir de 15 trajets par semaine, un 7-Day Pass (25 $). Mais le système et la tarification restent complexes et il ne faut pas être pressé !

Attention, le logo « METRO » désignant aussi bien le bus que le métro, on repère le « vrai » métro au nom « Metro Rail ». Peu développé (6 lignes), le réseau permet toutefois de rejoindre des destinations éloignées sans se ruiner (1,75 $ le trajet), comme Santa Monica depuis Downtown. Pas la panacée, non plus !

Pour en savoir plus, lire Transports à Los Angeles

Le + de routard.com :

Au réseau principal s’ajoutent d’autres réseaux locaux. À Santa Monica, par exemple, les Big Blue Bus.

À pied, le long de Hollywood Boulevard

À pied, le long de Hollywood Boulevard
Hollywood Boulevard © Aurélie Michel

D’emblée, Los Angeles évoque le cinéma. Elle en est la capitale mondiale depuis plus de 100 ans. Il faut dire que la Cité des Anges réunit les conditions optimales pour les tournages. Un climat clément tout au long de l’année, une lumière idéale et de gigantesques palmiers. Omniprésents, jusque dans les reflets des bâtiments…

Pour s’imprégner de cette atmosphère si singulière, on se rend à Hollywood. Un nom indissociable du 7e art depuis le début du XX siècle, où se concentre encore aujourd’hui 90 % de la production cinématographique des États-Unis. Pourtant perché loin dans les hauteurs du Griffith Park, le Hollywood Sign veille à chaque instant. On distingue particulièrement bien ces lettres mythiques depuis les passerelles du grand complexe commercial Ovation Hollywood, sur Hollywood Boulevard.

Walk of Fame © Walter Cicchetti - stock.adobe.com

Ses trottoirs accueillent aussi le fameux Walk of Fame : 2 km au total, pieds dans les étoiles. Un boulevard fréquenté, où tous nos sens sont sollicités, certes… mais un incontournable, à faire en marchant. Foulées rythmées par les noms de stars légendaires – du cinéma, mais aussi du théâtre, de la musique et du petit écran –, on ne peut s’empêcher de rêver…

Et on n’est pas les seuls ! Çà et là, des musiciens, de talentueux inconnus, s’installent dans la rue et performent. Au milieu des stars, d’autres en devenir… qui sait ? C’est tout ce que l’on souhaite, à Taylor Ross, jeune guitariste et chanteur croisé plusieurs fois en chemin.

Le + de routard.com :

Sur Hollywood Boulevard, on jette un œil au TCL Chinese Theater (1927), cinéma le plus connu au monde, aux allures de pagode. En face, l’élégant Roosevelt Hôtel a accueilli la toute première cérémonie des Academy Awards (Oscars), le 16 mai 1929. Marilyn Monroe y résida également pendant deux ans.

À cheval, sur les collines du Hollywood Sign

À cheval, sur les collines du Hollywood Sign
Hollywood Sign © Markus Mainka - stock.adobe.com

H O L L Y W O O D : les 9 lettres blanches XXL (13,4 m de hauteur, 9 à 12 m de largeur !) veillent sur Los Angeles, du haut du mont Lee. Cette année, elles ont fêté leurs 100 ans !

Emblème de la ville et du cinéma américain, l’origine de cet écriteau géant n’a pourtant rien à voir avec le 7e art… Il s’agissait, au départ, d’un coup de pub temporaire pour un programme immobilier imaginé en 1923 : un lotissement haut de gamme appelé « Hollywood Land ». L’enseigne à caractère promotionnel ne devait rester en place qu’un an et demi. La Grande Dépression des années 1930 eut raison du projet immobilier (ouf !) mais les fameuses lettres au nom du quartier sont restées... jusqu’à devenir un véritable symbole.

Le « land » a été retiré en 1949, au moment de la rénovation du site laissé à l’abandon… Et depuis, LA n’a cessé d’en prendre soin : déclarées monument historique culturel depuis 1973, elles ont été remplacées en 1978 car trop dégradées, et ce, grâce à une collecte de dons organisée par le créateur du magazine Playboy, Hugh Hefner.

Depuis, l’association Hollywood Sign Trust s’en charge. Fin 2022 et pendant 8 mois, elle les a fait rénover, pour leur 100e anniversaire. Désormais intouchables – elles sont à l’abri des promoteurs depuis 2010 grâce à une autre collecte de fonds –, elles sont, à l’échelle planétaire, « symbole de rêves, d'opportunités et d'espoir », pour reprendre les mots d’Arnold Schwarzenegger.

Balade avec les chevaux de Sunset Ranch © Aurélie Michel

Surveillées H24, 7 j./7, il est cependant possible de s’en approcher, via les sentiers environnants du Griffith Park. À pied ou, plus original – et plus cinématographique ! –, à cheval. Côté dadas, quel que soit son niveau, on peut faire confiance au « Sunset Ranch », où nous attend une cinquantaine de chevaux. Parmi les guides, le sympathique Jason, aux airs de cow-boy, a le don de rassurer les débutants. Les chevaux sont choisis en fonction du niveau d’équitation (ou d’appréhension !) de chacun.

Let’s go pour deux heures de ride. Sur les sentiers, on croise de nombreux locaux, venus faire leur jogging. Il paraît, d’ailleurs, que Tom Cruise court dans le coin… Des célébrités, Jason en a rencontré plus d’une au ranch – Scarlett Johnson, Angelina Jolie, Brad Pitt… On peut même l’apercevoir dans le film Once Upon a Time… in Hollywood, de Quentin Tarantino ! L’observatoire du parc, qui offre un magnifique panorama sur Downtown, apparaît quant à lui dans de nombreux films, de La Fureur de vivre à La La Land

Lire aussi notre reportage Los Angeles fait son cinéma

Le + de routard.com :

À pied, plusieurs options possibles, pour tout niveau : le « Mount Hollywood Trail » (8 km / 2 h 30), le « Brush Canyon Trail » (9,6 km / 2 h 45) ou encore le « Cahuenga Peak Trail » (5 km / 1 h 45).

En voiturette électrique dans les décors des Warner Bros Studios

En voiturette électrique dans les décors des Warner Bros Studios
Warner Bros Studios - voiturette électrique © Aurélie Michel

La voiture vous manque ? Montez donc à bord des voiturettes électriques des Warner Bros. Studios, l’un des plus célèbres studios de cinéma américain. Créé en 1923 par les frères Warner, il fête ses 100 ans cette année, comme le Hollywood Sign ! Pilotées par un guide calé ciné, elles sillonnent les rues du backlot, nom donné à la zone où se trouvent les décors extérieurs. Avec des yeux d’enfants, on reconnaît les rues de nos héros d’hier et d’aujourd’hui, sans perdre une miette des anecdotes de tournage ! L’envers du décor : l’expression prend ici tout son sens…

Dans « Hennesy Street », nous voici en plein New York. Immeubles à 4 étages en briques rouges, escaliers de secours et grandes vitrines : l’illusion est parfaite. Cette rue a servi de décor à de nombreux films et séries culte, de Gremlins (1984) à Spiderman (2002). On reconnaît l’endroit où, sous la pluie, Spiderman et Mary Jane se sont embrassés pour la première fois. Dans cette même rue, Prince a shooté la couverture de son album Purple Rain, en 1984. Sans oublier Friends. Intérieur comme extérieur, toutes les scènes du célèbre sitcom, pourtant censé prendre place à New York, ont été tournées ici ! Le backlot abrite même un mini Central Park…

Café de Friends - Warner Bros Studios © Aurélie Michel

À y regarder de plus près, on s’aperçoit de la supercherie : les briques rouges n’en sont pas, les murs sonnent creux et les plafonds des appartements sont inexistants, pour permettre à l’équipe technique d’installer les lumières par le haut. Tout n’est que leurre, comme souvent, dans le cinéma ! La visite de l’un des 37 plateaux, où se déroulent les tournages en intérieur, vient nous le confirmer…

Derrières les fausses fenêtres des faux appartements sont installées des plantes – oui, fausses, elles aussi – créant l’illusion d’un extérieur. « 98 % du temps au cinéma, indique le guide, tout ce que l’on aperçoit par la fenêtre ne se trouve pas à l’extérieur. » La variation de lumière est en effet trop compliquée à gérer pour la caméra. De même, les vitres des bureaux sont souvent inexistantes, pour éviter tout reflet…

Le + de routard.com :

À l’intérieur, le Warner Bros. Studio abrite un passionnant musée, d’autant plus pour les fans d’Harry Potter et de Batman. On découvre avec émotion les costumes portés par les acteurs et les véhicules du super-héros, dans la Batcave. On s’amuse aussi à se prendre en photo dans les décors de certaines séries culte : le Central Perk dans Friends, une chambre de The Big Bang Theory

Skate (et surf !) à Venice Beach, berceau du skate moderne

Skate (et surf !) à Venice Beach, berceau du skate moderne
Venice Beach - skatepark © ingusk - stock.adobe.com

Venice Beach. Le nom de ce quartier emblématique suffit à activer l’imaginaire. On visualise déjà une plage bordée de palmiers, avec de petites cahutes de lifeguards, des surfeurs ridant les vagues du Pacifique, des bodybuilders en plein entraînement… Le tout, dans un va-et-vient de skates, rollers et vélos, le long de la plage… Et on aura raison.

Venice Beach vit au rythme des roues. Elles ont d’ailleurs leur temple : le skatepark. Mythique, il fait rêver les riders du monde entier depuis sa sortie de terre, ou plutôt du sable, en 2009. Connaisseur ou non, on se laisse rapidement envoûter par l’ambiance, à la vue et au son des « tricks ». Et des acclamations, quand ils sont réussis !

Venice Sign © Tupungato - stock.adobe.com

La pratique du skate en Californie du sud remonte à bien plus longtemps – Venice étant d’ailleurs considérée comme le berceau du skate moderne. Dans les années 1950, les surfeurs en mal de vagues ont commencé à fixer les roues de patins à roulettes sur des planches en bois, pour continuer à glisser, mais sur l’asphalte.

Dans les années 1970 émerge un petit crew de skateurs à Venice : les Z-Boys. En évoluant – elles passent de l’acier à l’argile puis à l’uréthane en 1973 –, les roues ouvrent le champ des possibles. Le skate va plus vite, se fait moins capricieux (au contact des cailloux, notamment) et permet plus de manœuvres. C’est le début du skate moderne.

Cette décennie est également marquée par une anecdote rigolote – quoique dramatique au départ. En 1976, la Californie du Sud est marquée par un fort épisode de sécheresse. Les particuliers sont donc contraints de garder leurs piscines vides. Une aubaine pour les Z-Boys, qui commencent à les rider. Les fameux « bowls » de skate et les tricks associés étaient nés !

Le + de routard.com :

Suspendu dans les airs, le « Venice Sign » plante le décor, comme à Hollywood. Véritable emblème, il se pare d’autres couleurs en fonction des occasions : vert pour la Saint Patrick, rouge pour la Saint-Valentin, aux couleurs du Mexique pour Cinco de Mayo…

Réputé pour son street art, le quartier se raconte aussi à travers ses murs. Un grand mural sur fond bleu s’inspire de la Vénus de Botticelli, ici chaussée de patins à roulettes… Un peu plus loin, gris sur fond rouge, celui d’un Arnold Schwarzenegger géant, muscles saillants. Il vient nous rappeler le parcours de ce célèbre immigré autrichien venu vivre l’American Dream. Durant sa jeunesse, il s’entraînait à Muscle Beach, centre de body-building en plein air. Un autre immortalise Jim Morrison, emblématique chanteur du groupe The Doors, là où tout a commencé… Dans un autre style, les remarquables fresques de l’Anglais Louis Masai honorent les animaux en danger (abeilles, puma…).

À vélo, explorer l’intérieur de Venice Beach, puis filer jusqu’à Santa Monica

À vélo, explorer l’intérieur de Venice Beach, puis filer jusqu’à Santa Monica
Venice Canal Historic District © mathieulemauff - stock.adobe.com

Pédaler permet de s’écarter du front de mer. Et cela tombe bien, car au départ, Venice Beach était bien plus qu’une simple plage !

Le fondateur de la ville, Abbot Kinney, avait pour projet initial de reproduire sa ville italienne favorite. Devinez laquelle ? Venise ! Au tout début du XXe siècle, il fait donc creuser une vingtaine de kilomètres de canaux. Avec des ponts et des gondoles, oui, oui, comme en Italie ! Et jusqu’en 1919, année de la prohibition, on y a beaucoup fait la fête – il y avait même un parc d’attractions…

Les deux tiers des canaux ont été comblés dans les années 1920, mais le Venice Canal Historic District en abrite encore quelques-uns, inscrits depuis 1982 au registre national des lieux historiques. Écarté du front de mer, ce quartier montre un tout autre visage de Venice Beach. On y retrouve des maisons de style « craftman houses » (de petite taille, avec un perron) flanquées de jardins magnifiques, très bien entretenus. Les magnolias, gigantesques, impressionnent.

On descend un instant du vélo pour explorer à pied une particularité du quartier : quatre tout petits passages étroits appelés « walking streets », qui existaient déjà à l’époque, de part et d’autre de somptueuses propriétés, aux prix désormais exorbitants – pour jouer les curieux, on consulte l’appli Zillow.

Ocean Front Walk - Santa Monica © ingusk - stock.adobe.com

Puis on reprend le vélo pour rejoindre la grande piste longeant l’océan, le Ocean Front Walk, afin de pousser jusqu’à Santa Monica, plus au nord. Une grande roue apparaît au loin, signe que l’on arrive à proximité de sa jetée mythique, le « pier », occupé par le célèbre parc d’attractions Pacific Park. Il abrite un très vieux carrousel, le Looff Hippodrome, construit en 1922 et classé monument historique.

Il apparaît dans le film L’Arnaque (The Sting) avec Paul Newman. Moyennant 1 $, on ne résiste pas à se faire tirer les cartes par Zoltar, diseur de vérité robotisé et pourtant charismatique, derrière sa vitre… Zoltar, encore une star : il apparaît dans le film Big aux côtés de Tom Hanks.

Enfin, c’est aussi ici, à Santa Monica, que se trouve le terminus de la Route 66, après 3 200 km… Signe qu’il est temps pour nous de reprendre le volant ?

Le + de routard.com :

À Venice Beach, la rue principale porte le nom du fondateur de la ville, Abbot Kinney, et a été désignée « the coolest block of America » par le magazine GQ en 2012. Les environs raviront les amateurs de shopping, de graffs et autres cafés branchés. Pour une glace, on fait halte chez Salt & Straw.

Fiche pratique

Retrouvez tous les bons plans, adresses et infos pratiques dans le guide du Routard Californie en librairie.

Consulter notre guide en ligne Los Angeles

Lire aussi nos articles Los Angeles, dans la Cité des Anges et Los Angeles, sur les traces des stars de cinéma

Site officiel du tourisme en Californie : Visit California

Comment y aller et se déplacer ?

– Environ 11 h de vol direct séparent Paris de la Cité des Anges. Outre Air France, Delta Air Lines et Air Tahiti Nui, on peut désormais relier L.A. avec la low cost French Bee et Norse Atlantic dès mai 2024. Trouvez votre billet d’avion

Bonnes adresses

– Hotel Hollywood Roosevelt : 7000 Hollywood Blvd, à Los Angeles. Tél. : +1 323-856-1970, à partir de 230 $ la nuit. Difficile d’être plus près du Walk of Fame ! Et le Roosevelt, construit en 1927, n’est pas n’importe quel hôtel : il a accueilli la toute première cérémonie des Oscars, en 1929. De grandes stars y ont séjourné, comme Marilyn Monroe, Clark Gable et Charlie Chaplin. Par la fenêtre de certaines chambres, on aperçoit même, au loin, le Hollywood Sign.

– The Georgian Hotel : 1415 Ocean Ave, à Santa Monica. Tél. : +1 310-395-9945. Situé pile en face de la jetée Santa Monica Pier, cet hôtel à la façade turquoise et jaune, semble tout droit sorti d’un film de Wes Anderson. Il vient de faire peau neuve, mais ses origines remontent à 1933. Il attirait alors de grandes célébrités, en quête de moments incognitos : Clark Gable, « Bugsy » Siegel, Roscoe « Fatty » Arbuckle, Rose Kennedy... Déco magnifique et petit déjeuner délicieux. Tarifs en conséquence, à partir de 380-484 $.

– Ka'teen : 6516 Selma Ave, à Los Angeles. Tél. : +1 323-410-6360 ; fermé le lundi.  A deux pas du Walk of Fame, au pied des buildings, mais dans une ambiance intimiste, on se délecte d’une subtile cuisine fusion Californie-Mexique, signée Wes Avila, chef reconnu par le Guide Michelin et la James Beard Foundation. Il met les traditions culinaires du Yucatan à l’honneur de son menu. A goûter, entre autres : son guacamole, le ceviche de bar aux pickles de mangue et avocat, l’agneau braisé... Entrées $10-$22, plats $24-$48, sides $8.

– Gigi's : 904 N. Sycamore Ave, à Los Angeles. Tél. : 323-819-7703. Tlj 17h-22h.  Lumières tamisées, tables et banquettes intimistes, bar élégant… on vient en grande partie pour le décor glamour hollywoodien, l’addition étant assez salée (petit plateau de fruits de mer $65, entrées $19-26, plats $28-$65). Le cheeseburger-frites à ($28) et la truite et sa purée de céleri ($38) restent le bon compromis.

– Original Farmer’s Market : 6333 W 3rd St, à Los Angeles. Un labyrinthe d’étales remontant à 1934, pour manger toutes sortes d’encas sur le pouce. Pourquoi pas l’un de ces lobster rolls – homard émietté dans un pain brioché – de chez Roxy & Jo’s ?

– Birdie G's : 2421 Michigan Ave, à Santa Monica. Tél. : +1 310-310-3616. Fermé le samedi. Une immense salle de style industriel très (très !) haut de plafond, couplée à une cuisine ouverte XXL… Derrière la grandeur des lieux, se cache un resto chaleureux et loin d’être impersonnel. On est très bien accueilli et conseillé, pour au final se régaler : les plats sont préparés avec de bons produits de saison, locaux, issus de petites productions. La viande cuite au feu de bois fait partie des musts.  Côté entrées à partager, on recommande les tempuras de champignons, avant de se délecter de belles pièces de viande et de poissons, cuits au feu de bois (agneau, poulet, boeuf, sole…). Entrées : $18-$25 ; grillades $42-$69.

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Supermarchés Trader Joe’s

Souvent, il n’y a pas de meilleurs endroits que les supermarchés pour dégoter des souvenirs typiques de l’étranger ! De Californie, on rapporte notamment des pistaches, des amandes et du Beef Jerky.

Visites guidées de Los Angeles en français

Los Angeles Off road : Tél. : +1 (845) 709 8334 ; contact@losangelesoffroad.com. Des visites guidées off road, autrement dit loin des sentiers battus, c’est le projet créé par Élise, Nantaise d’origine, en 2013. Depuis, il a fait du chemin… jusqu’à LA ! À Venice Beach, on est par exemple invité à se mettre en selle et à pédaler aux côtés d’une guide francophone (merci Charlotte, si tu nous lis !) qui connaît l’histoire, les anecdotes et les petites adresses du quartier comme sa poche… Une façon insolite de découvrir ces lieux mythiques.

Studios Warner

Warner Bros Studios, 3400 Warner Blvd, Burbank, CA 91505. Visites en anglais et espagnol : adultes $70 ; enfants (11 ans et +) $60. La visite comprend un tour d’une heure en voiturette électrique, accompagné d’un guide, à travers le backlot et les plateaux. Compter ensuite 2 heures pour découvrir le musée en visite libre.

Texte : Aurélie Michel

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