Boulanger au Brésil

Forum Brésil

Je suis actuellement en train de me reconvertir dans la boulangerie. Aprés 2 ans d’expérience en France, j’envisage de trover un emploi de boulanger au Brésil. Quelqu’un aurait-il des éléments pour me dire si ce projet est viable? Des professionnels peuvent-ils m’aider en m’informant?

Je vous remercie d’avance.

Sincères salutations.

à Sao Luis de Maranhao on m’a raconté l’histoire d’un Français qui avait monté ds la vieille ville une boulangerie qui marchait du tonnerre de Dieu (surtout avec le tourisme et toutes les administrations brésiliennes installées dans ce quartier historique) mais il s’est interessé aussi paraît-il à une autre sorte de farine qui s’enfourne dans les narines et du coup a tout perdu…C’était une très bonne affaire m’ont assurés les petits vendadores… peut être une idée à reprendre ? (Du moins en en restant avec la bonne farine de boulangerie)

Bonne chance à toi.

je n’y crois pas trop, d’abord parce que pour avoir le visa travailleur ça serait dur (sauf à te marier ou à avoir un gosse sur place)

Monter une boulangerie pâtisserie française comme investisseur, si tu as les fonds, là oui, ça serait une bonne idée!

Il y a un pâtissier-boulanger très connu à la télévision brésilienne qui est arrivé les mains dans les poches au Brésil il y a quelque temps. Il a pris un emploi (possiblement au noir, sans papiers) dans une boulangerie de quartier. Il a eu tellement de succès qu’il a racheté la boulangerie de son patron brésilien, en a fait une châine et aujourd’hui il a une émission de petits gâteaux à la télé. Je ne connais pas son nom. La colonie francophone doit le savoir, certainement.

Il y a aussi un fils Troisgros qui habite depuis 30 ans à Rio de Janeiro qui vient de commencer une émission gourmet à la télé, QUE MARRAViLHA!
Rêver, ça donne des ailes :slight_smile: Et partez, car saint de la maison ne fait pas de miracles. SANTO DE CASA NAO FAZ MILAGRES.

bonjour, je connais bien le français de qui vous parlez, il ç appele valery et sa boutique marche encore tres bien. en contrapartie le centre historique de sao luis es mort. a bientot

Oui on a besoin de vrais croissants au Brésil :wink: ici sur l’ile de Santa Catarina (Florianopolis) il y a deux bons boulangers j’en connais un (chez françois, il a un site internet, sans doute facile à trouver), qui vend 6 reais des croissants qui sont, ma foi, à peu près du niveau de ceux qu’on trouve chez les bons boulangers de quartier à Paris, donc très satisfaisants. ceci étant dit il y a de très bonnes padarias ici (influence portugaise/allemande mélangée), et pour avoir du succès il faut faire de la qualité et être à la portée d’une clientèle qui peut dépenser. je ne suis pas professionnel de la boulange, mais un consommateur gourmand, et je pense qu’il y a aussi un problème de qualités de farine et d’eau, je ne veux pas dire que c’est mauvais, mais pas exactement ce qu’il y a en France pour obtenir la même texture/saveur
Amitié
Jair

C’est plus cher qu’à Paris, si c’est à l’unité. Pour 6 reais on peut avoir partout au Brésil 6 énormes et délicieuses coxinhas (cuissette de poulet farci) :-)))VOIR IMAGES DE COXINHAS DE GALINHA
http://www.google.fr/images?q=images+coxinhas&um=1&ie=UTF-8&source=univ&ei=UCe3TNXhDpWSjAeS8YH8CQ&sa=X&oi=image_result_group&ct=title&resnum=2&ved=0CCoQsAQwAQ

Quand on pense que pour 5 reais on peut manger très bien à midi son déjeuner complet en barquette, livré à domicile, au bureau ou achetée sur place la “marmita ou quentinha”, n’importe où au Brésil.
VOIR IMAGE QUENTINHA CLASSIQUE A 5 REAIS
http://images04.olx.com.br/ui/2/11/16/38910516_5.jpg

Pour taxer un croissant à 6 reais (2,5 euro) il doit faire venir tous ses ingrédients de France, apparemment ^^

Coxinhas, non merci, je ne suis pas aussi difficile que l’ami qui se plaignait qu’il ne pouvait pas vivre au Brésil avec 5000 euros par mois mais, faut pas exagérer, j’ai un estomac français ;-))
Ce midi j’ai mangé pour 12 reais dans un kilo, très bon très aimable très copieux, mais c’était limite, je ne sais pas pourquoi je suis encore rétif aux trucs trop gras, trop fourrés, trop “tu ne sais pas trop ce que tu manges”.
Ici je mange en moyenne pour 12 à 15 reais, et souvent un peu plus 17/18 avec le jus quand je vais dans des très bons végétariens que je connais dans le coin
Pour les croissants, c’est ce que je voulais dire, c’est très CHER, pour ce prix tu as deux bons croissants à Paris, mais ça s’appelle marketing, comme tu sais certains brésiliens dépenseraient beaucoup pour manger à la française. Comme moi quand j’ai payé il y a trois ans 29 euros une bouteille d’Ypioca qui vaut 15 reais ici, parce que c’est la première que je voyais à Paris
Amicalement
Jair
PS mais ça ne renseigne pas plus notre ami boulanger français

Une idée en écrivant le message précédent, pourquoi si tu connais le métier en France, tu ne t’adresserais pas à de gros fournisseurs, je me souviens d’un ami qui était aux grands moulins de paris et qui faisait de la formation il avait même été former des gens à Cuba, peut-être que ces grands groupes seraient intéressés d’aider un français à s’installer dans un pays comme le Brésil, au moins s’ils te disent non, ils peuvent toujours te renseigner sur le marché de la boulange, à mon avis ils ont des tonnes de rapports et de compte-rendu là-dessus, tout comme l’antenne économique de l’ambassade de France à Brasilia d’ailleurs
Amitié
Jair

“Comme moi quand j’ai payé il y a trois ans 29 euros une bouteille d’Ypioca qui vaut 15 reais ici, parce que c’est la première que je voyais à Paris” JAIR


Cela n’excuse pas un croissant à 2,50 euros dans une boulangerie au Brésil, car une bouteille en verre d’Ypioca est rapporté du Brésil en France par bateau voire en avion, les taxes d’importation françaises en euro sont triplées par rapport à celles brésiliennes, puis les taxes de vente au détail triplés à cause d’énormes impôts qui paient les commerçants, etc etc…

Ainsi, il y a tort de comparer une bouteille en verre d’une boisson transportée à Paris, déjà un peu cher dans les supermarchés brésiliens, et un croissant produit à Florianopolis (même pas à Ipanema de Rio de Janeiro!) avec certainement tous ses ingrédients (du blé au beurre, les oeufs et la levure) brésiliens. Si c’est pour l’eau, les boulangers parisiens utilisent aussi l’eau de robinet. Je pense que c’est cher par rapport au manque de concurrence. C’est un effet de mode, comme craint bien François sur la page internet.

http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/restauration/2010-02/Cafe-Francois-le-rendez-vous-francais-de-Florianpolis.htm

Après lui, il y auraient les dim sun chinois ou les piroski polonais, la clientèle aisée au Brésil cherche toujours où dépenser ses reais de façon snob.
Vous, les lecteurs en France, vous connaissez beaucoup de gens qui mangent au moins un croissant au beurre tous les matins au petit dej tous les jours? J’en doute.

Normalement, le croissant ou le pain au chocolat c’est pour les dimanches matins ou les sorties de boîte lorsque les gens sortent affamés des soirées.
Si vous ne supporttez pas les coxinhas, c’est compréhensible, vu le régime alimentaire en France de vin et baguette pour donner le goût et la consistence aux repas.

En général, les Brésiliens en France ne supportent pas non plus manger la cuisine insipide française de tous les jours (pardonnez, pardonnez), à part aller dans un restaurant hors de prix se régaler avec des mets qu’on voit seulement sur les plages glacées de Marie Claire et pas chez monsieur et madame Dupond/Dupont quand on est invité le dimanche chez eux :frowning:

ça m’étonne que tu sois brésilien, car il te manque vraiment une qualité qui me fait aimer les brésiliens et le Brésil, c’est l’HUMOUR

Prend de la distance avec les choses, n’en fais pas toute une affaire, et je ne suis pas français de France, je vis au Brésil avec des amis brésiliens et le monde pour mes amis et moi ne se réduit pas à une comparaison des plats, heureusement

Apprends aussi ce que c’est que le marketing, ça n’a rien à voir avec ta “bouteille en verre qui prend le bateau”, non le brésilien qui tient cette boutique à Paris sait ce qu’il achète et ce qu’il vend, et il le vend cher pas parce qu’il calcule le prix du bilet de bateau de sa bouteille en verre, mais parce que bien des français (comme moi) mettent la main à la poche pour boire un peu de jus de canne alcoolisé

Vive François (qui ne s’appelle d’ailleurs pas François) de Floripa, tant mieux pour lui s’il vend son croissant 6 reais, quant à la farine à l’eau, si tu savais comme je m’en fiche, je faisais une supposition, si j’avais su que tu en ferais trois pages, cher ami, je me serais abstenu

Et vive les quentinhas !! ;-))
Jair

Coxinhas, non merci, je ne suis pas aussi difficile que l’ami qui se plaignait qu’il ne pouvait pas vivre au Brésil avec 5000 euros par mois mais, faut pas exagérer, j’ai un estomac français ;-))
Ce midi j’ai mangé pour 12 reais dans un kilo, très bon très aimable très copieux, mais c’était limite, je ne sais pas pourquoi je suis encore rétif aux trucs trop gras, trop fourrés, trop “tu ne sais pas trop ce que tu manges”.

Je te rassures la vie ic dans l etat de l amapa est bien difficile et si tu veux vivre au standard europeen tu payes le prix fort environ +30 % par rapport à la france

Voilà, j’ai trouvé une petite adresse d’une “panificadora-confeitaria” traditionnelle au centre-ville de Florianopolis, qui fait aussi salon de thé.

Idéal pour ceux qui ont l’estomac “français” (souvent victimes de la tourista) et qui souhaitent y inviter leurs amis brésiliens de Floripa pour y goûter à la française sans se ruiner dans une boulangerie d’immigré de luxe pour ceux qui dépensent sans compter au Brésil.

http://www.euqueropao.com.br/produtos.php

CROISSANTS recette fidèle française façon “lanche”
.
doçura 4,50 reais (croissant farci de ricota et miel)

salada 5,90 reais (poitrine de dinde ou salami, laitue, tomate et mayonnaise)

suprême 6,50 reais (jambon, salami, poitrine de dinde, laitue, tomate et mayonnaise)

tradiçao 4,80 reais (fromage, jambon et mayonnaise)

prix au téléphone le 15 octobre 2010

Les mini-croissants cocktail et les autres friandises au kilo, 23,90 reais le kilo.

Avec ce comm je termine ma participation pour les croissants surtaxés au Brésil. Ceux qui veulent s’imbiber de jus de canne fermenté savent aussi qu’au Brésil Ypioca c’est beaucoup moins cher dans une “loja de conveniência” que dans les rayons Carrefour de France.

les prix des roduits brésiliens quel’on trove en France sont OBSCENES… mais j’ai vu dans les hypers de Belém les prix des bouteilles de vin français (en plus de la pisse de vache diabétique que peu de Français boiraient) et j’ai été scandalisé aussi

du ‘baron d’arignac’ (vin industriel nonobstant l’appellation prétentieuse) 10 fois plus cher qu’en France!

Pour en revenir au projet initial… l’ami doit s’nstaller avec un visa investisseur (mais pour ça il faut les sous) ou un visa de travailleur qualifié. S’il se présente comme boulanger ça ne le fera pas: les Brésiliens ont des boulangers compétents dans leur genre. Comme “formateur en boulangerie croissanterie française”, là peut être!

Bonjour les amis,

A l’avance je vous annonce que je ne discuterai aucunement avec personne des prix et des valeurs comparées du brésil et de la france ;-))

Mais puisqu’on en est à la présentation des boulangers, je vous montre ce qu’on fait de mieux en boulangerie au détail actuellement à Florianopolis, qui est il est vrai une ville du sud assez prospère et assez influencée par l’immigration allemande (notamment les cucas), pourtant le boulanger qui fait snack s’appelle sous forme de jeu de mot Padeiro de Sevilha, il marche très bien, est fréquenté par tous les types de clients, les travailleurs, les femmes qui font leur courses, les français (y’en a pas beaucoup ici) et tous les autres, le site présente un petit film instructif, ça donnerait des idées même à un boulanger parisien, même à un snack parisien, car j’ai rarement vu en France quelque chose d’aussi sympa pour prendre un café, manger un croissant, acheter son pain et lire le journal :

ça peut donner des idées à notre ami candidat

Amicalement
Jair
PS si j’avais une idée, ça serait de peut-être aller voir les grandes chaînes, groupe Accor qui embauchent de temps en temps des boulangers, ils ont je sais pas combien d’hotels à Sao Paulo et Rio et ailleurs aussi

Je pensais que c’était envisageable si tu avais une promesse d’embauche, qu’en est-il à ton avis dans cette condition?

Même si la suggestion de Benj, à savoir investir pour monter une bioulangerie au Brésil me séduit et que ce serait envisageable, je préfère envisager mon expatriation pas à pas et j’aimerai d’abord travailler en tant qu’employé pour mieux savoir où je mets les pieds.

Quelqu’un sait-il s’il est facile d’obtenir in visa travailleur lorsqu’on a une promesse d’embauche.

En tout cas, je remecie les participants à cette discussion. Elle est source de renseignements trés intéressants.

" je préfère envisager mon expatriation pas à pas et j’aimerai d’abord travailler en tant qu’employé pour mieux savoir où je mets les pieds."


Ce n’est pas une expatriation, ça. C’est carrément de l’émigration, surtout en tant qu’employé. Vous serez comme les Portugais dans le temps, les Allemands, les Italiens, des immigrés. Que vous partiez dans un pays pour vous installer comme concierge d’immeuble, boulanger, où habiter et travailler en tant qu’ingénieur, cela ne change rien au statut si vous coupez les ponts en résidence et revenus avec le pays d’origine.

Les boulangers marocains voudraient aussi “s’expatrier” en France pour s’installer mais les Français les appeleraient toujours avec un mauvais oeil comme des “immigrés” qui viennent voler leur pain ^^. Les Français émigrent aussi, surtout quand c’est fait dans les mêmes conditions que les autres migrants, sans papiers, Ce n’est pas la fin du monde se savoir “immigré”.

Comme tout travailleur étranger sans papiers, vous travailleriez au Brésil au noir. Passés les 3 mois de tampon de visa touristique, vous deviendriez un travailleur illégal, comme tous les illégaux sans papiers en France. Le seul moyen d’y échapper de ces rudes conditions c’est de se trouver une femme pr un mariage ou sinon ne pas se marier mais concevoir un enfant brésilien avant que la Police Fédérale débarque dans la “panificadora” pour faire un contrôle et on vous trouve avec les mains dans la pâte looool.

effectivement le contrat de travail aide… s’il est considéré par les autorités comme relevant d’une profession “déficitaire” au Brésil ( et il n’y en a pas des masses)

C’est pourquoi j’évoquais la fonction de “formateur” en boulangerie pâtisserie de type français… parce que simple boulanger on dira que ça ne manque pas au Brésil…

bonjour a tousje m’appel benoit francois , et je suis le proprietaire et boulanger du CAFE FRANCOIS .
premierement je ne vends pas mes croissants a 6 reais comme l’a ecrit jair , je les vends 2,80
deuxiement , je ne travaille qu’avec des matieres premieres bresiliennes , tout au beurre , fermentation naturelle , vanille en gousse , etc … je cherche a montrer le savoir faire francais sans exagerer dans les prix
former chez LENOTRE a paris , j’ai un patissier francais qui travaille avec moi et je n’ai pas la pretention de rivaliser avec les meilleurs lieux de paris ou de FRANCE , mais on essaie de se faire plaisirs et de respecter nos valeures en matiere de gout , produits , et qualite de travail , j’ai 23 personnes qui travaillent et nous avons former deja 3 boulangers et 3 patissiers.
je me bats contre cette image de produits francais , donc cher , ici nous avons de bonnes matieres premieres mais pas de main d’oeuvre qualifiee a nos besoins francais , mais il y a beaucoup d’autres choses a decouvrir et le BRESIL est un pays avec un historique gastronomique interressant.
je voulais juste apporter ma reponse et ne pas laisser dire n’importe quoi sur ce que je fais ici .
pour quiconque qui aimerait venir boire un cafe , ou avoir des renseignements , je serais ravi de bavarder , je suis a la boutique tous les jours
merci a tous
bonne route
benoit francois cousin

C’est ce qu’on appelle un vrai droit de réponse dans les règles ^^

1,10 euro le croissant à Florianopolis, c’est presque le même prix qu’à Paris. Ce n’est pas la fin du monde quand-même , vu que c’est préparé par un natif du pays. Mais c’est quand-même presque 3 délicieuses coxinhas de galinha, préparé avec de la poitrine de poulet, des petits pois et parfois des pommes de terre ou du fromage Polenghinho (la vache qui rit). Mais tous comptes faits, une coxinha de galinha vendu chez un traiteur parisien coûterait aussi facilement 7 reaïs l’unité, car c’est vraiment un vrai petit en-cas qui peut remplacer sans honte un big mac, n’en parlons pas d’un simple croissant nature.

Salut,

Actuellement en voyage autour du monde depuis + de 2 ans, je tenais à apporter une précision sur le Brésil (où j´ai passé 5 mois) et plus particulièrement sur le café francois de Florianopolis.

Ayant un ami vivant sur l´ile j´en ai profité pour faire un break et bien entendu je suis passé me régaler les papilles dans cette boutique récente et réputé.
Non et non le croissant n´est pas vendu à 6 reals !!

Alors s´il vous plait vérifier vos sources avant de raconter des conneries.

Et encore bravo à Benoit Francois qui élabore, présente et vend avec gout, qualité et raffinement tout une gamme de produits délicieux (boulangerie, patisserie, viennoiserie et autres…) et très abordables au niveau prix. Merci de représenter mon cher pays de cette facon !!

Je trouve de bas niveau la comparaison entre le savoir faire francais avec la cuisine de tout les jours brésilienne (pour la coxinhas da galinha). Il en faut pour tout le monde et toute les bourses… mais la qualité a un prix !!

Courage à celui qui veut monter sa boulangerie au Brésil et je te souhaite le meme succès que le café francois de Florianopolis.

Salutations,

BL

Je suis content de pouvoir discuter avec un professionnel installé au Brésil et qui connait le succés. Vous parlez d’un patissier qui travaille avec vous et qui a une formation préstigieuse. Je me disais que c’était peut-être le cas de beaucoup d’expatriés. Je voulais savoir si à la lumière de votre expérience, quelqu’un qui ne disposerait que d’un banal CAP a aussi ces chances.

quasiment aucune notion de gestion délivrée au cours du cursus>. Alors en plus dans un pays étranger où l’administration est très différente, de même que l’établissement de la fiscalité et la gestion du personnel…

A mon avis il faut un collaborateur brésilien chargé de cette mission. En revanche un bon CAP et de l’expérience ça le fait tout à fait sur le plan technique

Après avoir trouvé une place en tant qu’employé, vous devez obligatoirement aller à la DIVISION DES ETRANGERS de la Police Fédérale pour légaliser votre statut de travailleur immigré, la fameuse “carteira modelo 19”, la carte de séjour qui donne droit à la résidence et travail. Comme partout dans le monde, l’employeur doit justifier qu’il n’aura pas trouvé personne parmi les natifs, un boulanger capable de produire des croissants et des pains au chocolat selon les recettes françaises.

En tant qu’expatrié français vous n’aurez pas tous les droits des travailleurs immigrés comme les boliviens, les italiens, les portugais, etc, car le travailleur expatrié travaille pour une entreprise de son pays, payé dans la monnaie de son pays mais il a un visa temporaire lui donnant droit à cet emploi spécifique et pas plus. Vous pouvez travailler comme expatrié pour le Club MED, par exemple, pour une durée de 6 mois, mais une fois fini le contrat, l’entreprise vous botte le c** et vous voilà de retour en France. Fini l’expatriation. Vaut mieux se soumettre au statut de l’immigration légale et se résigner au triste sort de tous les immigrés, c’est-à-dire, couper les ponts avec son pays d’origine et créér de nouvelles racines sur place.

Vous aurez droit à la Carte de Travail et Prévoyance Sociale
http://jornale.com.br/mirian/wp-content/uploads/2009/01/emprego.jpg

“”"""Comme partout dans le monde, l’employeur doit
justifier qu’il n’aura pas trouvé personne parmi les natifs, un
boulanger capable de produire des croissants et des pains au chocolat
selon les recettes françaises.""""""""""""

et comme partout dans le monde (surtout en France), cette preuve est de plus en plus difficile à apporter

Ce qui fait que le patron brésilien renonce vite fait, devant l’ampleur de la “papelada” Il préfèrera choper un gars qui passe, “au noir”, pour qu’il transfère son savoir en quelques mois à lui même ou à son chef de laboratoire.

Et faut pas rêver sur les salaires qui seront “locaux”. On vit avec, mais on ne fait pas du tout la fiesta, on ne se loge pas dans un appartement sympa, etc. Bref la vie qu’on découvre “au boulot” n’est pas celle des vacances

Au fait on n’a plus de nouvelles du groupe qui voulait emprunter sans garantie aucune auprès d’une banque française pour monter une pousada au Brésil sans aucune compétence hôtelière, et qui voulait faire un "road movie (sic) en septembre pour savoir où ils se poseraient - alors que la banque leur avait (évidemment) ri au nez

Je ne lui rabats pas sa joie, au contraire, je l’encourage à partir, c’est toujours bien d’aller voir le monde loin de son écran télé.

Pour les papiers, c’est possible qu’il se trouve un employeur brésilien ou étranger qui va se débrouiller pour le déclarer, comme ça se fait aussi partout dans le monde. Il suffit d’avoir de la chance, l’enthousiasme, et un patron qui vous prend en charge.

Il y a encore quelques mois, une femme brésilienne que je connais a eu ses papiers de résidence et travailleuse en France, pour elle et ses 2 enfants, à force de perséverance, courage et de bons patrons qui ont osé avoir la volonté de la déclarer comme “employée de maison”, elle qui était arrivée les mains dans les poches et vécu 5 ans en tant que travailleuse “expatriée” sans papiers. Pendant ces cinq ans d’illégalité, elle a vécu dans un bon quartier, un bon grand studio le loyer payé avec ses deux emplois du matin au soir, ses 2 enfants vont à l’école et en 3 ans parlent déjà un français impeccable. Quand le patron vous aime et vous tient bien, c’est possible.

Pendant ce temps, on voit des natifs qui se plaignent du chômage, des gens qui ne sont pas contents de gagner 2800 euros par mois dans un travail de 9 à 5 du lundi au vendredi, d’autres qui ont un salaire et qui vivent dans la rue ou dorment dans leur voiture car “ils ne trouvent pas de logement à louer” et ne veulent absolument pas habiter chez les parents ou chez des amis… c’est lamentable.

qu’il le tente s’il en a la volonté, et qu’il réussisse, c’est tout le “mal” que je lui souhaite!

Mais je trouve plus responsable de donner AVANT tous les risques, plutôt que de tenir un discours lénifiant (parce qu’en cas d’échec, les conseilleurs ne sont pas les payeurs)… listes de risques qui se superpose à celle de tous les trucs pour que ça marche.


ne généralise pas pour les SDF français. Avec 1500 euros par mois, sans relation pour te cautionner, tu ne trouves presque aucun propriétaire privé qui te loue un appartement**, et tu es trop “riche” pour bénéficier du logement social qui de toute manière subit une liste d’attente de plusieurs années. Alors si tu n’as pas un job lié au logement (comme souvent, pour les employés de maison, les ouvriers agricoles, l’hôtellerie), ça craint. C’est la rue ou les hôtels meublés crades qui te bouffent les 2/3 de ton salaire (et avec expulsion dès qu’on a une semaine de retard de paiement: le locataire “normal” est un peu protégé; pas le type en meublé)

** avec plus du double de cette somme j’ai du en faire six avant d’être “agréé”

Quant à la cohabitation en famille ou chez des amis, c’est affaire de caractère, de mentalité chez celui qui reçoit comme chez celui qui est reçu. C’est vrai qu’on est plus ouvert de ce côté au Brésil mais ça entraîne aussi des inconvénients: le jeune couple qui vit encore chez les parents, il en subit plus ou moins l’autorité au moins morale, il est contredit dans sa manière de vouloir éduquer ses gosses (mais en contrepartie on les garde quand les parents travaillent, c’est vrai)… moi je n’aurais pas supporté

j’ai pensé monter une boulangerie au bresil vers salvador , l’idée mes vite apparue difficile , problme numero 1 trouver la farine adequat , dans le nord est tu trouves pas de farine de type 55 ou 60 etc…la farine bresilienne du nord est est beaucoup trop fine et na pas assez de force incorporée. deuxieme problme trouver l’endroit ou s’implanter a savoir qu’il existe des milliers de point de ventes pour le’ pain" dans chaque grande ville au bresil le prix au kg va de 3 reals a 6 reals le kg environ .il faut trouver un point de vente dans un quartier chicos et donc avoir les moyen financier qui vont avec minimum 200000 euros pour un bon point de vente. troisieme problme trouver les salariés ! tu pourras toujours en former bien sur mais tu risques d’avoir un mal fou a garder les bonnes personnes. je parle que pour le nord est le sud je pense different niveau gamme de produit "farines " le mieu pour toi c est de creer une patisserie et te specialiser dans les fetes d 'anniversaires il y a un gros truc a faire la dedans

Au lieu de faire trop de chichis pour produire une baguette au Brésil avec de la farine brésilienne, pourquoi ne pas ouvrir une boulangerie mexicaine et produire de délicieuses tortillas de maïz? C’est trop bon, le maïz. C’est beaucoup plus nourrissant que le pain fait avec de la farine blanchie de tous ses nutriments.

Franchement, entre une pâle baguette parisienne et une tortilla mexicaine bien dorée, y a pas photo, la tortilla mexicaine est mille fois plus savoureuse. Essayez de faire manger à un Brésilien un morceau de baguette française sans beurre, sans jambon, sans rien, il n’y trouvera aucun goût. On dirait de la “barbe à papa” enrobé de croûte, haha… et on a créé tout un mythe autour ^^, la baguette parisienne. Faut la faire redescendre des nuages, quand-même.

Si j’avais une boulangerie dans mon quartier qui vendrait des tortillas mexicaines ou du pain libanais frais tous les matins, ce serait top. Ca, c’est du vrai pain viril.

on ne parle certainement pas de la “baguette” tout ce qu’il y a de plus ordinaire!

Il est certain que si on veut promouvoir le “pain français” au Brésil, il faut faire de ces pains de bon froment, bien travaillé, au levain naturel, etc.

Personnellement, je ne mange quasiment jamais de “baguette” (je préfèrerais encore me faire cuire mon propre pain alors que j’ai trois boulangeries à 300m autour de chez moi: où j’ai les sous et je me paye du bon pain, ou je me le fais moi même)

Les indications données ci dessus sur les différentes farines, je les ai constatées de façon empirique quand je faisais mon pain à Camopi en Guyane avec de la farine brésilienne (il me fallait bien plus de levure que la normale, et le levain naturel que je t’entais “d’élever” ne prenait pas). Là j’ai enfin une explication.

Big brozer, tu critiques (à juste titre) la baguette française, mais à côté de celle-ci, que dire de ces “pains” qu’on trouve à Belém et dans le nord en général, qui sont constitués à 99% de bulles d’air? Les bons restaurants ne s’y trompent pas, comme “la em casa” ou la “casa das onze janelas” qui n’en proposent pas: juste des croutons grillés, et c’est mieux ainsi. (en plus le climat équatorial s’accommode très mal de la conservation du pain “baguette”, caoutchouc six heures après être sorti du four, moisi le lendemain (ou sec comme un bout de bois s’il est dans une pièce climatisée). Même en Guyane où la farine et la technique sont “françaises”, les baguettes étaient dégueulasses. Il fallait acheter du pain complet ou du pain “façon campagne”, en miches, pour déguster.

Pour le reste, l’idée d’une paneterie mexicaine est sûrement bonne, mais dans le MERCOSUL… elle ne vaut à mon avis que si c’est un Mexicain qui la crée (question de crédibilité). Je vois mal un Brésilien ouvrir un “kebab” en France, ou un Portugais ouvrir un restaurant asiatique… Où on fait local pur et on se fond dans les habitudes, où on fait “exotique” en cuisinant selon ses origines… les Brésiliens d’origine japonaise (mais des fois au Brésil depuis cinq générations) servent des sushis… je ne crois pas qu’un Bahianais “pure souche” et quel que sit son talent pourrait se lancer là dedans sans prendre un gros risque.

Pour le choix de la clientèle, le commentateur ci dessus a raison: dans tous les pays du monde - y compris la France, considérée comme “la” patrie gastronomique (de plus en plus à tort à mon avis à cause des restaurateurs qui, en majorité, se foutent du monde) les “curieux” qui ont envie de manger autre chose que leur strict quotidien, depuis des lustres, sont les “bobos”. (sauf si une campagne massive de publicité promeut le nouveau concept… et encore). Il faut donc viser une clientèle aisée.

n’a pas la prétension d’être la meilleure du monde, c’est simple.

"Big brozer, tu critiques (à juste titre) la baguette française, mais à côté de celle-ci, que dire de ces “pains” qu’on trouve à Belém et dans le nord en général, qui sont constitués à 99% de bulles d’air? BENJ


Et puis, le pain au Brésil, il est d’abord “portugais” et ensuite en Amazonie il y a les délicieuses galettes indiennes au tapioc ou les pains de maïz qui sont aussi bons au petit déjeuner avec un bol de café au lait. Pas besoin de mâcher du vent avec ces fameux “pains français” produits par les boulangers brésiliens.

Justement, quand on essaie d’imiter la baguette d’un pays lointain qui se la joue toujours star même avec un minimum de farine blanche et levure, on est déjà perdant, il vaut mieux apprécier le bon pain de chez nous ou des nos ancêtres portugais, allemands ou italiens. Donnez la recette d’une “coxinha” ou d’une “empadinha de galinha” à un traiteur français et vous verrez ce que ça va donner.

http://www.google.fr/images?hl=fr&q=pao+franc%C3%AAs&um=1&ie=UTF-8&source=univ&ei=kHTNTNDQBJGUjAfixqDZBw&sa=X&oi=image_result_group&ct=title&resnum=3&ved=0CDsQsAQwAg

Quand on vient passer un peu de temps dans un pays, ce n’est en général pas pour manger comme chez soi

Mais dans tous les pays il y a des citoyens qui ont d’abord les moyens, et ensuite la curiosité gastronomique et qui vont faire dans l’exotique.

Au Brésil comme ailleurs! Je sais que SP fourmille de restaus italiens (en plus pas mal de paulistas sont de cette origine), et il n’y a pas de des Japonais ou citoyens brésiliens de cette origine qui mangent des sushis. J’ai vu un restau “français” à Copacabana (bien entendu ce n’est pas là que je suis descendu) et à Belém, un temps, on a servi de la choucroute aux docas

Alors effectivement, un concept “boulangerie pâtisserie” française, en théorie ça doit pouvoir marcher. Il n’est évidemment pas question de convertir de gré ou de force les Brésiliens à la gastronomie française (quoique chez nous en France, pour la restauration “livrée”, on n’a guère le choix qu’entre la pizza et… la pizza! au moins chez vous on peut se faire livrer une feijoada!)

" Je vois mal un Brésilien ouvrir un “kebab” en France, ou un Portugais ouvrir un restaurant asiatique… BENJ


Par contre, presque tous les restaurants dits “brésiliens” en France, sont tenus par des Français et les cuisiniers sont souvent des arabes ou noirs africains… Les restaurants japonais sont maintenant tenus par des Chinois et ainsi va le monde… tant qu’ils suivent les recettes originales.

Les “minorités ethniques” (pour parler pudiquement) font rarement la cuisine, métier relativement bien rémunérés et gratifiant. En revanche elles sont indispensables (parce que c’est pénible, peu payé et que les emplois sont souvent non déclarés) pour faire la vaisselle, le ménage, l’épluchage, etc.

Dans le restaurant favori de notre président, 30% du “petit personnel” était sans papiers, depuis des fois plus de dix ans… mais avec le droit de payer des impôts, par contre.

Bonjour,

J’ai moi même pour projet de monter une boulangerie/patisserie au Brésil.

Je cherche un partenaire avec de l’expérience dans ce domaine.

Si vous êtes interessé, n’hésitez pas à me répondre.

Je vois mal un Brésilien ouvrir un “kebab” en France, ou un Portugais ouvrir un restaurant asiatique… BENJ


Par contre, presque tous les restaurants dits “brésiliens” en France, sont tenus par des Français et les cuisiniers sont souvent des arabes ou noirs africains… Les restaurants japonais sont maintenant tenus par des Chinois et ainsi

je vois bien un chinois donner des cours de français a des eleves francçais de terminal, je vois bien un policier d’origine arabe demander les papiers a un français de souche, je vois bien un africain soigner un malade a l’hopital.

je vois bien un type a la chevelure couleur or nous parler de dress code , de parler de chose qui le depasse .

dire que que les noirs africain ou arabes sont dans les cuisines de restaurants bresilien a paris srrsrs , parle de chose que tu connais , tu parles beaucoups …

Bonjour,Le pâtissier-boulanger de qui vous parlez s’appelle Olivier Anquier.Il y a à Sao Paulo aussi un autre pâtissier très connu Fabrice Le Nud, propriétaire de la pâtisserie DOUCE FRANCE.

bonjour
je suis boulanger patissier francais 42 ans 22 ans de metiers
j ais une femme et 2 enfants , possibilite de vivre correctement sur place? logement? niveau de vie pour une famille ?budget pour reprendre l affaire en question mentionnee par tefall ?
quelles sont les chances de reussite pour un projet de patisserie francaise ?
merci pour tous les renseignements

pour avoir le droit de s’expatrier.
Le Brésil se protège de plus en plus.

Lien assez complet:

Sinon, à mon avis les chances de réussite pour une pâtisserie française se situent dans une des mégalopoles.
Les Brésiliens sont assez ancrés dans leurs habitudes alimentaires, donc pour se constituer une clientèle fidèle et suffisante, il faut “taper” dans un vivier très abondant, la présence d’expatriés en nombre aiderait, du moins au départ

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