Gorgée de monuments historiques et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, Cracovie...
L'Odyssée sauvage de Nicolas Vanier
Semaine du 27 février
© L'Odyssée sauvage
Chers amis routards !
Bonjour,
Si je devais ne retenir qu’une seule journée de ce grand voyage, ce serait celle du 27 février. Et pourtant, la veille cela avait mal commencé ! Sur la route forestière, jonchée de bouses de vaches gelées, qui devait me mener à ce deuxième massif montagneux, le traîneau est devenu incontrôlable tiré par dix chiens lancés au triple galop.
J’espérai pouvoir reprendre mes esprits et mon souffle dans la montée qui a suivi, mais les chiens n’ont pas ralenti. Que dire de la descente qui a suivi : un enfer ! Le traîneau lancé à pleine vitesse s’est pris dans le rail d’une ornière gelée. Les chiens ont eu peur et ont accéléré ! Impossible de renverser le traîneau, coincé dans cette ornière, pour l’arrêter !
Une énorme secousse. Je me suis retrouvé en l’air et suis retombé lourdement. Le temps de retrouver mes esprits, le traîneau et les chiens avaient disparu. Je les ai retrouvé 200 mètres plus bas coincés dans une ornière très profonde. Tout le monde allait bien, sauf Quest qui souffrait d’une légère contorsion à l’épaule. Miracle !
Heureusement, avec l’altitude, la glace s’est peu à peu transformée en neige durcie dans laquelle mon frein mordait, ce qui me permettait de profiter du paysage féérique s’offrant à moi.
Le lendemain, nous sommes repartis, impatients, sur le joli ruban blanc d’une rivière de rêve, bien gelée, recouverte d’une parfaite couche de neige, serpentant entre de hautes montagnes.
Inutile de dire que les chiens étaient, eux aussi, ravis de galoper sur cette parfaite surface et de surprendre des chevreuils, des cerfs, une compagnie de sangliers, des coqs de bruyère et quelques loups en chasse.
Et ainsi pendant plusieurs jours jusqu’au petit village de Burgan ou j’écris ces lignes. Je vais continuer à suivre cette rivière jusqu’à la frontière avec la Sibérie que je devrai franchir dimanche 2 mars.
Dans quelques jours, mon fils Côme vient me rejoindre pour effectuer avec moi la traversée du lac Baïkal. J’ai hâte de vivre la dernière étape de ce grand voyage avec lui !
À très vite,
Nicolas
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