C’est l’été… Et si on alliait plaisirs de la rando et de la baignade ?
Le littoral français s’étend sur plus de 5 000 km, de la mer du Nord à la Méditerranée, et offre une extraordinaire diversité de paysages. De la frontière belge au bout de la Bretagne, on peut quasiment suivre tout le trait de côte sur les sentiers, en continu. Quelques secteurs plus au sud sur l’Atlantique et la Méditerranée permettent aussi de belles évasions pédestres.
Falaises spectaculaires, criques intimistes, larges plages, ports de pêche et de plaisance… Un festival de paysages côtiers, entre nature et patrimoine, littoral sauvage ou parfois plus aménagé, à arpenter avec notre sélection de randonnées à la journée et quelques excursions plus longues.
Cap Blanc-Nez (Pas-de-Calais)
Tout en haut de la carte de France, presque en haut des Hauts-de-France, nous voici sur la Côte d’Opale, l’une des plus belles régions naturelles de notre littoral. Si vous aimez les grands espaces, les belles prairies au bout desquelles vient fleurir la mer, les larges plages et les falaises immenses, vous ne serez pas déçu.
Le site des Deux Caps, grand site de France, classé et protégé bien entendu, est un joyau naturel majeur de cette Côte d’Opale, entre Calais et Boulogne-sur-Mer.
La balade que nous proposons ici se concentre sur le cap Blanc-Nez, mais rien n’empêche bien sûr de compléter la journée par une visite à son confrère plus foncé. Les deux valent vraiment la peine.
Les premiers pas en montée conduisent vite jusqu’à un beau point de vue qui permet de mesurer toute l’ampleur des lieux, de la mer jusqu’à l’arrière-pays, les doux vallons verdoyants, le village d’Escalles. Par temps clair, on distingue même très bien les côtes anglaises.
On entame ensuite une agréable marche rurale, à travers petits bois et grandes prairies, jusqu’à l’entrée de Sangatte. Un calvaire, telle une ancienne croix de chemin, indique le carrefour. Une traversée prudente de la départementale et voici le GR®120, le grand sentier qui suit le bord de la Manche à travers tout le Pas-de-Calais, que nous empruntons quelques kilomètres ici pour rejoindre notre point de départ.
Le spectacle y est total : les panoramas s’enchaînent, en surplomb des hautes falaises. On remonte sur une pente assez douce, jusqu’au parking. Il faut s’offrir en prime la petite boucle touristique qui permet d’aller admirer le bout du cap : le panorama y est encore plus grandiose et l’on y prend encore mieux conscience de l’envergure des falaises, des plages en aplomb, de la force du paysage sculpté par les vagues et le vent au fil des millénaires.
Les falaises d’Étretat sur le GR®21 (Seine-Maritime)
On arpente ici le GR®21, qui sillonne la côte de Seine-Maritime, sur la zone la plus spectaculaire de la côte d’Albâtre, entre Fécamp et Étretat.
Depuis le centre de Fécamp, son port et son fameux palais Bénédictine, on rejoint vite la campagne pour arriver à Yport, charmant village de pêcheurs au fond de sa valleuse. Le spectacle culmine ensuite, lorsque sur les cinq derniers kilomètres avant Étretat, on longe au plus près d’impressionnantes falaises délivrant une foule de points de vue extraordinaires. L’aiguille de Belval, impressionnante de finesse et de hauteur avec ses 70 m de haut, est l’un des clous du spectacle.
Bien sûr, l’arrivée sur la plage d’Étretat, face à l’autre fameuse aiguille, n’est pas sans émotion. Le passage par la porte d’Amont et la vue depuis la chapelle Notre-Dame-de-la-Garde sont vraiment spectaculaires.
Nous poussons bien sûr jusqu’au belvédère magique qui domine l’aiguille d’Étretat, sur la porte d’Aval, puis jusqu’à la pointe de la Courtine avant de revenir vers le port par le golf.
On peut terminer cette splendide journée côtière par un petit bain de foule dans les rues d’Étretat, en admirant l’architecture de quelques façades à pan de bois, comme celle du manoir de la Salamandre.
Tour du Cotentin GR®223 : Carentan - Cherbourg (Manche)
Le Cotentin, tout au bout de la Normandie, est une terre qui respire les embruns, entre larges plages de sable fin, pointes découpées et pittoresques ports de pêche. C’est dans cette ambiance de charmant bout du monde que se déroule cette randonnée.
On débute à Carentan pour rejoindre de vertes prairies, en longeant la réserve naturelle de Beauguillot, refuge de nombreux oiseaux aquatiques avant d’atteindre la fameuse plage d’Utah Beach, haut lieu du débarquement de Normandie.
Entre nature et histoire, entre plages et bocages, on marche ensuite vers Sainte-Mère-Église et son célèbre clocher au parachute, avant de retrouver le trait de côte vers Saint-Vaast-la-Hougue.
Les tours Vauban et l’île de Tatihou derrière nous, nous filons de pointe en cap vers Barfleur. La cité est classée parmi les « plus beaux villages de France » : on comprend aisément que le petit port de pêche et ses maisons anciennes en granit aient obtenu ce label.
Plus loin se dresse le phare de Gatteville, qui veille sur la pointe de Barfleur et sur l’ensemble de la presqu’île du Cotentin depuis le début du XIXe siècle. La grimpette des 349 marches pour admirer la vue, imprenable, est plus que conseillée !
Enfin, une série de belles plages, agrémentées d’anciens blockhaus, de caps et de phares, nous mène jusqu’à Cherbourget sa Cité de la Mer.
Longueur : 122 km (400 m +).
Durée : 4 jours.
Difficultés : quelques passages sableux mais dans l’ensemble, c’est facile.
De nombreux grands itinéraires mènent au Mont-Saint-Michel (parmi eux, le GR®22, qui relie Paris à la Merveille) ou y passent (notamment le GR®34, qui démarre devant). Néanmoins, pour traverser la baie à travers les grèves, il faut se tourner vers des guides spécialisés. Les sables mouvants et la marée constituent en effet des dangers qu’il faut aborder bien encadré.
La balade que nous proposons ici reste, elle, tout à fait accessible à chacun : elle emprunte le tracé commun aux différents GR qui passent au Mont, sur la digue et la route construites à cet effet. On y marche donc tout à fait tranquillement, en appréciant l’abbaye édifiée sur son rocher, qui se rapproche petit à petit, du parking d’accès. Le parcours est tout à fait facile, plat et sur bitume, puis des planches de bois, avant de grimper à loisir à travers les ruelles de rocher.
On peut donc admirer la Merveille et sa baie tout à fait tranquillement, même en famille.
Nous voici cette fois dans les Côtes d’Armor, au nord de la Bretagne. La côte de Granit rose est une des plus belles de l’Armor, avec ses rochers ocre. Au départ de Lannion, la capitale du Trégor aux belles maisons du XVIe siècle, on rejoint sur les rives du Léguer, seule rivière sauvage bretonne, puis celles de la Manche.
On explore l’Île-Grande, aujourd’hui rattachée au continent, mais qui demeure un refuge pour de nombreux oiseaux marins, puis la presqu’île Renote. Là, outre les formidables chaos rocheux, on admire les vues sur l’archipel des Sept-Îles, l’île du Gouffre, le phare de Ploumanac’h et le château de Costaérès.
Le sentier mène ensuite à Ploumanac’h, village emblématique grâce à ses rochers aux formes fantasmagoriques et aux teintes rosées. Le port de Perros-Guirec est une halte balnéaire plus qu’agréable avant de repartir pour une dernière étape à l’intérieur des terres, qui complète ce petit voyage à travers la campagne, puis une jolie vallée creusée par un ruisseau, jusqu’à Lannion.
Longueur : 69 km (600 m +)
Durée : 4 jours.
Difficultés : un parcours très abordable, malgré quelques bosses et passages sablonneux.
Tout au bout du Finistère, la pointe du Raz est la terre la plus à l’ouest de l’Hexagone, le « bout du monde » par excellence.
Pour débuter, on longe de près la côte découpée. Les vues se succèdent depuis la lande. Le long de la baie des Trépassés, on observe plus sûrement des surfeurs qu’un naufrage – mais le nom est évocateur.
La remontée vers la pointe du Raz est assez raide, toutefois, à mesure que l’on s’élève, la vue sur la baie est de plus en plus belle. La statue de Notre-Dame-des-Trépassés annonce le bout du bout.
À la pointe, le panorama est magique : une côte ciselée, des rochers qui affleurent, le ballet des oiseaux de mer, des vagues et des nuages. Devant nous, le phare de la Vieille, battu par les flots, se dresse telle une sentinelle, gardien de la terre ferme.
Le port naturel de Bestrée, les petits hameaux disséminés autour du village de Plogoff, entourés de cette végétation basse, nous rappellent à quel point les vents sont forts ici. Enfin, la romantique chapelle de Saint-Michel ponctue la fin de cette balade du bout de la terre bretonne.
La presqu’île de Crozon, dans le Finistère, est un joyau de côte sauvage. Le cap de la Chèvre offre des vues fantastiques sur différentes pointes mais aussi des grottes marines, des plages, des criques et des dunes. Une vraie symphonie bretonne.
Au départ de La Palue et de sa dune, un défilé impressionnant de criques, de pointes et de plages aboutit au cap de la Chèvre. De là, la vue est splendide sur la mer et la côte, les flots, les accidents de roches et de sable. Par beau temps, mais aussi lorsque les embruns sont là et que le vent agite les vagues, le spectacle est fascinant.
On revient ensuite sur La Palue en traversant une zone de landes, de dunes et des bosquets, émaillés par de jolis hameaux aux maisons de granit souvent ornées de jardins aux hortensias fleuris.
Une bien belle journée de randonnée, si typiquement bretonne, qui peut se compléter en savourant fruits de mer ou crêpes sur le port de Morgat !
Distance : 14 km (330 m +).
Durée : 3 h 30.
Difficulté : moyenne. La première partie, sur le GR®34, alterne de bonnes montées et descentes. La suite est plus facile, dans les dunes, vallonnées.
Le golfe du Morbihan est assurément l’un des endroits le plus « carte postale » du littoral français. Au départ du coquet village d’Arzon, ce circuit permet de découvrir des panoramas idylliques sur le golfe et ses îles.
On suit le GR®34, pour remonter en direction de la première pointe de la journée, celle de Bilgroix. La vue annonce l’intérêt majeur de cette randonnée, en plus de la marche entre bord de mer et petits hameaux bretons bien typiques : les perspectives sur le golfe et ses îles.
Ici, on peut distinguer l’entrée du golfe, avec le phare de Port-Navalo, deviner le large sur la gauche, et de nombreuses côtes et îles, qu’il est parfois difficile de bien distinguer entre elles. Un menhir, ainsi qu’une statue de Sainte-Anne complètent l’attrait des lieux.
Juste un peu avant la pointe, on trouve aussi un curieux dolmen, plutôt une allée de pierres sèches couverte par un dolmen, ce dernier datant du néolithique. Décidément, outre les fameux alignements de Carnac, le Morbihan offre de nombreux témoignages de ces temps très anciens.
Un peu plus loin, nous voici en vue de la plage des Fontaines, puis nous atteignons la pointe de Penbert. La vue donne directement sur deux petites îles qui renferment elles aussi des trésors néolithiques : le cromlech d’Er Lannic et le tumulus de Gavrinis.
Plus loin, on distingue les remous du courant de la Jument, une véritable rivière qui coule au milieu du golfe. Sur la cale de Bilouris, on est juste devant l’Île-aux-Moines, les îles Brannec et Govihan, avant de rentrer à travers champs vers le centre d’Arzon pour boucler cette balade de carte postale.
Distance : 15 km.
Durée : 4 h.
Difficultés : quelques petites pentes, brèves, mais dans l’ensemble, le circuit est très accessible.
Balisage : jaune (+ rouge et blanc sur les parties communes avec le GR®34) et panneaux.
On peut couper et prendre un raccourci au niveau de la cale de Bilouris pour rentrer plus vite au bourg.
Saint-Jean-de-Monts possède une image tenace de côte bétonnée et de station balnéaire surpeuplée l’été. Pourtant, l’arrière-pays offre des paysages naturels préservés, comme sur cette balade facile qui permet d’explorer trois aspects de la nature vendéenne, entre cordon dunaire, forêt domaniale et marais.
C’est d’abord la côte de Lumière que l’on découvre, en marchant au bord des dunes et de la plage du Pont d’Yeu. L’horizon s’étend à l’infini sur l’océan Atlantique, dont les rouleaux s’écrasent sur le sable. Les barres d’immeubles du centre de Saint-Jean se devinent, mais tout est calme, reposant.
Quelques pas dans le sable fin et voici la forêt domaniale du Pays-de-Monts. Une rangée de cyprès est plantée là, pour protéger du vent les pins maritimes, qui sont les maîtres des lieux même s’ils cohabitent avec d’autres essences, comme le pin parasol, le chêne vert, au cœur de cette forêt qui suit le cordon dunaire sur 25 km. Elle a d’ailleurs été plantée sous Napoléon III, pour fixer la dune et assécher le marais Elle est aujourd’hui garante d’un équilibre naturel entre la plage et le marais.
On pénètre ensuite dans ce dernier, troisième tableau de cette balade en triptyque. Les oiseaux aquatiques, notamment les aigrettes garzettes, y trouvent un refuge à leur convenance. Un peu plus loin, on adore les épais massifs de tamaris, fleuris de rose du printemps à l’été.
Distance : 5,1 km.
Durée : 1 h 30.
Difficulté : très facile. Quelques pentes dans la forêt et des passages sableux, mais cela reste une randonnée familiale.
Balisage : jaune, mais il faut suivre les indications du topo car plusieurs itinéraires se croisent ici.
Le bassin d’Arcachon est une véritable petite mer intérieure, protégeant une nature préservée entre les coquets ports de pêche et les stations balnéaires historiques. On s’élance ainsi depuis la jetée d’Arcachon pour atteindre le parc Mauresque et les dunes, avant de grimper au belvédère Sainte-Cécile, pour embrasser du regard le parcours et le bassin. On rejoint la ville d’hiver et ses belles villas typiques de l’essor du tourisme balnéaire.
Après les prés salés autour de la Teste-de-Buch, on découvre Gujan-Mestras et ses installations ostréicoles. Une petite douzaine d’huîtres pour récupérer ? C’est tout indiqué ici !
On repart ensuite à travers la réserve ornithologique du Teich, qui abrite 310 espèces d’oiseaux (sortez les jumelles !), avant d’atteindre le pittoresque port de Biganos et ses cabines colorées.
Les jours suivants, on alterne ainsi entre espaces naturels sauvages et préservés – notamment la réserve des prés salés d’Arès et de Lège-Cap-Ferret – , forêts de pins, dunes, mais aussi petits ports ostréicoles, cités balnéaires et plages où la pause baignade est bien tentante ! On pourra toujours se l’accorder à l’arrivée, au cap Ferret, avant de reprendre le bateau pour boucler la boucle.
En complément, on vous conseille de grimper sur la dune du Pilat toute proche, afin de s’extasier sur les lieux, vus d’en haut cette fois !
Longueur : 90 km (200 m +).
Durée : 4 jours.
Difficultés : un parcours très accessible, quelques passages sableux.
Le sentier côtier du Pays basque (Pyrénées-Atlantiques)
De Bidart à la frontière espagnole, le sentier côtier du Pays basque permet de longer l’Atlantique en découvrant une belle diversité d’ambiance et en savourant de splendides vues à la fois sur les flots et sur les Pyrénées toutes proches.
De Bidart, on contemple les montagnes et la mer depuis le point de vue de la chapelle Sainte-Madeleine avant de partir à travers plages et criques, en alternant sentiers côtiers et petits bouts de route tranquilles, pour parvenir à la pointe de Sainte-Barbe et y admirer un panorama magique sur la baie de Saint-Jean-de-Luz. La cité corsaire offre une pause plus qu’agréable, à la découverte du port, de la jetée, des maisons historiques souvent typiquement basques.
On repart ensuite le long de la corniche basque, qui fait la jonction entre la baie de Saint-Jean-de-Luz et celle d’Hendaye. On passe ainsi devant l’emblématique fort de Socoa, remanié par Vauban, puis le château d’Abbadia, érigé au milieu d’une lande qui domine Hendaye du haut d’une belle falaise, annonce une arrivée spectaculaire.
Attention, le parcours est modifié actuellement en raison d’éboulements.
Longueur : 26 km (400 m +).
Durée : 8 h.
Difficulté : une grosse journée de marche, des terrains variés parfois sablonneux et quelques pentes.
La Côte Vermeille, entre Collioure et Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales)
La côte Vermeille, là où les Pyrénées rejoignent la Méditerranée, est un petit joyau côtier où il fait bon randonner sous le soleil, surtout hors saison. À un jet de pierre de la frontière espagnole, au pied du massif des Albères, on part de Collioure, en appréciant l’architecture du port et des fortifications, avant de prendre un peu de hauteur pour scruter l’église Notre-Dame-des-Anges et son clocher. Matisse et Derain furent séduits en leur temps par ce point de vue : on les comprend.
On emprunte ensuite le sentier littoral vers la plage de l’Ouille puis l’on s’émerveille d’une vue sur les criques de Porteils, du haut d’une belle falaise dominant directement la mer.
De plages en criques, nous arrivons vite en vue d’Argelès-sur-Mer, joli village médiéval dominant les eaux. Quelques rampes d’escaliers pour parvenir au centre et admirer les ruelles tortueuses, mais l’effort est bien récompensé.
Après une pause – déjà bien méritée – sur le port, nous repartons à l’assaut du château de Valmy. L’édifice Art nouveau, qui abrite aujourd’hui un restaurant luxueux, bénéficie d’un site extraordinaire entre les vignes, les montagnes et l’océan, qu’il surplombe majestueusement. Le panorama est exquis.
On retourne ensuite vers Collioure, cette fois à travers vignes, pour rejoindre le hameau du Racou et ses mignonnes maisons blanches au bord de petites criques. Nous contournons le hameau par un petit sentier forestier avant de retrouver le sentier littoral. Quelques hectomètres à rebours de ceux empruntés à l’aller, mais ils permettent un autre point de vue sur cette côte Vermeille et son reflet dans la Méditerranée.
Longueur :15 km (360 m +).
Durée : 4 h 30.
Difficultés : un terrain assez facile mais de bonnes montées à prendre en compte.
Les calanques, de Marseille à Cassis – GR®98/51 (Bouches-du-Rhône)
Le GR®98/51 (rien à voir avec le Pastis !) permet d’effectuer une traversée spectaculaire des calanques de Marseille à Cassis, ces fjords à l’accent méridional et au charme méditerranéen. Le sentier court à travers un écrin de nature ponctué de petits ports pittoresques, de criques sauvages, de vues imprenables sur la Méditerranée et de plages qui invitent à la baignade.
On visite ainsi les calanques de l’ouest, Marseilleveyre, Sormiou et la Triperie, avant de faire étape au port de Luminy. Sans la voir bien sûr – elle est sous-marine –, on passe tout près de la grotte Cosquer, perle d’art rupestre.
Le lendemain, le festival continue, avec la calanque de Sugiton et ses îlots, le col de l’Oule, En-Vau et sa falaise du « doigt de Dieu », et enfin le curieux « trou souffleur » avant de rejoindre Cassis, pour un final les pieds dans l’eau !
Attention : en été, réservation obligatoire pour les calanques de Sugiton et des Pierres Tombées
Longueur : 28 km (995 m +).
Durée : 2 jours.
Difficultés : un parcours exigeant, avec un fort dénivelé et des passages exposés. Il faut parfois s’aider de ses mains. L’été, le soleil peut taper fort ! Pas de points d’eau sur le parcours, donc mieux vaus s'y rendre au printemps ou en automne. Attention au mistral également. Un parcours périurbain, néanmoins montagneux !
Le Var compte près de 200 km de sentiers littoral balisés et bien tracés (mais pas en continu, malheureusement), autant dire que les balades possibles sont nombreuses ! Parmi elles, le tour de la presqu’île de Giensest une classique incontournable.
Depuis le village de Giens, au charme provençal bien préservé, on rejoint le pittoresque port de la Madrague, avant de marcher en direction de la pointe de l’Ermitage puis de celle des Chevalier. Les vues sur les îlots, les îles, les criques et les plages se succèdent à bon rythme, bien souvent à l’ombre des majestueux pins parasols.
On poursuit ensuite pour atteindre la pointe des Salis puis la pointe du Rabat. Les panoramas sont somptueux, le décor préservé, comme sur une carte postale. On termine cette splendide randonnée méditerranéenne par la plage des Darboussières, puis le mignon port du Niel, petit écrin à l’abri des vents.
S’il est plus qu’une simple balade de bord de mer, puisque ce GR® de Pays grimpe largement sur les hauteurs et qu’il nécessite deux bonnes journées de marche, ce Camin Nissart, inauguré en 2019 n’en reste pas moins dédié à la Méditerranée. On jouit en effet presque constamment de vues magnifiques sur la Grande Bleue, qu’elle soit toute proche et bien en aplomb du sentier.
On démarre sur le front de mer de la promenade du Paillon, pour découvrir le quartier typique du port de Nice avant de grimper jusqu’au mont Alban, qui offre un splendide point de vue à 360° sur la ville, la mer et les montagnes. Ensuite, on poursuit vers le mont Vinaigrier. On pourra faire étape avant d’entreprendre la rude grimpette vers le mont Chauve, point culminant de ce tour de Nice par les collines à plus de 700 m d’altitude.
Le sentier passe ensuite par Saint-Pancrace et Saint-Roman-de-Bellet puis descend sur le vallon de Magnan avant de rejoindre la promenade des Anglais pour un final des plus emblématiques. Le grand intérêt de ce sentier est de faire découvrir Nice autrement, par ses collines, ses forts, ses châteaux et ses villages, qui contrastent fortement avec le rivage dédié aux hôtels de luxe et aux promenades aménagées.