La Bretagne est une destination privilégiée des randonneurs, amoureux des landes battues par les vents et des côtes sauvages. Son fameux GR 34, l’un des plus célèbres et prisés de l’Hexagone, parcourt l’ensemble de son littoral.
Au-delà de cette grande randonnée côtière, la Bretagne invite – sur sa côte, mais aussi dans ses terres – à 1 001 (et plus encore !) balades à la journée ou plus courtes, qui font chacune découvrir une facette du paysage de l’Argoat (la Bretagne intérieure) et de l’Armor (la façade maritime).
Parmi une multitude de propositions, voici douze randonnées à la journée qui nous ont charmés, surpris et plus en pays breton.
Pointe du Raz : randonnée du bout du monde (Finistère)
Tout au bout du Finistère, la pointe du Razreste le territoire le plus à l'ouest de l'Hexagone. Entre ciel et mer, par vents et marées, on marche ici vers la fin des terres.
On démarre de la pointe du Van, petite sœur de la pointe du Raz, qui nous plonge dans l’ambiance : de vastes landes, des rochers dont le chaos se mêle à l’océan. Une chapelle, nommée Saint-They, donne encore plus de cachet aux lieux. Les vues se succèdent, sur la lande et l’océan. Voici la baie des Trépassés ; on ne peine pas à imaginer les naufrages sur cette côte découpée et rocheuse.
La remontée vers la pointe du Raz est raide, mais à mesure que l’on s’élève, la vue sur la baie est de plus en plus belle aussi. La statue de Notre-Dame-des-Trépassés nous l’annonce, on touche au but. À la pointe, le panorama est magique : une côte découpée, des rochers qui affleurent, le ballet des oiseaux de mer, des vagues et des nuages. Devant nous, le phare de la Vieille, battu par les flots, se dresse telle une sentinelle.
On descend ensuite vers le petit port naturel de Bestrée, où un panneau rappelle l'accident du bateau qui reliait l’île de Sein, dans les années 1970. Pas engageant, mais l’endroit est calme et apaisant, tout comme les petits hameaux disséminés autour du village de Plogoff. Un joli crochet permet de mieux découvrir la lande, où la végétation rase rappelle à quel point les vents sont forts ici. La chapelle Saint-Tugdual rend ce passage encore plus romantique avant de rejoindre la pointe du Van.
Distance : 17 km.
Durée : 6 à 7 heures.
Balisage : rouge et blanc (GR 34) et jaune (PR).
Difficulté : assez facile, même si le parcours présente quelques bonnes pentes.
La presqu’île de Crozon, dans le Finistère, est un joyau de côte sauvage et le cap de la Chèvre, l’un de ces sites les plus marquants. Une vraie symphonie bretonne, que nous démarrons à Morgat. Cet ancien village de pêcheurs est devenu à la fin du XIXe siècle une station balnéaire très prisée, à l’origine de l’essor du tourisme sur Crozon.
Après avoir admiré les villas Belle Époque, nous grimpons vers la falaise pour découvrir, entre les pins, une portion de littoral sauvage et découpée.
Un fort, un phare, un calvaire pour poser le décor, puis un défilé impressionnant de criques, de pointes, de plages, nous conduit au cap de la Chèvre.
De là, la vue est spectaculaire sur la mer et la côte, les flots et les accidents de roches et de sable, soulignés par les bruyères. Par beau temps, mais aussi lorsque le vent agite les vagues, le spectacle est total.
On revient ensuite sur Morgat en traversant une zone dunaire, puis, après avoir quitté le GR 34, en découvrant de charmants hameaux et villages aux maisons de pierres, souvent ornées d’hortensias.
Une randonnée si typiquement bretonne, qu’elle doit se compléter en savourant fruits de mer ou crêpes sur le port de Morgat ! De nombreuses variantes permettent de réduire l’itinéraire, mais cette excursion à la journée vaut l’effort.
Distance : 24 km (540 m +).
Durée : 8 heures environ.
Difficulté : assez dure. La première partie, sur le GR 34, alterne de bonnes montées et descentes.
Côte des Légendes : la maison entre les rochers (Finistère)
Au nord du Finistère, la côte des Légendes, ses rochers, son littoral découpé où sévissaient autrefois les naufrageurs, s’étend sur 15 km de Guissény à Goulven. De nombreux sites sont le cadre de légendes locales, d’où son nom. Vous ne rencontrerez sans doute pas de korrigans ni de brigands sur les sentiers, mais se balader ici procure une belle évasion : le regard peut se perdre dans les eaux turquoise, l’imagination s’envoler en contemplant les rochers aux formes étranges.
Parmi une vaste proposition de balades, nous avons retenu celle qui relie le site de Meneham à la pointe de Brignogan. Ce trait de côte est l’un des plus charmants de Bretagne : rochers, plage et belle vue nous accompagnent, sur le sentier des douaniers, jusqu’au phare de Pontusval. Ce monument maritime, classé, date du milieu du XIXe siècle. Érigé sur une petite pointe, en bout de plage et encerclé de rochers impressionnants, il a du cachet. Son ancienne gardienne, aujourd’hui retraitée, vit toujours là.
Après cette balade côtière, on rentre par les terres, sur de petits sentiers agricoles, qui délivrent encore de magnifiques panoramas et font découvrir la chapelle Saint-Pol et son calvaire, si typiquement bretons, ainsi qu’une vieille guérite de douanier, qui surveille les lieux du haut de son rocher.
Enfin, on rentre sur Meneham et on en profite pour visiter cet ancien village de pêcheurs, goémoniers et douaniers restauré récemment. Son corps de garde, construit entre les rochers en 1756, est hautement pittoresque !
Oubliez les polémiques, il existe un mont Saint-Michel qui est bien breton. Tout du moins, celui-ci (calmez-vous, amis Normands !), puisque nous sommes au cœur des monts d’Arrée, à un gros jet de pierre vers l’est de la presqu’île de Crozon, dans cet Argoat (comprenez l’intérieur des terres), pays de légendes où l’on verrait bien surgir quelques korrigans à côté du sentier.
Le mont Saint-Michel de Brasparts s’élève à 381 m d’altitude et reste l’un des sommets les plus emblématiques de ces vestiges du Massif armoricain, grâce à sa forme conique qui lui donne une vraie belle allure de montagne, à défaut d’être vraiment le plus haut.
Sur cette randonnée aux airs d’Écosse et d’Irlande, on est frappé par la beauté sauvage des lieux, la lande qui s’étend à perte de vue, les bruyères, les roches qui affleurent. Un dernier effort et nous voici au sommet où l’horizon découvre la ligne de crête des monts d’Arrée au nord, les tourbières du Yeun Elez à l’est et, plus loin, vers le sud, la silhouette des montagnes Noires et du Menez Hom.
Après l’incendie de l’été 2022, le site a rouvert en 2023, même si les stigmates du brasier demeurent. La chapelle, restaurée, présente un nouveau mobilier conçu par le designer Ronan Bouroullec, un intérêt culturel de plus pour cette rando au (petit) sommet.
Longueur : 7,3 km (130 m +).
Durée : 2 h 15.
Difficulté : un dénivelé sensible, mais rien de très méchant non plus ! Terrains faciles, parfois boueux.
Circuit du Vieux-Bourg : monts d’Arrée – forêt du Cranou (Finistère)
Au cœur du parc naturel régional d’Armorique, sur le versant ouest des monts d’Arrée, la forêt du Cranou est la plus vaste du Finistère. Cette très ancienne forêt de feuillus, où le chêne et le hêtre dominent, même si on y retrouve beaucoup d’autres essences, est parcourue de nombreux sentiers.
Sur cette belle balade, on pénètre au sein de cette légendaire forêt, dont il est dit dans le conte des sept saints « qu’elle ne manquera jamais de bois ». Les belles allées forestières bien droites ne sont cependant pas le seul charme de ce parcours : on y franchit la rivière du Faou, qui court à travers bois, on y grimpe des collines, on descend vers des vallons encaissés.
On découvre aussi un patchwork de champs et de landes typiques des monts d’Arrée. Une immersion dans la nature du Finistère intérieur, complétée par la traversée de quelques hameaux.
Après avoir frôlé le sommet du Roc’h Dourec, on redescend vers le Vieux-Bourg de Quimerc'h, et son église ruinée. L’ancien enclos paroissial conserve des restes spectaculaires de l’église Saint-Pierre, du XVe siècle, détruite au début du XXe siècle à la suite du déplacement du chef-lieu de Quimerc’h vers le « nouveau bourg », en 1873.
Ses ogives gothiques, son chœur désormais à ciel ouvert, l’ossuaire du XVIe siècle totalement restauré et ses ifs aux troncs impressionnants, donnent au lieu un puissant caractère romantique, surtout quand le temps est au brouillard et à la pluie !
Longueur : 13 km.
Durée : 3 h 15.
Balisage : jaune ; et panneaux sur l’ensemble du parcours.
Difficultés : quelques bonnes buttes et des passages souvent boueux dans la forêt.
Abbaye de Beauport : ruines au bord de l’eau (Côtes-d’Armor)
Dans le village de Kérity, touchant Paimpol et son pittoresque port de pêche, s’élèvent les ruines de l’abbaye de Beauport. Fondée au XIIIe siècle, construite face à la mer dans une architecture gothique flamboyante de style normand (mais on est bien en Bretagne !), elle fut autrefois une abbaye puissante avant de tomber en ruine après le XVIIIe siècle.
C’est l’un des passages les plus emblématiques du GR 34 dans les Côtes-d’Armor. On peut admirer ce site ô combien romantique, ces arches, fenêtres et voûtes à ciel ouvert, en marchant le long du sentier côtier.
La boucle que nous proposons ici permet cette découverte ainsi que celle des jardins du domaine. On y rencontre des arbres remarquables, du frêne au ginkgo, en passant par des pommiers à cidre.
Le bois de Beauport possède aussi son charme, notamment au bord des étangs où les senteurs d’humus se mêlent à celles des embruns, à moins que ce ne soit celles des crêpes dont on pense déjà à se délecter après la balade.
Longueur : 15,5 km.
Balisage : jaune (PR) ; et rouge et blanc (passage commun avec le GR 34).
Difficultés : un parcours facile, on se méfiera juste de quelques sections boueuses par temps humide.
Le golfe du Morbihan est assurément l’un des endroits les plus « cartes postales » du littoral français. Au départ du coquet village d’Arzon, ce circuit permet de découvrir des panoramas idylliques sur le golfe et ses îles.
On suit le GR®34, pour remonter en direction de la première pointe de la journée, celle de Bilgroix. La vue annonce l’intérêt majeur de cette randonnée, en plus de la marche entre bord de mer et petits hameaux bretons bien typiques : les perspectives sur le golfe et ses îles.
Ici, on peut distinguer l’entrée du golfe, avec le phare de Port-Navalo, deviner le large sur la gauche, et de nombreuses côtes et îles, qu’il est parfois difficile de bien distinguer entre elles. Un menhir, ainsi qu’une statue de Sainte-Anne complètent l’attrait des lieux.
Juste un peu avant la pointe, on trouve aussi un curieux dolmen, plutôt une allée de pierres sèches couverte par un dolmen, ce dernier datant du néolithique. Décidément, outre les fameux alignements de Carnac, le Morbihan offre de nombreux témoignages de ces temps très anciens.
Un peu plus loin, nous voici en vue de la plage des Fontaines, puis nous atteignons la pointe de Penbert. Le panorama ouvre directement sur deux petites îles qui renferment elles aussi des trésors néolithiques : le cromlech d’Er Lannic et le tumulus de Gavrinis.
Depuis le sentier à l’abri des pins, on distingue bientôt clairement les remous du courant de la Jument. C’est une véritable rivière qui coule au milieu du golfe, avec une force impressionnante. Un peu plus loin, à la cale de Bilouris, nous voici juste devant l’île aux Moines, les îles Brannec et Govihan.
Ensuite, notre parcours revient sur le bourg d’Arzon en s’éloignant du littoral : un regard pour le moulin de Pen Castel, l’un des plus beaux moulins à marées de Bretagne, pour conclure sur une note patrimoniale.
Distance : 15 km.
Durée : 4 heures.
Difficultés : quelques petites pentes, brèves, mais dans l’ensemble le circuit est très accessible.
Balisage : jaune (+ rouge et blanc sur les parties communes avec le GR 34) et panneaux.
On peut couper et prendre un raccourci au niveau de la cale de Bilouris pour rentrer plus vite au bourg.
Aux confins du Morbihan, sur la presqu’île guérandaise et à l’embouchure de la Vilaine, Pénestin dévoile de somptueux paysages maritimes, faciles à découvrir grâce au fameux sentier côtier breton, le GR 34, que nous empruntons en bonne part sur cette balade.
Dès l’entame, les plages et les vues marines se succèdent. Un arbre à la silhouette courbée, sculptée par les vents, des bouchots dépassant des flots, signalant la présence de la mytiliculture traditionnelle. Le cheminement est facile et nous laisse tout loisir d’admirer la vue.
On atteint bientôt la fameuse plage de la Mine d’Or, surmontée d’une paroi de roches aux couleurs ocre qui évoquent le précieux métal. Ce n’est pas un hasard : le site fut bel et bien exploité en tant que mine d’or au XIXe siècle. La ruée vers l’or fut ici de courte durée : le rendement était très faible et la mine fut fermée avant la Première Guerre mondiale. À la lumière du soir, l’orangé prend toute sa force et le spectacle culmine au coucher du soleil.
Après la pointe du Maresclé, on commence un retour vers le bourg de Pénestin par de paisibles chemins campagnards. Voilà une belle balade qui nous a mis en appétit pour déguster quelques moules de bouchot, la grande spécialité locale !
Longueur : 14 km (27 m +).
Durée : 3 heures.
Difficulté : très abordable. Marche facile presque sans dénivelé, sur de bons sentiers et petites routes.
Belle-Île-en-Mer, dans les pas de Claude Monet (Morbihan)
Les aiguilles dePort-Coton sont un monument marin, l’un des plus beaux sites de Belle-Île-en-Mer et de toute la Bretagne assurément. En termes minéralogiques, ce sont des stacks, des rochers marins affleurant, qui prolongent une courte anse encaissée.
Se dressant au-dessus des flots, leurs formes éveillent les imaginations : certains y voient le buste de Louis XIV, d’autres pensent y deviner un chien hurlant ou encore un coq ou même un sphinx, ou le mont Saint-Michel.
Les artistes furent aussi inspirés par ces œuvres de la nature : Claude Monet les peignit en 1886. Il produisit une série de six versions d’une seule vue, qu’il intitula Les Pyramides, ou Rochers de Belle-Île selon les tableaux. D’autres peintures du maître de l'impressionnisme les représentent, sous la tempête notamment.
Monet ne fut pas le seul peintre à être impressionné, c’est le cas de le dire, par ces rochers, dont l’écume qui s’accumule à leur pied évoque un champ de coton. Nous voici nous aussi dans les pas de ces grands artistes dont la puissance créatrice trouvait ici, face à celle encore plus immense de la nature, à s’exprimer. Même si le site de Port Coton lui-même est l’un des climax de ce sentier, nous poursuivons avec plaisir ce chemin rocailleux et vallonné à souhait pour aller découvrir les pointes du Talus et du Grand Village, les vues sur les îles de Domois et de Bangor, jusqu’à atteindre, de crique en port naturel, la plage d’Herlin, où la baignade récompense l’effort les jours de beau temps.
Distance : 11 km (360 m +).
Durée : 3 h 30.
Difficulté : un sentier côtier très vallonné. Bien prendre soin d’emporter suffisamment d’eau : aucun point d’eau sur le parcours !
Saint-Malo – Dinard (GR 34) : avec vue sur l’estuaire (Ille-et-Vilaine)
Voici une portion du fameux GR 34 que l’on peut parcourir à la journée sans peur de devoir trouver un véhicule pour rentrer : un bateau permet, à la belle saison, de rentrer vers la cité corsaire à la fin du parcours ! (Et un bus le permet toute l’année, si vous n’aimez pas le roulis.).
Depuis les remparts de Saint-Malo, on gagne la plage des Bas-Sablons, puis après le port de plaisance, la cité d’Alet. De cette presqu’île, où l’on découvre de nombreux blockhaus et autres vestiges guerriers, on admire l’estuaire de la Rance et Dinard, déjà, juste en face.
Après un passage au pied de l’impressionnante forteresse de la Tour Solidor, on parvient, par un sentier escarpé à souhait, jusqu’au barrage de la Rance que l’on traverse par la digue piétonne.
De l’autre côté, les vues se succèdent encore depuis la falaise boisée qui mène aux pointes de la Vicomté puis de la Jument. On rejoint enfin la station balnéaire de Dinard par la plage du prieuré, puis l’agréable promenade au clair de Lune.
Les villas Belle Époque rythment la fin de la balade jusqu’à la plage de l’estuaire, dans une ambiance « bains de mer ». Un petit plouf avant de rentrer à Saint-Malo ?
Longueur : 14,4 km.
Durée : 4 h 30.
Difficultés : le début du parcours est très vallonné avec pas mal d’escaliers !
Un peu dans l’ombre de Belle-Île-en-Mer, sa grande sœur voisine, Houat,possède pourtant son propre charme et se prête à merveille à une randonnée à la journée au puissant magnétisme insulaire.
Depuis Quiberon, une traversée d’un peu plus d’une demi-heure nous amène au port, dominé par les hautes falaises granitiques et le village où se concentrent les maisons de l’île, toutes resserrées ou presque sur quelques ruelles pittoresques. Après une petite balade dans le bourg, partons vraiment faire le tour de l’île. Les deux sens sont possibles, mais choisissons l’antihoraire, pour découvrir d’abord la côte nord de l’île, abritée des vents dominants.
Entre lande et plages, on marche tranquillement vers les pointes de Beg Run Er Vilaine puis Beg Er Varich, où nous contournons le petit fortin du Réduit de Béniguet pour jouir de la vue sur la baie de Quiberon.
Le sentier suit encore fidèlement la côte, pour explorer plages et criques intimistes, jusqu’à retourner aux environs du village. On passe devant le curieux Eclosarium, à l’architecture contestable, pour poursuivre à travers une intéressante zone dunaire, où l’on chemine sur un caillebotis en admirant les vues sur Belle-Île, en guettant les oiseaux de mer. Goélands, cormorans et alouettes sont notamment présents.
On découvre aussi, sur cette côte sud, plusieurs monuments mégalithiques, vestiges d’une très ancienne présence humaine.
Enfin, la balade se termine par l’immense plage de Tal Er Han, où il fait bon se reposer après ce tour complet de l’île. On vous conseille de passer la soirée et une nuit au moins sur l’île pour mieux vous imprégner des lieux et profiter du calme lorsque tous les bateaux sont partis. On peut aussi découvrir Hodicq, le lendemain, d’un coup de bateau.
Longueur : 14,3 km.
Durée : 4 heures.
Difficultés : un sentier côtier relativement facile, même s’il faut compter sur quelques petites buttes et des passages sableux.
Balisage : jaune sur l’ensemble du parcours, très simple à suivre.
Circuit du Grand Rocher à Plestin-les-Grèves : panoramique (Côtes-d’Armor)
Aux confins des Côtes-d’Armor, le Grand Rocher de Plestin-les-Grèves est un site naturel exceptionnel et plutôt facile d’accès. Au fond de la baie de Saint-Efflam, il domine la Manche de ses 84 m de haut, offrant un spectacle des plus impressionnants sur la Lieue de Grève. C’est le but principal de cette balade, la plus courte de notre sélection.
Longtemps mal famé, repère de brigands et autres bandits de grands chemins, le lieu est aujourd’hui tout à fait tranquille. Il sert aussi de refuge à de nombreuses chauves-souris, blotties dans la grotte et les galeries creusées pendant la dernière guerre. On doute cependant que vous les aperceviez !
Sur cette balade courte, mais au dénivelé bien marqué, on parcourt aussi les sous-bois de la forêt départementale du Grand Rocher, qui abrite plus de 300 espèces végétales.
On peut compléter la journée par la découverte des vestiges gallo-romains de Kozh Iliz ou encore tenter – aux beaux jours – une baignade sur la plage de Saint-Efflam, haut lieu du cerf-volant et du char à voile quand Éole est de la partie.
Longueur : 3 km (146 m +).
Durée : 1 heure.
Difficultés : une courte balade qui présente néanmoins un dénivelé important et un terrain rocheux.
Balisage : orange et bleu (on mixe ici deux circuits locaux).