Lisbonne
Difficile de résumer la belle Lisboa en quelques lignes, tant elle est riche, passionnante, vivifiante ! Grimpons tout d’abord à bord du fameux tram 28, qui relie Jardim da Estrela à l’Alfama. Ce petit tramway jaune nous rend bien service, quand nos jambes flanchent… car à Lisbonne, ça grimpe !
Au programme, de nombreux quartiers à découvrir. Dans le Baixa, on jette un œil à la Praça Dom Pedro IV (grande place avec des terrasses de cafés et le Théâtre national) ainsi qu’à la Praça da Figueira.
Au cœur de la ville blanche, on arpente ensuite le Bairro Alto, l’un des quartiers les plus intéressants, de jour comme de nuit. Ici, cafés, restaurants et boutiques fleurissent dans les ruelles de ce qui s’apparente presque à un village. Il nous réserve aussi un magnifique panorama sur la ville tout entière (ville basse, colline du château Saint-Georges…) depuis le belvédère du jardin São Pedro de Alcantara.
Enfin, quand en milieu d’après-midi l’envie d’un pastel de nata (ces fameux mini-flans !) se fait sentir, direction la tour de Belém ! Dans le quartier, l’Antiga Confeitaria, une institution, en prépare ici jusqu’à 15 000 par jour. Tout près, il ne faut pas manquer le monastère des Hiéronymites.
Lire notre idée week-end Lisbonne, nos 10 coups de cœur et nos incontournables sur Lisbonne.
Sintra
Comme accroché à sa chaîne de montagne (la Serra de Sintra) et noyé dans d’épaisses forêts à 30 min de Lisbonne, le village de Sintra offre, en été, la fraîcheur tant recherchée. Voilà d’ailleurs pourquoi la noblesse portugaise s’est ici fait construire d’extravagants palais et villas, qui surgissent du paysage tels des mirages.
L’incontournable, c’est bien sûr le Palais national de Pena. Ce château, aux façades multicolores et fantaisistes, semble tout droit sorti d’un conte de fées. Autres sites à voir : le Château des Maures, le Palais National de Sintra (dans la vieille ville) et le Palais de la Regaleira, à l’incroyable façade de pierre. Un conseil : pour se rendre à Sintra, l’idéal est d’emprunter la route des quintas, de belles bâtisses agricoles (à mi-chemin entre ferme et petit palais).
Le meilleur du Portugal : l’Alentejo
Découvrez le meilleur de l’Alentejo, de la belle cité d’Évora aux randonnées dans la Serra São Mamede…
L’Alentejo rural, le Portugal authentique
L’Alentejo, plus grande province du Portugal, est aussi la plus rurale : en plus d’être le grenier à blé du pays, elle est le plus grand producteur mondial de liège. Ses paysages de collines, de plaines, de vignes et d’oliviers par milliers semblent tout droit sortis de tableaux impressionnistes. Et encore plus au printemps, quand les tapis de fleurs s’en mêlent.
C’est, sans surprise (bien qu’elle nous en réserve d’incroyables !), un paradis pour les amateurs de nature et de bonne chère. On se régale ici d’une gastronomie authentique : à nous fromages, saucissons fumés (enchidos), miel, huile d’olive, ragoût de mouton, soupes à l’ail ou aux abats de porcs et autres gibiers divinement préparés. Sans oublier les desserts : brigadeiros (sorte de profiteroles aux amandes), sericaia (crème aux œufs accompagnée de prune à l’eau de vie) ou encore le molotoff (blanc d’œuf, sucre, caramel). Et pour accompagner tout ça comme il se doit, on choisit des bons vins d’ici : Portalegre, Borba, Reguengos, Évora, Moura...
Évora, Mértola, Monsaraz… Les belles villes de l’Alentejo
L’une des plus belles cités du pays tout entier ? Évora, pardi ! Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, elle nous surprend à chaque coin de rue. Ici, la plus grande cathédrale du Portugal. Et là, un peu plus loin, un superbe temple romain incroyablement bien conservé : le temple de Diane, qui date du… 2e siècle !
Direction Mértola, à 130 km au sud d’Évora. La ville surgit des grandes plaines de blé comme un miracle : perchée sur un éperon rocheux, elle semble veiller sur la confluence des rivières rios Guadiana et Oeiras. Cette ville-musée se fait aujourd’hui le témoin d’un passé tumultueux, à l’époque où Maures et Chrétiens étaient rivaux. Depuis le donjon de son imposant château fort (remanié par les Arabes, investi par les Chrétiens puis abandonné au 18e siècle), la vue sur le village est incroyable.
La cité fortifiée de Monsaraz est tout aussi passionnante : on s’attarde devant son église, bien mignonne, et ses maisons du 16e siècle, notamment dans la rue Direita, d’un blanc éclatant. Non loin de là, on peut aussi admirer des menhirs et pierres levées, qui nous replongent dans la Préhistoire : ceux de Bulhoa et Outeiro, entre autres. On fait aussi volontiers un tour dans l’éclatante cité d’Estremoz, aux maisons blanches et au vieux quartier médiéval.
Balades dans la Serra São Mamede
Ce massif montagneux de moyenne altitude s’étend le long de la frontière espagnole. Les routes, sinueuses à souhait, nous livrent un bel aperçu des environs : par la fenêtre de la voiture, un grand défilé de petites prairies, de forêts de chêne-liège, d’eucalyptus, de châtaigniers, d’amandiers et d’oliviers.
Mais le meilleur moyen de découvrir le coin, c’est encore en enfilant ses chaussures de randonnée. Il existe cinq parcours en boucle de 7 à 16 km et notamment un au départ de Marvão. Perché à 900 m d’altitude, le site ressemble davantage à un nid d’aigle qu’à un village ! Une jolie promenade : le chemin de ronde.
Autre petite ville bien perchée sur les hauteurs : Castelo de Vide. Tôt le matin, on se donne rendez-vous à l’ancestral café Central pour se réveiller en douceur, avec un de ces chaussons aux pommes et à la cannelle, le dénommé boleima de maçã. On ira ensuite déambuler dans ses jolies ruelles médiévales et très fleuries.
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Le meilleur du Portugal : l’Algarve
Au-delà de ses fameuses plages, l'Algarve se découvre à travers ses villages de l'intérieur et ses beautés naturelles...
Parc naturel du Sud-Ouest alentejan et de la côte vicentine : plages et littoral
Ce vaste parc naturel longe une partie de la côte Atlantique, au sud-ouest du Portugal. Protégé depuis 1995, il s’étend sur 75 000 hectares, à cheval sur deux régions : l’Alentejo et l’Algarve. Tout le long, des coins sauvages d’une infinie beauté. Des plages, notamment : praia da Arrifana, au pied de gigantesques falaises de roches, ou encore praia do Amado, tout au bout d’une route poussiéreuse... De vrais petits paradis sauvages, prisés des surfeurs de tout niveau.
Côté villages, là aussi on est gâté. Il y a Odeceixe, tout blanc, perché sur les collines en surplomb de la plage. Il réserve une jolie promenade au hasard de ses ruelles, jusqu’au moulin (toujours en activité), qui veille sur la campagne environnante. Il est aussi très agréable de prendre un verre sur la placette.
Deux autres villages d’un blanc éclatant valent le détour, au plus près de l’océan : Zambujeira do Mar et Vila Nova de Milfontes (le restaurant Porto das Barcas, en haut des falaises, est un régal à tout point de vue). On pousse bien sûr tout au sud jusqu’à Sagres et au Cabo de São Vicente, qui nous donne des impressions de bout du monde… Dans le coin, les plages de Beliche et de Tonel sont des merveilles.
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Monchique, Silves… les villages de l’intérieur
Les villages de l’arrière-pays sont l’un des trésors secrets de l’Algarve. Alors direction les montagnes et notamment à Monchique. Ce gros bourg aux ruelles pavées abrite une jolie église de style manuélin, un artisanat de qualité (dont des chaises-ciseaux en bois, typiques) et des produits montagnards à goûter absolument. Lesquels ? Les charcuteries des montagnes (jambon fumé, boudins, chorizo…) mais aussi l’huile et les liqueurs. Pour dénicher toutes ces bonnes choses, il faut passer la porte de la boutique Sitio da Serra.
On se rend aussi à Silves, autrefois capitale du royaume maure d’Algarve, comme nous le rappelle si bien sa forteresse (castelo). Perchée sur une colline, elle n’est autre que le monument islamique le plus important et le mieux conservé du pays. Silves nous promet de sympathiques balades à la découverte de ses maisons colorées, de sa cathédrale (13e) et de sa fort agréable place Praça do Municipio.
Les plages de l'Algarve
L’Algarve compte une centaine de plages de sable qui s’étendent sur 200 km environ. Certaines plages sont abritées par des criques bordées de falaises aux tons ocre et orangés qui ont fait la réputation de l’Algarve. Parmi les plus fameuses, citons la praia da Marinha et celle do Carvalho (près de Lagoa), la praia da Falesia (Albuferia), la praia da Rocha (Portimao), aux environs hélas très bétonnés, ou celles de Pinhao, Dona Ana et do Camilo (Lagos).
Un des secteurs de la côte les moins construits et les plus sauvages est le littoral à l’est de Faro jusqu’à la frontière espagnole (Villa Real de Santo António).
Deux sites naturels se distinguent sur le littoral de l’Algarve : à la sortie de Lagos, sur la route de Sagres, la Ponta da Piedade donne à voir des roches ocre et rouges déchiquetées, formant une succession d’arches d’aiguilles et de cavités sculptées par la mer. Dans le même style, à Lagoa (est de Portimão), la grotte de Benagil est une étonnante (et photogénique) formation géologique dessinée par l’érosion, donnant sur l’océan. Impressionnant ! Toutefois son accès est désormais strictement réglementé.
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Le meilleur du Portugal : le Centre
Coimbra, Tomar, Nazaré… Les villes et les sites incontournables du Centre du Portugal, une région à découvrir entre Lisbonne et Porto.
Coimbra
Prêt à visiter l’une des villes les plus passionnantes du Portugal ? Alors cap sur Coimbra. Elle nous réserve de belles balades, au gré de ses rues pavées de silex, bordées de pittoresques édifices.
Coimbra, c’est aussi et surtout une université de renom, au même titre que notre Sorbonne ou qu’Oxford en Angleterre ! Une vraie forteresse du savoir qui, pendant très longtemps, fut la seule et unique du pays. Beaucoup d’étudiants, donc… à vrai dire, un habitant sur trois !
D’ailleurs, ici, les traditions estudiantines vont bon train : début mai, pendant une semaine, on assiste à de grands défilés qui viennent célébrer la fin de l’année académique. Du reste, plein de bonnes adresses pour se restaurer et boire des coups.
Tomar
Avec ses collines d’oliviers à perte de vue, Tomar prend vraiment des airs toscans. C’est ici que l’on peut admirer le Couvent du Christ (Convento do Cristo), l’un des édifices les plus emblématiques du Moyen Âge portugais, à juste titre classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Un incontournable ! Perchée en hauteur, cette forteresse du 12e siècle était à l’origine la propriété des Templiers, avant d’appartenir à l’ordre du Christ sous dom Dinis.
À admirer à tout prix : la fenêtre de Tomar. Cette sculpture manuéline s’apparentant à une dentelle de pierre toute en symboles n’est pas sans rappeler la soif de conquête des Portugais au 15e siècle. À côté de ça, Tomar est aussi une petite ville fort agréable, pleine de vie, avec des places et des petites ruelles, animées, en été, par des brocantes et des marchés.
Nazaré
Un village bien typique, jusqu’au fin fond de ses ruelles étroites et de son port de pêche, où de vieilles femmes en tenue traditionnelle – des jupons superposés – s’occupent de faire monter les enchères à la criée. Hyper photogénique, tout comme le bairro dos Pescadores, où le soleil fait sécher le linge, mais aussi des poissons écartelés.
Authentique, Nazaré n’en reste pas moins touristique, comme en témoignent ses nombreux restaurants et hôtels. On s’en va aussi faire un tour dans le quartier du Sitio, qui offre une vue exceptionnelle. Rien de plus normal, nous sommes ici sur la plus haute falaise du Portugal.
Nazaré est également connue des surfeurs du monde entier : elle abrite, durant les fortes houles d’hiver, l’une des plus grosses vague du monde (jusqu’à 30 m !). Pour assister au spectacle, on se poste au niveau du phare (farol de Nazare).
Les monastères Alcobaça et Batalha
Alcobaça, c’est d’abord l’histoire de la confluence des rivières « Alcoa » et « Baça ». Et puis c’est aussi celle d’une ville au passé romain, puis musulman. Mais, surtout, c’est l’histoire d’un incroyable monastère cistercien. Cette merveille, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, n’est autre que le premier monument intégralement gothique du Portugal.
À une vingtaine de kilomètres de là, autre monastère classé, autre joyau de l’art gothique : le monastère Sainte-Marie de la victoire (ou monastère da Batalha). On le doit à Jean Ier du Portugal qui le fit édifier en l’honneur de la victoire de la bataille d’Aljubarrota (à 2 km de là). Rien que sa façade est d’une incroyable beauté, toute en finesse.
Randonnées dans la forêt de Buçaco et Serra da Estrela
La forêt de Buçaco est l’une des plus anciennes du Vieux Continent. On peut remercier les moines, qui vécurent ici du 6e au 19e siècle, pour l’avoir bien préservée et avoir planté quelques essences exotiques. Aujourd’hui, elle abrite pas moins de 700 espèces d’arbres et arbustes (cèdres, sequoias…). Certains matins, elle est camouflée par une épaisse brume, la rendant d’autant plus mystérieuse. Et, particulièrement insolite, on y trouve un palais de style manuélin transformé en hôtel de luxe ! Et puis, en contrebas, il y a Luso, une petite station thermale.
Ne pas manquer, dans la région, un autre site naturel d’une grande beauté : la Serra da Estrela, chaîne de montagnes la plus élevée du Portugal continental. Ici, les paysages mêlant pinèdes, forêts de genêts, troupeaux de moutons, roches et autres cascades invitent aux excursions à pied, en VTT, ou même à cheval. Enfin, un village vaut le détour, tout en haut d’une colline : Belmonte (bon petit restaurant : « O Brasao »).
Le meilleur du Portugal : Porto et le Nord
Les sites incontournables du Nord du Portugal : Porto et son vin, les villes historiques de Braga et Guimarães, la nature généreuse du Parc national Peneda-Gerês...
Porto
Bienvenue dans la deuxième ville du Portugal, après Lisbonne. Et comme à Lisbonne, un antique tramway (années 20 !) vient nous sauver la mise dans les pentes les plus raides. Les ruelles de Porto, pittoresques, révèlent des façades recouvertes de jolis azulejos, les fameux carreaux de faïence portugais, bleus la plupart du temps. Toujours très photogéniques !
Ceux des murs intérieurs de la gare de São Bento valent le coup d’œil : de véritables fresques, représentant des scènes populaires ou des temps forts de l’histoire portugaise du 12e au 15e. On s’attarde aussi devant la librairie Art déco Lello e Irmão et le néoclassique Palacio de la Bolsa, avant de filer sur les rives du Douro. On ne pourra pas louper l’impressionnant pont métallique Dom-Luis, construit à la fin du 19e siècle par un ancien collaborateur d’Eiffel. On reconnaît assurément le style ! Sur le fleuve, on aperçoit aussi de nombreuses gabares – les rabelos – qui, autrefois, transportaient le porto.
Traversez ensuite le pont pour aller sur l'autre rive à Vila Nova da Gaia afin de visiter les grandes maisons de porto, à déguster avec délice et modération.
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Vallée du Haut-Douro : sur les traces du porto
Des vignes, des vignes et encore des vignes… Voilà ce qu’on y voit, dans la vallée du Haut-Douro, depuis 2 000 ans déjà ! Ici, quelque 25 000 viticulteurs cultivent une vingtaine de cépages pour produire, vous l’aurez peut-être deviné… du porto ! Mais pas seulement...
Disposées en terrasses à l’effet visuel très graphique, les vignes prennent volontiers le soleil – très fort en été – pour donner un porto aux qualités uniques. Grâce à elles, la région a d’ailleurs été classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Mais la vallée vit aussi au rythme de son fleuve, le Douro, qui traverse de sublimes villages, au plus près des vignes, comme Pinhão (très belle portion de route depuis Regua !).
Parc national Peneda-Gerês
Le parc de Peneda-Gerês est le seul et unique parc national du Portugal. Un véritable havre de paix, préservé, qui mêle landes, lacs, collines et bois. Un pays de bergers, ponctué par d’adorables villages restés très authentiques, surtout dans la Serra do Soajo.
Le coin est parsemé de nombreux espigueiros, de typiques greniers à céréales en granit, perchés sur pilotis et surmontés d’une croix. Il en existe tout un « cimetière » dans le village de Lindoso. Un endroit à l’atmosphère étonnante, complètement hors du temps. On en verra aussi à Soajo, un peu plus loin, dont la place affiche aussi un beau pelourinho (pilori).
Braga et Guimarães
Capitale économique, historique, universitaire et religieuse du Minho, Braga est comparée à Rome au regard de ses origines romaines et de ses vestiges, à l’image des termes « Bracara Augusta » et du museu D. Diego de Sousa. C’est une ville agréable que l’on visite avec plaisir du côté de la place de la République, de la cathédrale et de la place de l’hôtel de ville. À 3 km de là, tout en haut du mont Espinho, se trouve le mystérieux sanctuaire Santuario de Bom Jesus do Monte, qui, la nuit, s’illumine. La montée de l’escalier monumental nous promet un magnifique panorama.
Non loin, autre ville digne d’intérêt : Guimarães. Cette cité médiévale, considérée comme le berceau du Portugal, classée au patrimoine de l’Unesco, promet de jolies balades à pied au gré de ses ruelles, places et, tout en haut, de son château.
Plaisirs du Portugal
Boire du porto, dormir dans une pousada, écouter du fado… Des activités pour se faire plaisir au Portugal.
Dormir dans une pousada
Pour une nuit (ou plusieurs) des plus romantiques, on réserve une pousada. Il s’agit d’un hôtel chic, installé dans un monument historique (un château, un ancien hôpital, un ancien monastère…) ou dans un cadre naturel d’exception… au beau milieu des montagnes, par exemple. Les services se font aussi luxueux, avec de magnifiques piscines d’intérieur et autres SPA.
Parmi les plus populaires, on trouve notamment la Pousada de Lisboa, le palais Pestana Palacio do Freixo à Porto (18e siècle) ou encore la Pousada da Serra da Estrela à Covilhã, au cœur des montagnes. Gérées par l’État, toutes les pousadas sont recensées sur le site Internet www.pousadas.pt. Un conseil : réservez longtemps à l’avance !
Déguster (avec modération) du porto
Le vin de Porto n’est pas produit à Porto… mais pas loin tout de même ! Les vignes se situent à une centaine de kilomètres à l’est, dans les paysages enchanteurs de la vallée du Haut-Douro. Ce vin avoisine les 19-22 degrés, et pour cause : après fermentation, on y ajoute de l’eau-de-vie, appelée aguardente. Il file ensuite à Vila Nova de Gaia (à quelques kilomètres de Porto), où il vieillit tranquillement, en chais. Dans le coin, une quinzaine de caves sont ouvertes à la visite et à la dégustation, cela va de soi. De grands noms : Taylor’s, Ferreira, Sandeman, Cruz. Au fait, si en France porto rime avec apéro, au Portugal, on le boit plutôt à la fin du repas.
Lire aussi notre article sur le vin de Porto
Écouter du fado
Ah, le fado… toute une histoire ! Celle de chants populaires et d’instruments à cordes pincées, remontant au XIXe s. et classés au patrimoine immatériel de l'humanité de l'Unesco. Cher au Portugal, ce genre musical est on ne peut plus mélancolique : c’est la fameuse saudade ! Les paroles évoquent la nostalgie des morts, la jalousie, le quotidien parfois difficile des quartiers populaires…
À Coimbra, le fado est, lui, intimement lié à l’université : les fadistas (des hommes, uniquement !) remercient ainsi Coimbra (personnifiée par une femme…) de les avoir accueillis pendant cette année d’étude qui s’achève. À Lisbonne, l’affaire est assez touristique… mais on peut venir en écouter sous les voûtes en pierre (12e s) du café Luso, établi dans les anciennes écuries et caves du palais Sao Roque.
Goûter à la gastronomie portugaise
Faites le plein de saveurs ! La morue, le porc de l'Alentejo, le caldo verde et le churrasco... Direction l'un de nos endroits préférés à Lisbonne : le marché couvert da Ribeira. Il est ouvert tous les jours, de 10 h à minuit (et 2 h du jeudi au samedi) et offre, en plus des produits d’un marché « classique » (fruits, légumes, fleurs…), des délices typiquement portugais (vins, conserves de poisson…).
Ce n’est pas tout : on y vient aussi manger, au marché ! Dans la seconde halle (Time Out Market), les foules affamées fourmillent de stand en stand pour se restaurer à prix modiques d'une cuisine de chef.
Autre incontournable : les pasteis de nata que l'on vient déguster tout chauds à l'Antiga Confeitaria à Belem !
Écoutez Road Trip Portugal, le podcast du Routard :
Texte : Aurélie Michel