La plongée sous-marine
Jetez-vous à l'eau, et tentez la plongée !
De la Corse à la mer Rouge, de l'Indonésie aux îles Caraïbes, des eaux polynésiennes à l'archipel des Maldives… pourquoi ne pas profiter d'une escapade dans ces régions où la mer est souvent calme, chaude, accueillante et les fonds riches et colorés, pour s’initier à la plongée sous-marine ? Certes, un type de corail brûle, très peu de poissons piquent, et l'on parle trop des requins. Mais la crainte des non-plongeurs est disproportionnée par rapport aux dangers réels de ce milieu…
Pour faire vos premières bulles, pas besoin d'être sportif, ni bon nageur. Il suffit d'avoir plus de huit ans et d'être en bonne santé. Sauf pour le baptême, un certificat médical vous sera demandé, et c'est dans votre intérêt.
Être dans l'eau modifie l'état de conscience, car les paramètres du temps et de l'espace sont changés : on se sent, à juste titre, ailleurs. En contrepartie de cet émerveillement, suivez impérativement les règles de sécurité, expliquées au fur et à mesure par votre moniteur. En vacances, c'est le moment ou jamais de vous jeter à l'eau… de jour comme de nuit !
Quels sont les clubs de plongée ?
Ils sont principalement rattachés à l'organisme international PADI (Professional Association of Diving Instructors), dont les règles et standards de plongée - d'origine américaine - sont aujourd'hui reconnus sous toutes les mers du globe. Certains centres de plongée sont aussi affiliés à la CMAS (Confédération mondiale des activités subaquatiques), dont les méthodes sont assez similaires…
En France, les clubs adhèrent essentiellement à la Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESSM), ou à l'Association nationale des moniteurs de plongée (ANMP). L'encadrement, équivalent quelle que soit la structure, est assuré par des moniteurs certifiés - véritables professionnels de la mer - qui maîtrisent le cadre des plongées et connaissent leurs spots " sur le bout des palmes ".
Quel club de plongée sous-marine choisir ?
Un bon centre de plongée doit respecter toutes les règles de sécurité, sans négliger le plaisir. Méfiez-vous d'un club qui vous embarque sans aucune question préalable sur votre niveau ; il n'est pas " sympa ", il est dangereux. Regardez si le centre est bien entretenu (rouille, propreté…), si le matériel de sécurité, obligatoire (oxygène, trousse de secours, téléphone portable ou radio...), est à bord.
Les diplômes des moniteurs doivent être affichés. N'hésitez pas à vous renseigner, car vous payez pour plonger. En échange, vous devez obtenir les meilleures prestations… Après, à vous de voir si vous préférez un club genre " usine bien huilée " ou une petite structure souple, pratiquant la plongée à la carte et en petit comité.
C'est la toute première fois
Alors, l'histoire commence par un baptême (discover scuba diving) : une petite demi-heure pendant laquelle le moniteur s'occupe de tout et vous tient la main. Laissez-vous aller au plaisir ! Même si vous vous sentez harnaché comme un sapin de Noël déraciné hors saison, tout cet équipement s'oublie complètement une fois dans l'eau. Vous ne descendrez pas au-dessous de 6 m. Puis l'histoire se poursuit par un apprentissage progressif…
Formations et brevets
Partout dans le monde, les centres de plongée PADI délivrent des enseignements standardisés que vous pourrez suivre et enchaîner aisément, au gré de vos pérégrinations. Ainsi, l'apprentissage débute par le brevet d'Open Water Diver, dont l'ambition est de rendre autonome - jusqu'à 20 m de fond - un plongeur accompagné d'un binôme du même niveau. Puis on enchaîne sur l'Advanced Open Water Diver, avant de passer le Rescue Diver, et le Divemaster qui initie les futurs instructeurs à l'encadrement. La CMAS, quant à elle, délivre des étoiles aux plongeurs en fonction de leur aptitude.
En France, les clubs proposent des formations graduées par niveaux. Avec le niveau 1, vous descendez jusqu'à 20 m accompagné d'un moniteur et jusqu’à 12 m de manière autonome dans un club de plongée. Avec le niveau 2, vous pouvez plonger avec un binôme de niveau 2 au moins dans la zone des 20 m, mais encadré jusqu'à la profondeur maxi de 40 m. Passez ensuite le niveau 3, et vous serez totalement autonome, dans la limite des tables de plongée (60 m). Enfin, le niveau 4 est le premier niveau qui prépare les futurs moniteurs à l'encadrement des niveaux 1 et 2.
Quelle que soit la structure, le passage de tous ces brevets ou niveaux doit être étalé dans le temps, afin de pouvoir acquérir l'expérience indispensable. Demandez conseil à votre moniteur (il y est passé avant vous !). Enfin, tous les clubs délivrent un carnet de plongée (log-book) qui retracera votre expérience et réveillera vos bons souvenirs une fois les vacances terminées. Gardez-le soigneusement et pensez toujours à emporter ce précieux " passeport " en voyage.
Reconnaissance internationale
Si vous voulez plonger en France, après avoir passé votre premier brevet PADI à l'étranger, vos aptitudes à la plongée seront jugées par un moniteur d'État qui, souvent après quelques exercices supplémentaires, vous délivrera le niveau français correspondant.
À l'inverse, si vous avez fait vos premières bulles en France, on vous donne automatiquement l'équivalence CMAS (partenaire de la FFESSM) ou CEDIP (European committee of professional diving instructions, jumelé avec l'ANMP) de votre brevet, qui vous permettent alors de plonger partout dans le monde. Bon plan : en France, de nombreux moniteurs d'État sont aussi instructeurs PADI. Adressez-vous à eux en priorité pour obtenir votre brevet PADI, en même temps que votre niveau français.
Texte : Routard.com