Voyage et diabète - Décalage horaire : nos astuces pour bien le gérer
En partenariat avec SANOFI
Quand notre destination se situe sur un fuseau horaire différent, notre horloge interne (horloge circadienne) est perturbée et le fameux « jetlag » nous guette ! Fatigue, sommeil agité et perte d’appétit sont les maux les plus fréquents. Quand on a un diabète, il est important de bien s’y préparer d’autant plus quand le décalage horaire excède trois heures. Dans ce cas, il faut prévoir une adaptation de son traitement avec son médecin traitant, si on est sous insuline. Voici 7 bons conseils pour gérer le décalage horaire en toute sérénité.
1/ Je me renseigne sur le décalage horaire
Première chose à faire : connaître le décalage horaire entre la France et le pays d’arrivée. Quand il est inférieur à 2 ou 3 heures, la modification du schéma insulinique n’est, en principe, pas nécessaire. Il faudra toutefois se contrôler plus fréquemment.
Pour connaitre le décalage horaire selon sa destination, consulter l’application DiabVoyage® lors de la création du voyage.
2/ J'en discute avec mon médecin
Quel que soit le décalage horaire, il est important d’aborder le sujet avec son médecin traitant avant le voyage. Il aidera à adapter le traitement de l’insuline si nécessaire (par exemple, ajout d’une dose).
Lorsque le décalage est supérieur à trois heures, un changement s’impose mais il ne sera pas le même selon que l’on voyage vers l’ouest, il faudra ajouter de l’insuline ou vers l’est, il faudra en prendre moins.
Votre médecin traitant pourra adapter votre traitement non seulement pour le séjour, mais aussi pour aborder le retour. On partira ainsi l’esprit libre.
3/ La veille du départ, je me détends
Pour ne pas être éreinté dès son installation dans l’avion, il faut tâcher de se reposer la veille du départ. Cela implique d’avoir préparé sa valise quelques jours à l’avance, pour s’éviter tout stress de dernière minute.
Bon à savoir : les voyages d’ouest en est (de la France vers l’Asie, par exemple) sont beaucoup moins éreintants que ceux d’est en ouest. Dans le premier cas, il est conseillé de se coucher une ou deux heures plus tôt la veille du départ. Dans le second cas, une ou deux heures plus tard. Les vols vers le sud ou vers le nord, qui n’impliquent pas grands changements d’heure, ne nous impactent pas trop.
4/ Avant, pendant et après le vol, je me ménage
Qu’on ait un diabète ou non, pour moins souffrir du fameux jet lag, il est conseillé de se reposer un maximum durant le vol et de ne pas consommer d’excitants (café, alcool, tabac…). Une fois sur place, le premier jour, il faut tâcher de limiter son activité physique et son exposition au soleil.
5/ Je prends mon traitement quand il faut
On garde en tête que le corps a toujours besoin d’insuline, y compris entre les repas. En avion, on pense à son insuline rapide quand le repas est servi. Quand on est porteur d’une pompe, on fait les bolus nécessaires en fonction des repas et des glycémies.
6/ Je ne change l'heure de ma montre ou de ma pompe à insuline qu'une fois sur place
Dans un premier temps, on laisse sa montre à l’heure du pays de départ et ce durant toute la durée du vol. On ne la met à l’heure locale qu’à l’arrivée.
Même principe quand on est porteur d’une pompe : on ne la règle qu’une fois sur place.
7/ Je multiplie mes mesures de glycémie
Une fois arrivé sur son lieu de vacances, on mesure sa glycémie plus fréquemment que d’habitude, afin d’éviter les hypoglycémies et les hyperglycémies que pourraient engendrer tous ces changements.