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Au départ j’étais aller vers Diowguel uniquement parce que ça me rapprochait de la rivière ce qui donne l’avantage non négligeable de pouvoir prendre un bain avant de dormir sans avoir à sortir de sac de douche et utiliser l’eau de mes bidons !
Diowguel n’est absolument pas touristique et je savais pas du tout où j’allais atterrir à vrai dire, mais tout ce qui m’intéressait c’était le bain !
Déjà sur la piste pour Diowguel j’ai eu quelques paysages magnifiques avec les pêcheurs dans la rivière ramassant les poissons s’étant coincé durant la journée avant de rentrer au village.
La rivière qui longe la piste est magnifique, si je ne me suis pas posé là c’est parce qu’il y avait des champs et que je ne veux pas déranger les locaux qui viendront récolter les légumes demain.
J’ai donc continuer ma route jusqu’à dépasser Diowguel, 2km plus loin j’ai trouvé l’endroit parfait à quelques mètres de la rivière.
De là où j’étais pour camper je voyais les locaux dans le champ de riz avec le soleil qui se couchait, baignant les champs de riz d’une lumière orangée.
J’ai eu du mal à le faire, mais j’ai pris mon courage à 2 mains et je suis aller faire connaissance avec ces locaux, des gens adorables qui m’ont autorisé à prendre librement des photos.
Une petite fille me demande même une photo avec un mime, elle ne parle pas Français du tout, elle était si contente de se voir à travers un écran !
Parmi eux il y a Ousman, celui avec qui j’ai le plus parlé puisque c’est un des seuls à bien parler Français, un homme super sympas qui comprend aussi l’impact des touristes pour les conditions de vies des locaux, c’est aussi pour ça qu’il est important pour moi de parler de leur situation.
Ils m’ont ainsi expliqué tout le fonctionnement de ces énormes champs de riz, chaque champ appartient à un village et chaque parcelle à une famille, avant de semer ils empruntent de l’argent à l’état pour acheter les graines, argent qu’ils rembourseront après la récolte.
Ce riz est destiné uniquement à pouvoir manger toute l’année, ils sont donc dépendant de ces récoltes, une mauvaise récolte signifierait une année difficile avec peu de nourriture. Ce qui explique qu’ils viennent travailler dans le champ tous les jours du matin au soir, un travail titanesque.
Juste avant que le soleil ne disparaisse, un homme rentre du champ et passe juste à son niveau, une magnifique photo que j’ai pu prendre et qui exprime bien la relation très forte des Africains avec le soleil qui les nourrit et leurs dit quand rentrer chez eux.
Le soir j’ai aussi eu la visite de la police qui s’inquiétait pour moi que je dorme là, je leur ai dis que j’avais l’habitude et que je fermais à clé la voiture avant de dormir. Ce genre de visite n’est pas rare et jusque là ça part toujours d’une bonne intention, ils finissent par me laisser dormir là et repartent.
Le lendemain matin en sortant de ma voiture j’ai croisé le regard d’un pêcheur sur sa barque, on discute un peu…