Un tour du monde, qui ne tourne pas toujours très rond… Au détour de leurs mille et un périples, les internautes de routard.com ont ouvert l’œil et le bon. Ils ont pu saisir des moments insolites qu’on ne résiste pas à l’envie de vous faire partager.
Le monde est fou, tant mieux, on s’y amuse d’autant plus. Et merci encore pour vos photos !
Un Manneken-pis en Père Noël, une fourchette dans un lac en Suisse... on n'est pas sorti de l'auberge avec ces premiers lieux insolites !
Petit immeuble, mais grand charme ! Coincée entre deux hôtels particuliers plus massifs, cette façade paraît bien fine. Pourtant, sa décoration n’a rien à envier aux autres immeubles du très chic quai Voltaire.
Située au numéro 13, dans un quartier où pullulent galeries d’art et bouquinistes, elle reprend à son compte l’élégance environnante : une majestueuse porte bleue sous un visage d’angelot, de grandes fenêtres ouvertes sur la Seine, un balcon en fer forgé…
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A chaque route, ses périls ! Contrairement aux habitudes, le vin n’est pas ici dangereux pour ses effets euphorisants. Il risque en revanche de rendre la chaussée glissante.
En période de vendanges, dans les grandes régions viticoles, c’est tout l’environnement qui se met en branle. Et le trafic doit s’adapter ! Si le Code de la Route se veut universel, il doit rendre compte des aléas régionaux. Jus de raisin et verglas, même combat !
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La Maison dansante, « Tancící dum », allie solidité d’un roc et légèreté de la danse. Une once de poésie dans le centre de Prague, matérialisée par une architecture fluide et résolument moderne, que l’on doit à l’intervention du célèbre dramaturge et homme politique Václav Havel : d’aucuns disent qu’il aurait vu dans le projet de l’architecte tchèque Vlado Milunic et de son collaborateur canadien Frank Gehry, une atmosphère festive, à l’instar de celle de la Révolution de Velours.
Ce bâtiment fait écho à l’histoire de Prague, qui a dû se mettre en mouvement pour tourner la page d’années difficiles, celles où elle était enfermée dans le bloc de l’Est. On y verrait un homme et une femme en train de danser, peut-être plus précisément les fameux Ginger et Fred.
Voir le site de la Maison dansante
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Ce panneau nous a laissés perplexes…
Grâce à certains de nos lecteurs perspicaces et germanophiles, nous avons résolu ce panneau-mystère. Il s'agit du principe de la fermeture éclair !
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Le petit bonhomme de Bruxelles a son propre costumier. Il revêt des habits surprenants, en fonction des événements : tantôt ceux du Père Noël, tantôt déguisé en Elvis Presley, en Mandela, en moine tibétain, en Spirou, en pompier, en Saint Nicolas ou même en Routard !
Et oui, c’était pour le lancement du Routard Bruxelles en 2009. Merci, l’artiste !
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Une fourchette plantée au beau milieu d’une étendue d’eau, d’un bleu si particulier… Un tableau de Magritte ? Même pas !
Ceci n’est pas une fourchette, il s’agit d’une œuvre du plasticien Jean-Pierre Zaugg, installée dans le lac Léman à l’occasion des 10 ans de l’Alimentarium, le musée de l’alimentation de Vevey.
Elle ne devait y rester qu’un an. Elle fut arrachée en 1996 aux eaux veveysanes pour mieux y revenir en 2007 ! Cette fois, le provisoire se transforme en définitif : la fourchette a fini par obtenir droit de cité dans le lac. Et le Guinness des records l'a consacrée "plus grande fourchette du monde" : 8 mètres de haut et 450 kg !
Voir le site du Musée de l'alimentation
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Mykonos a pour mascotte un pélican, Pétros. Ce gros oiseau de plus d’un mètre a fait et fait encore la fierté des insulaires, qui le représentent un peu partout dans l’île : des statues à son effigie s’invitent dans les boutiques de souvenirs, dans les restaurants et les cafés.
En fait, le vrai Petros est mort en 1985, à la suite d'un accident avec une voiture. Aujourd'hui, Mykonos rend toujours hommage au volatile, et trois pélicans perpétuent sa mémoire. L'un d'entre eux est nommé Pétros et il n’est pas rare de le rencontrer au gré de ses pérégrinations dans l’île. Pourquoi ne pas prendre un verre d’ouzo en terrasse en sa compagnie ?
Un article en anglais sur Petros
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Au pays de Galles, certains mots ont la savoureuse particularité d’être à la fois d’une longueur saisissante et d’accoupler des consommes imprononçables. Un satané mélange, qui laisse même les routards les plus polyglottes sans voix.
Le gallois est une langue celtique, au même titre que le breton. Elle a su résister à la prédominance de l’anglais, son apprentissage et son usage sont de nos jours bien encouragés. Si tous les Gallois parlent l’anglais, seuls 20 % parlent toutefois le gallois.
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Il faudrait être givré pour vivre ici ! Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, pas de répit pour un routard averti.
En dépit de conditions climatiques difficiles en hiver au cœur de l’île, l’Islande n’est pas un pays aussi glacial qu’il en a l’air : en été, la température moyenne est de 12 degrés… À vos moufles !
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A choisir entre des avions qui passent au ras du sol (juste au dessus d'une plage) ou des cadillacs exposées dans le désert... On ne choisit pas, on fonce voir ces lieux insolites et faire des photos !
À New York, conduire et surtout garer sa voiture relève du casse-tête, voire de l’impossible. Aussi, une législation assez stricte s’est mise en place, pour que la circulation demeure la plus fluide possible. Bref, en plus du code de la route, mieux vaut savoir déchiffrer les panneaux de stationnement.
Stationner dans les rues est en temps normal autorisé, mais sous certaines conditions et à certaines heures (variables) de la journée : il est, par exemple, formellement prohibé de laisser son véhicule devant une bouche à incendie, sous peine d’amende salée. Assez souvent, le stationnement est limité à une heure. Enfin, dernière condition et pas des moindres, il faut trouver une place !
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Des voitures multicolores plantées à la verticale au milieu du désert. Cela aurait pu être un tableau surréaliste, mais non, il s’agit de Cadillac Ranch.
Ces Cadillac, des années 1949 à 1963, sont devenues une étape phare de l’ancienne route 66, au Texas. Bien qu’elles aient été déplacées suite à l’expansion d’Amarillo, la ville voisine, elle continue d’attirer les curieux.
Une sacrée réussite pour le collectif Ant Ranch !
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L’expression « prendre un verre en terrasse » n’a visiblement rien à voir selon que la proposition vienne du Québec ou de la Côte d’Azur.
A Montréal, les températures souvent négatives, de décembre à avril, permettent une certaine excentricité : il est même arrivé qu'un bar, entièrement fait de glace, soit dressé en extérieur s’il vous plaît !
De quoi littéralement se rafraîchir… on the rocks ! (pardon, avec des glaçons…)
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Photo réalisée sans trucage ! Si vous voulez vous relaxer sur une plage à Saint-Martin, ce n’est pas à Maho Bay qu’il faut vous baigner. Par contre, si vous voulez épater vos copains avec vos talents de photographe, c’est là qu’il faut aller.
L’envers du décor de cette plage, ce sont ces avions qui viennent atterrir à proximité, provoquant un vacarme infernal : inattendu pour une île paradisiaque !
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Les Mexicains n’ont pas le même rapport que nous à la mort : ils fêtent les défunts pendant que nous les pleurons. Au Mexique, les squelettes sont sympathiques, ils arborent de grands sourires, ils dansent.
Le 1er novembre, pour el día de los Muertos, le jour des Morts, on fait des offrandes aux défunts et on décore des autels pour ces derniers avec des objets qui leur étaient chers. L’entretien des tombes prend des allures festives, où on boit un coup à la santé de tous, au son des mariachis. Fuerte !
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Mer, soleil, sable et bikini : plus qu’un cliché, un art de vivre à Rio ! Entre dolce vita et parade des corps, tous les prétextes sont bons pour venir profiter des quelque 36 kilomètres de plage à Rio.
La plage fait partie de la vie des Cariocas : on vient s’y baigner après le boulot, on s’y donne rendez-vous (même pour affaires) et il y a même des psychanalystes qui consultent à Copacabana. Mais, surtout, la plage offre un spectacle permanent…et pas seulement à cause des beaux corps bronzés.
Pas d’hésitation, donc, à l’instar des Brésiliens les mieux lotis, enfilez votre maillot et venez lézarder et papoter au bord de l’eau. Un petit conseil : laissez quand même vos objets de valeur à l’hôtel…
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Parfois la vie n'est pas si "vache" que ça. La preuve en Inde. On vous laisse découvrir les autres photos insolites de notre sélection.
Héritage de la colonisation, des produits franco-français ont trouvé de larges débouchés en Afrique. A Madagascar, mais pas seulement, on trouve de la Vache qui Rit !
Petite variante régionale, aux pâturages bucoliques de la Normandie, le célèbre bovin rouge se fend la poire entre des baobabs… Un clin d’œil à la culture malgache ?
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En Inde, pas question de brusquer les vaches : elles sont sacrées. Les Indiens mettent un point d’honneur à les nourrir et les bichonner jusqu’à la mort. Ils le font très souvent à perte, le lait retiré étant souvent bien maigre comparé aux efforts faits pour maintenir le bovin en forme. La vache est en effet l’animal qui aide le défunt à passer le fleuve qui donne accès au paradis.
En tout cas, certaines en profitent pour se la couler douce !
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A Pushkar, au Rajasthan, la foire aux chameaux, qui a lieu en novembre, est prétexte à des manifestations surprenantes.
Parmi les nombreuses animations de cette manifestation très populaire en Inde, le concours de moustaches a retenu forcément notre attention. Les hommes en prennent soin toute l’année, puisqu’il s’agit d’un attribut masculin capital et les résultats sont un vrai spectacle !
Qu’en pensez-vous ?
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A lire aussi notre dossier sur la foire de Pushkar
Le Ladakh est une région du nord de l’Inde, épargnée par la mousson grâce aux montagnes à proximité qui stoppent les nuages. Bien qu’il se soit ouvert au tourisme dans les années 1970, le Ladakh offre de grandes étendues vierges où l’on peine à trouver âme qui vive dès que l’on sort des sentiers battus....
Seul, au beau milieu du désert. Cela n’empêche pas de revendiquer un peu d’intimité pour le petit coin, juste au cas où…
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Singapour a le chic pour cumuler les interdictions : il faut dire que l’Etat est d’une propreté exemplaire. Ici, on est intransigeant sur l’hygiène. Résultat : pas le moindre mégot ou papier au sol.
Mâcher du chewing-gum, posséder des revues à caractère pornographique ou traverser hors des passages piétons sont passibles de lourdes amendes, alors forcément, pas de quartier pour les pipis clandestins ! Mais, rassurez-vous, il est encore possible d’y respirer en paix.
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Les Japonais font de véritables processions dans l’espoir de préserver leur fertilité, en brandissant des pénis géants. Bien qu'elle ait tendance à disparaître, cette manifestation d'origine shintoïste, appelée "Kanamara Matsuri", se déroule toujours à Kawasaki.
L’un de ces pénis géants est d’ailleurs en fer : la légende raconte qu’un démon aux dents acerbes se serait niché dans le vagin d’une jeune fille et aurait castré des jeunes hommes pendant l’acte. Pour briser les dents du vilain démon, le forgeron créa un phallus en fer.
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Texte : Marina Gaultier
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