Voyage et diabète : Check-list avant de partir
En partenariat avec SANOFI
Un voyage, ça se prépare avec un minimum d’avance… sinon, on est quasi certain d’oublier quelque chose. Une logistique d’autant plus importante avec un diabète : entre les différentes formalités et le matériel à ne pas oublier, il y a mille choses auxquelles penser… Voici nos neuf conseils pour ne plus avoir peur d’oublier quoi que ce soit au dernier moment !
1/ Je me renseigne sur ma destination (adresses importantes, nourriture…)
Comme toujours, il faut être paré aux imprévus : en cas de problèmes sur place, il n’y a pas de temps à perdre. Plusieurs semaines avant le départ, il est donc indispensable de bien se renseigner sur sa destination : vaccins recommandés, ambassades et consulats français présents dans le pays, services de diabétologie, pharmacies où trouver son insuline. Il est souvent préférable de prévoir le traitement et le matériel nécessaire en amont et l’apporter. L’application DiabVoyage® propose en fonction du traitement et de la durée du séjour la quantité de consommables nécessaires à emporter. L’application peut également vous aider à vous renseigner sur 24 destinations, notamment via ses rubriques « ABC du pays » et « Santé » de chaque fiche pays. Il est également important de savoir exprimer ses besoins liés au diabète dans une langue étrangère (« j’ai un diabète », « j’ai besoin d’eau/de sucre ») en anglais et/ou dans la langue du pays. L’application DiabVoyage® récapitule également le vocabulaire lié au diabète, à la rubrique « dictionnaire » de chaque fiche pays. En cas de problèmes avec son Smartphone, penser à les noter dans un petit carnet…
2/ Je vais voir mon médecin (obtention des documents nécessaires, mise à jour des vaccins)
Une visite non seulement utile pour ajuster le traitement en fonction du type de voyage prévu (destination, durée, activités…), mais aussi pour obtenir tous les documents nécessaires : une attestation médicale (stipulant notre diabète et le matériel transporté), une ordonnance à jour de son traitement et de son matériel de surveillance glycémique, et un document précisant ses antécédents médicaux. Dans l’idéal, ces documents doivent aussi être rédigés en anglais. En cas de longs séjours, le médecin peut préciser sur l’ordonnance de délivrer le traitement pour plusieurs mois. Pour ceux qui ont ce traitement, il peut s’avérer utile de savoir dire « insuline » dans la langue du pays de destination. Les détails de traduction sont disponibles dans l’application DiabVoyage®. Enfin, on n’oublie pas d’aborder avec son médecin la question du décalage horaire : il nous aidera à adapter notre prise de traitement en fonction de ce décalage.
On profite également de sa visite chez le médecin pour mettre à jour ses vaccins. Il décidera lesquels sont nécessaires en fonction du contexte épidémiologique, de la situation sanitaire du pays et des conditions du séjour. Certains sont gratuits pour les personnes diabétiques : celui contre la grippe, notamment.
Vous pouvez retrouver les recommandations sur la vaccination et plus d’informations sur les sites suivants :
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/calendrier_vaccinations_2018.pdf
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F720
3/ Je vérifie mon contrat d’assurance santé
Il faut absolument vérifier qu’on est bien assuré en cas de problèmes, surtout si on part loin. Une prise en charge sur place ou un rapatriement peuvent vite coûter très cher. Pour ce faire, se rapprocher de son organisme de carte de crédit, de sa mutuelle ou de sa compagnie d’assurance. Attention aux exclusions de garantie : de nombreux contrats ne couvrent pas les maladies chroniques préexistantes comme le diabète (c’est le cas, en général, des assurances de carte bancaire). Il faut bien se renseigner sur toutes les clauses : modalités d’assistance, plafonds de dépenses, pays couverts…
4/ Je rassemble tous les papiers administratifs importants
De retour à la maison, on rassemble tous les documents importants à emporter avec soi en plus de la carte d’identité (ou passeport) et de l’éventuel visa, à savoir :
- Carte vitale ;
- Carte européenne d’assurance maladie pour les voyages en UE/EEE et Suisse ;
- Carnet de vaccination ;
- Carte de diabétique.
- Bon à savoir : dans l’application DiabVoyage®, rubrique « Mon coin perso », il est possible de créer sa propre « carte diabétique ». Il suffit pour ce faire de renseigner son traitement, le nom de son médecin ainsi que son numéro de téléphone. Directement traduite en anglais, on peut ensuite la télécharger.
- Carte de groupe sanguin ;
- Attestation d’assurance ;
- Attestation diabète
- Ordonnance stipulant le traitement ;
- Ordonnance de secours ;
- Certificat médical stipulant notre diabète et le matériel transporté (en français et en anglais) ;
- Document rempli par le médecin rappelant nos éventuels antécédents médicaux (et son contact en cas d’urgence) ;
- Carte de porteur de pompe, le cas échéant ;
- Coordonnées de diabétologues sur place ;
Il peut être utile de les photocopier et de les prendre en photo sur son smartphone, afin d’en avoir plusieurs exemplaires. Cela peut nous sauver la mise en cas de vol ou de perte de nos affaires.
Cette liste n’est pas exhaustive, elle est donc susceptible de varier en fonction des recommandations faites par votre médecin.
5/ Je prépare mon traitement et le matériel nécessaire
D’une manière générale, comme le rappelle l’application DiabVoyage®, il est recommandé d’emporter avec soi le traitement et le matériel nécessaire pour toute la durée du séjour, ainsi qu’un surplus de sécurité, les imprévus faisant partie du voyage (vol, perte, changement de dates…). En quelques clics, l’application DiabVoyage® nous permet d’ailleurs de déterminer la quantité de consommables à emporter, en fonction de notre traitement et de la durée du séjour.
De façon générale, il faudra emporter :
- Votre traitement oral et injectable (pour le calcul des quantités nécessaires, vous pouvez vous aider de l’application DiabVoyage®) ;
- Matériel d’auto-surveillance glycémique ;
- Piles et chargeur pour pompe/lecteur ;
- Poche isotherme pour stocker et protéger l’insuline ;
- Carnet des glycémies ;
- Kit glucagon ;
- Des petits encas pour contrer toute hypoglycémie.
Enfin, on pense surtout à vérifier le bon fonctionnement de son matériel.
6/ Je garde toujours mon matériel avec moi
Jamais sans mon matériel et mes papiers importants ! Toujours tout garder près de soi, car un vol est, hélas, vite arrivé. Si on prend l’avion, on garde tout en bagage cabine. Pour le transport de l’insuline, la température peut varier et détériorer l’insuline en soute.
7/ J’anticipe le contrôle de sécurité à l’aéroport
Pour le routard lambda, le voyage en avion nécessite déjà une petite préparation : les médicaments doivent être accompagnés de leur ordonnance, les liquides placés dans un sachet plastique… Pour les personnes diabétiques: on redouble d’attention (traitement et consommables placés dans les contenants appropriés).
L’application DiabVoyage® donne plus de conseils dans B-A.BA Diabète & Voyage / En avion / Contrôles de sécurité. Cette rubrique mentionne, par exemple, les bonnes pratiques concernant la pompe à l’insuline lors du contrôle de sécurité.
8/ Je reste vigilant en voiture
Il faut vérifier sa glycémie avant le départ, mais aussi à chaque pause (dix minutes au moins toutes les deux heures). Penser à garder, à portée de main, de petites collations (biscuits, boisson sucrée, comprimés de glucose…) en cas d’hypoglycémie. Penser à ingérer un sucre rapide pour augmenter sa glycémie rapidement et un sucre lent pour éviter une nouvelle hypoglycémie. Dans ce cas, s’arrêter, grignoter et attendre un petit quart d’heure avant de repartir. Enfin, en voiture, attention à la chaleur : il est préférable de placer son insuline dans des sacs isothermes et, surtout, penser à bien s’hydrater !
9/ Je n’oublie pas de tenir compte du décalage horaire
Il est important de discuter de ce voyage avec le médecin traitant afin d’adapter la prise du traitement selon le décalage horaire. Plus d’informations sont disponibles sur DiabVoyage®.
Les patients sous insuline doivent être particulièrement vigilants à bien adapter leur traitement sur ce point.