Madagascar aux mille visages, un mois dans le nord du pays

Forum Madagascar

Bonjour à tous
Compte rendu de notre voyage en septembre et octobre 2022.

La nuit est tombée depuis longtemps, lorsque nous foulons le tarmac de l’aéroport d’Ivato sur Antananarive. A bord on nous remet un fascicule « passeport », contenant plusieurs fiches à renseigner. Celles-ci seront récupérées au fur et à mesure des divers contrôles : immigration, santé et tourisme.

L’obtention du visa à régler en espèce, est le premier passage à exécuter, avant de prendre la file pour l’immigration.

Les bagages récupérés, nous gagnons la sortie après plus d’une heure d’être descendu de l’aéronef. Nous sommes équipés de sac à dos et évitons ainsi le scannage des bagages, ou toutes les valises et autres types de contenant sont soumis.

Nous sommes attendus par John Madagascar, avec qui j’étais en contact depuis le mois de janvier 2022, date à laquelle nous avons pris la décision de faire ce voyage en terre du nord malgache.

De nombreux échanges ont eu lieu, durant ce début d’année pour concocter un itinéraire, John m’a suggérer des modifications et quelques autres pistes pour mieux agrémenter le circuit. Bien qu’au fil des jours durant notre présence sur place, celui-ci a été revu à plusieurs reprises, avec l’attention particulière de John. Il est à ne pas se méprendre plus qu’un chauffeur. Guide émérite de par sa grande connaissance du pays, un GPS intégré au cerveau. Il assure toutes conversations, géopolitique, histoire et géographie de son pays, vie culturelle, faune, flore. D’un grand sens humoristique fort agréable pour passer au mieux les longs trajets routiers auxquels nous allons être confrontés durant ce mois. Son 4*4 est de plus très confortable.
L’aéroport dispose d’un ATM dans le hall des arrivées, mais c’est après avoir pris la route, à quelques kilomètres que nous tirerons à la Société générale les premiers ariary. L’ATM est sécurisé par un vigile de nuit.
La ville est encore légèrement bouillonnante, ici ou là sur notre passage des tables sur le trottoir ou la population dine, s’abreuve, de la musique arrive à nos oreilles.
Un barrage des forces de l’ordre assure des contrôles, que nous passons sans encombre.

Nuit courte, réveille sous le soleil, notre petit hôtel à flanc de colline offre une vue dégagée sur les versants opposés du quartier, peu à peu une brume laiteuse recouvre l’horizon, des bruits de moteurs se font plus présents, la piétonisation se renforce.
Aujourd’hui route vers l’ouest 420 kms en 12 heures.
Ce voyage nous conduira de Tana vers Ambondromamy - Ankarafantsika – Mahajanga – Anjohibe - Mahassunjo – Antsohihy – Anbamja - Antsiky- une traversée pour Nosy Komba – reprise de la route d’Antsiky vers Ambamja – Andraafibe- Ankarana Est et Ouest – Ramena -Diego Suarez – Ambojibe et finirons le séjour en repassant par Nosy Komba pour le terminer sur Nosy Be.

Les hébergements ont été réservés en partie par John, pour ceux dont le contacte n’était pas possible via internet, les autres par moi-même soit en direct via mail ou booking.

Après avoir quitté les rues encombrées de Tana, la périphérie de la ville s’ouvre sur les rizières ou poussent comme des champignons quelques habitations. La route relativement bien entretenue, avec nids de poules tout de même, défile sur des plaines à perte de vue.

Des interpellations d’hommes, femmes et enfants se font entendre à notre passage, une façon pour eux de gagner quelques ariary est de reboucher les stigmates de l’asphalte et par voie de fait se faire rémunérer par les automobilistes.
Arrêt sur un marché aux bestiaux.

Le plateau, haut de ces 1600 mètres, vallonné aux monts arrondis ou persiste quelques arbrisseaux, sur une terre chauve, calcinée sur de multiples hectares.
Pause déjeuner, dans une petite gargote, avant de reprendre la route et de faire une nouvelle halte au village Tanambo. L’occasion pour les uns de randonner vers les rizières en contre bas, afin de se dégourdir les jambes, pour d’autre une pause repos à l’ombre des habitations.

Les kilomètres reprennent, le Fleuve Tesi boka et son pont, que nous traversons à pieds. Ici un homme demande à échanger quelques euros en sa possession contre des ariary.

Le jour décline peu à peu, le village suivant est l’occasion de vivre une scène de vie, à laquelle nous ne sommes absolument pas habitués. Des agents de la force de l’ordre ont interpellés un voleur, mais faute de véhicule à leur disposition, arrêtent notre voiture, dans l’espoir d’être pris en stop. Voyant nos trognes à bord, préfèrent nous laisser passer et attendre la prochaine aubaine.
Nous finissons la route de nuit, diner sur le village étape d’Ambondromamy, animé, bon nombre de taxis brousse profitent ici de se ravitailler. Après une balade digestive dans la rue principale, bondée d’échoppes, restaurants, magasins divers, nous gagnons notre hôtel en sortie de village.

A peine une heure de route nous sépare du parc national d’Ankarafantsika, le village d’Ambondromamy est en effervescence, un monde impressionnant arpente les étals en tous genre. Les troupeaux de zébus, chèvres se dirigent vers le marché aux bestiaux.

Nous nous acquittons du droit d’entrée et commençons notre visite de la journée. Tour du lac sacré, puis en voiture par une piste vers le canyon. L’après-midi sera consacrée à une randonnée dans le parc.

Celle-ci devait nous permettre d’observer les lémuriens, mais seuls quelques oiseaux, serpents seront vus. Mais cette balade n’aura pas été veine, levant les yeux au ciel en arrivant sur le parking dans les arbres plusieurs spécimens nous observent. Finalement il n’était pas nécessaire de faire tant de kilomètres à pieds.

Il est 16h30, nous modifions nos plans de circuit et plutôt que de rester sur place, prenons la direction de Mahajanga. Route de 110 kms, deux heures trente.

De nuit nous entrons dans cette grande ville côtière très animée, lieu de villégiature d’un grand nombre de malgaches de Tana , qui vient y passer des vacances. Ici se côtoient tuk tuk, pousse pousse, char à bœuf, voiture dans un imbroglio sans commis de mesure.
Nous entamons cette nouvelle journée par la visite de la ville, marché, ancien quartier colonial, la plage, le port, puis longue balade sur la corniche.

Après-midi, plage du grand pavois, ou chacun trouve son compte, baignade, séance de bronzage sur les transats, dégustation fruits de mer, poissons, barbecue…… Nous louons une table comme il est fréquent ici, en prenant un verre, occasion de vivre les scènes de vie ou les uns se retrouvent en famille pour se divertir et les autres tentant de vendre leur pêche, beignets….
A quelques kilomètres de là, par une piste, le site du cirque rouge s’élève au-dessus de la rive. Accompagnés d’un guide nous partons quelques heures pour la visite des lieux.

La ville est en effervescence ce soir, la croisette est remplie de badauds, beaucoup de familles, des étudiants écoutent de la musique, des manèges ambulants amusent les enfants. C’est à une gargote dans une rue perpendiculaire au front de mer que nous nous posons pour le diner.

Après plusieurs recherches pour une sortie sur l’archipel en bateau, ou John fût mis à contribution et trouvera une goélette. Nous optons finalement pour un bateau à moteur dont le coût s’avère moindre. La traversée durera vingt minutes. On débarque sur une plage battue par la houle rouge.

Un déjeuner langoustes avant de monter par un sentier ombragé jusqu’au phare, ballade à la rencontre des lémuriens Sifaka, Filbus et Murmengok, dans la petite forêt ou plusieurs baobab sont observables.
Ascension du phare avec vue panoramique sur 360 degré.

On dit au revoir au gardien du phare et à sa femme et direction le Cirque bleu, débarquement et embarquement à bord aux rythmes du ressac.

Ce matin la ville est relativement fluide, arrêt pour recharger le carburant, Nous quittons la RN4 pour une piste de sable blanc, le paysage défile, nous croisons quelques taxis brousse, traversons des petits hameaux, un stop au bord d’un bras de rivière et la piste reprend, ocre caillouteuse.

Au bout de 04 h 30 de trajet, notre hébergement d’Anjohibe nous ouvre ses portes, un accueil tout en sourire. Prise de possession de notre case.
S’en suis quelques heures à la piscine naturelle pour se rafraichir. Plusieurs lémuriens dans l’après-midi viendront à notre rencontre.

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En fin d’après-midi, à pieds partons découvrir le village situé à quelques centaines de mètres du campement.
Ici on écrit sur une ardoise, là un atelier coiffure. Plus loin le diner est en cours de préparation. On entre les zébus dans l’enclos pour la nuit. Le village se prépare à passer la soirée, les anciens sont réunis et discutent ensemble.

Un feu de camp, sur la place principale du campement, au son de la cabosse et korintsana (clochette) d’un musicien du village, quelques minutes s’égrènent avant de passer au diner.

La grotte d’anjohibe, 30 minutes de pistes nous séparent du campement.
Balade spéléologique durant 2 heures au travers de vastes cavités, couloirs de colonnes naturelles. Vols de chauve-souris.
Retour au campement et direction la cascade Mahafahina (traduction du nom : étourdissement)

Un déjeuner au gout de sanglier en ragout et boulette terminé, nous repartons aux piscines pour quelques longueurs.
En milieu d’après-midi départ en 4*4 pour le point de vue panoramique sur la baie de Mahajamba et observer le coucher du soleil.

06h30 le soleil offre ses premiers rayons, après avoir été déposé en 4X4 sur le plateau de Mahajunga, entamons la descente par un sentier de sable vers le lieu où le bateau d’un pécheur nous attend. Apres avoir chargé les équipements et le nécessaire pour les deux jours de bivouac, nous attendons 08H45 que la marée soit au plus haut et commençons la navigation dans la baie.
Une heure de navigation l’ancre est jetée dans l’eau ocre de l’estuaire. A pied gagnons la rive en marchand et s’enfonçant jusqu’au genou dans la boue.

Accueilli par le chef du village, on nous propose boissons et biscuits.

Il est temps à présent de regagner le bateau, la marée est bien montée on patauge encore dans la boue, on se hisse tant bien que mal à bord d’une petite pirogue traditionnelle pour rejoindre le bateau.

10H50, le moteur est coupé, le bateau s’immobilise, et petit à petit se couche sur le flan, la marée basse fait place au banc de sable.

Le barbecue, natte et victuailles sont posées à terre, et la préparation du déjeuner commence.

14 h 00 le bateau chancelle et fini par recouvrer sa flottabilité. Encore quelques minutes de patience avant de pouvoir poursuivre la navigation.

Deux autres haltes forcées par manque d’eau, nous bloquerons sur des bancs de sable de faible profondeur.

Un vol de flamands roses nous survole à faible altitude, bel escadron de plus d’une cinquante de spécimens.

16H00 l’embouchure du fleuve Sofia est atteinte, bordée de mangrove et une demie heure plus tard touchons la rive du vilage Mahassunjo (traduction : bellevue).

On débarque le matériel et le chef du village nous accompagne au travers de la ruelle parallèle au fleuve. La vie s’articule de part et d’autre, boutique habitations échoppes, marché.

A sa sortie le canyon aux coloris dégradés, magnifique endroit mais infesté de moustiques.

Retour au campement, en pataugeant dans la boue à la nuit tombée, la marée est remontée, nous passons la soirée et la nuit sur nos promontoires en bambou, ou tente, coin repas et cuisine sont positionnés.

4H30 réveil, il faut replier la tente, petit déjeuner et partir au centre du village pour s’inscrire avant de prendre le bateau taxi.

La chaloupe se charge, on y entrepose sur le toit et entre les bancs, meubles, récoltes diverses, poules, chèvre, caisses de poissons, bagages…

06 H 00 le moteur tousse, la fumée noire s’élève et l’odeur de carburant se fait sentir.

On est loin du long fleuve tranquille, houle importante, le bateau zig-zag d’une berge à l’autre pour éviter l’échouage.

Finalement on le hèle de la rive, on charge du fret et embarque d’autres passagers.

Le large fleuve ocre se déroule au fil des heures. 9h00 en surplomb de la rive, du haut du banc de sable, un village accueille les passagers pour une halte de quelques minutes, occasion de déguster du tilapia péché quelques minutes auparavant avec du riz.
Le fleuve mue en vert olive, les berges alternent entre cultures et longues plages de sable. Les berges défilent sous nos yeux, entre bains, lessive, pêche, cultures maraichères. Les zébus s’ébattent dans l’eau ou paissent sur la berge.
Ici deux pêcheurs au milieu du fleuve, l’un en pirogue l’autre de l’eau au torse déroule son filet.
Dans les derniers kilomètres, le fleuve a pris un coloris beige sable se confondant presque avec les berges,
Rétréci et serpentant, il retrouve sa quiétude. La faible profondeur limite la vitesse du bateau.
Après 7h30 depuis notre départ à l’aurore, la chaloupe stoppe sa course aux abords de nulle part.

Souci ! nous pensions arriver à la hauteur du village, mais faute de suffisamment d’eau, le trajet s’arrête là.

Il nous faut marcher 4 kms pour rejoindre le véhicule, ou John nous attend.

Puis une piste sablonneuse, nous fait rejoindre la RN6, pour poursuivre vers Antsohihy à 100 kms en 2 heures.

(A titre d’information pour arriver ici par la route depuis notre point de départ, Anjohibe, John a effectué 65 Kms de piste pour retrouver la RN4 à la hauteur de Majunga, puis la RN 6 jusque Port Bergé 315 kms- départ 8 h 00 arrivée 21h30, soit 13 h30 de route.)

Antsohihy, recherche d’un hébergement car il n’était pas prévu de faire un stop ici, nous devions bifurquer vers Analala, mais les deux heures de route supplémentaire, nous y ont fait renoncées au dernier moment. Après notre installation, nous partons boire un verre dans un resto bar traditionnel connu par John, avant de diner.
Une attention particulière à avoir car à partir d’ici quelques malgaches ont gardés l’habitude d’annoncer les prix en francs malgache, ancienne monnaie et non en ary (à diviser par 5 environ)
Après le petit déjeuner pris dans une gargote de bord de route, poursuivons notre itinéraire en direction d’Ambamja, durée 06 h 30 pour 220 Kms.

Une route de montagne, transformée en piste, vastes crevasses. Le passage du col Ankarangana, sera l’occasion de faire un stop sur un point de vue panoramique ou l’on aperçoit la baie de Narinja.
Les paysages changent diamétralement avec ceux observés précédemment, les arbres du voyageur remplacent les palmiers, les montagnes se couvrent de végétations exotiques, plus exubérantes.

Ambamja sera l’occasion de déjeuner sur le marché, pour reprendre ensuite la voiture jusqu’à Antsiky pour la nuit - 45 minutes pour 21 kms

Sur les hauteurs ou se situe notre hébergeur, une vue plongeante sur la petite plage et à l’horizon Nosy Komba. Les lémuriens viennent nous saluer dès notre arrivée, avant de redescendre pour une petite balade dans le village.

Le port d’Ansiky atteint nous passons la barrière donnant accés au large quai et à peine descendu de voiture une horde de rabatteurs, nous tombe dessus.

Les sacs sont laissés dans la voiture, et nous dirigeons vers le marché. Nous feignons de nous désintéresser de prendre nos billets. L’un de nous se sépare et se rend au guichet pour les acheter sans l’intermédiaire d’un rabatteur.

Pour éviter ce harcèlement, stopper le véhicule à 50m de la barrière et se rendre sur la droite à pieds à l’intérieur du marché ou se trouve le guichet. Nous l’avons testé en fin de séjour et ça fonctionne très bien.

Au moment de l’achat des tickets, votre passeport sera demandé, ainsi que le lieu de localisation de l’hébergement ou vous devez vous rendre. Se faire préciser le bateau, heure de départ, et si possible qu’on vous présente au capitaine. Plusieurs bateaux sont amarrés en contre bas, de la chaloupe bois aux vedettes rapides. Le tarif varie du simple au double.

A Suivre

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Il est 09h30 et notre départ est prévu à 11h pour Nosy Komba.
Les bateaux font le tour de l’île pour déposer les passagers directement sur leur lieu d’habitation. Après 1h45 de navigation, nous touchons la plage.
Ici pas de route, pas de véhicule, nous sommes situés dans le village d’Ampangorina.

Après-midi à déambuler dans les petites ruelles de sable, beaucoup d’échoppes à touristes,
Des petites baies ou les pirogues sont échoués sur le sable. Les enfants jouent au ballon, les plus grands s’adonnent à la pétanque. Les pêcheurs débarquent leur prise du jour à terre.

En compagnie d’un guide, visite de la petite réserve lemuria land, à l’allure de parc zoologique. Une ruelle pavée ou les artisans en tous genres sont présents de part et d’autre, du sculpteur, au peintre, aux couturière et aux confectionneurs d’objets en tous genres.

Sortie en mer au programme du jour en compagnie de Fanza rencontrée la veille. Observation des requins baleine en snorkeling, baleines à bosse, dauphins durant toute la matinée.

Après plus de 04h30 sur et sous l’eau, cap sur Nosy Iranja à environ 60 kilomètres de Nosy Komba;
Nous sommes déposés sur un banc de sable reliant deux îlots, bordés de part et d’autres de bleu turquoise.
Après un déjeuner à l’ombre de la végétation, reprise de la navigation pour un retour vers Nosy Komba. Au loin des baleines exécutent d’incroyables sauts. L’appel est trop fort, le bateau change de cap pour se rapprocher au plus près des cétacés. Moments mémorables auxquels nous assistons. Notre retour sur Nosy Komba aura lieu à la nuit tombée.

08h30, chaussés nous partons pour une Randonnée à l’intérieur de l’île pour atteindre le point culminant d’Antananaomby à 622 mètres. Plusieurs points panoramiques permettent de reprendre son souffle, beaucoup de cultures et petits villages sont traversés, avant d’en atteindre le sommet. Côté faune, serpent, caméléon, lézard.
En redescendant, nous passons par un éco gîte, ici on distille son alcool, les cabosses de cacao sont transformées en plaquettes de chocolat, le potager est servi en assiette.

Après-midi balade côtière et retour par l’intérieur du village, ou les scènes de vie se répètent, loin de celles touristiques.

Départ prévu à 6h30, mais à 6h00 branlebas de combat la chaloupe devant nous ramener sur grande terre est déjà là.

Le bateau est bondé, en compagnie d’un grand nombre de gamins nous embarquons, tous debout comme dans un bus.

La petite embarcation vogue lentement, avant que l’on débarque à l’arrêt suivant l’ensemble des enfants, cartable sur le dos, ils marchent sur la plage, avant de gagner sur la petite dune les classes spartiates de l’école.

Arrivée sur Ankify, la horde des rabatteurs est là, montant à bord et tentant de récupérer tout ce qui est possible. Nous empoignons nos sacs et les reconduisons. Sur le parking John nous attend.

Nous roulons vers Ambamja -45 mn de piste. Nous avons décidé de nous rendre à la cascade d’amboboaka, en se passant d’une agence.
L’office du tourisme est fermé, nous nous rabattons sur la mairie, ou nous sommes reçus par le premier adjoint au maire pour tenter d’obtenir les renseignements nécessaires pour nous y rendre. De coup fils en coup de fil, il nous dégote un chauffeur, qui nous accompagne à bord de notre véhicule jusqu’au village ou démarre la visite. Nous lui payons un taxi brousse pour refaire les 17 kms de piste vers Ambamja.
Un piroguier sur place nous emmène tel un gondolier vers le site de la cascade.

Nous débarquons sur une petite plage, pour nous diriger ensuite à pieds dans le lit de la rivière encaissé et dans le creux de la vallée les cascades en enfilade se dévoilent.
Retour vers le pont de fer, navigation dans le sens du courant, notre piroguier a moins d’effort à fournir. Avant de quitter cet endroit une visite aux femmes du village, travaillant ici. On regarde avec admiration le vannage du poivre. Partout sur des nattes posées au sol, les grains noirs sèchent au soleil.

Sur Ambanja déjeuner au marché, avant de retirer de l’argent au DAB et c’est reparti vers notre futur destination – Ankarana, 110 kms de route et piste en plein travaux.
Au bout de 15kms, un clic clic clic se fait entendre, mal chance un caillou a décidé d’épouser le pneu.

Après 5 heures de route à la nuit tombée, nous intégrons notre logement face au parc d’Ankarana Est.

Visite du parc entrée Est, acquittement des droits d’entrée, du coût de la prestation d’un guide (pour une à quatre personnes). Compte tenu de nos activités prévues sur la journée, d’un pique-nique qui se révélera être un véritable repas, on nous facture également la location de la table, un droit de passage pour le véhicule, avec lequel nous nous rendrons sur le lieu du début de la randonnée.

Marche en forêt vers les tsingy gris, acérées ces formations s’étendent à l’horizon. Deux ponts suspendus voltigent au-dessus du vide et nous amènent vers une plateforme panoramique.

Pause déjeuner et on repart vers d’autres formations de tsingy, marche accidentée ou du haut de notre promontoire, un escalier de 160 marches plus bas nous entrainent vers la grotte des chauves-souris.
Au terme de 06h30 de marche nous voici rendu à l’entrée du parc. Notre guide nous invite à le retrouver à 17h10 (petit jeu entre nous sur la ponctualité).

Nous repartons en dilettante vers les sentiers pour admirer la végétation et faire le tour des deux lacs sacrés non inscrit au programme du parc. Ce parcours permet d’assister au couché des ibis blanc, qui prennent possession des branches, faisant ressembler ceux-ci à des arbres à Kapok.
A la nuit tombée, nous réintégrons notre hébergement. Briefing pour les deux jours à venir en compagnie de John et de notre guide.

Ce matin préparatifs en vue de notre bivouac sur Ankarana Ouest, la voiture est chargée, nous partons en compagnie de notre guide, d’une cuisinière et d’un aide de camp , pour la ville d’Andraafibe, arrêt au marché pour les provisions, viandes, poisson, légumes, herbes……

Notre guide nous propose d’assister à une bien étrange cérémonie ou seule la population participe. Rien de tel pour aiguiser notre curiosité. A 2 kms de là après une marche sur les bords d’une rivière, nous allons assister et participer à une pratique animiste, dont le but consiste à une purification de l’âme et à des séances d’exorcisme. Tout un rituel est orchestré.
Une foule interminable patiente au pied de la cascade. Des prêtres des esprits, bénissent les badauds, un par un, assis à tour de rôle dans une vasque naturelle sous l’eau jaillissante de la cascade. Dans la grotte attenante, un autre prêtre procède à des séances d’exorcisme, des râles, des cris plus d’ordre animal qu’humain, arrivent à nos oreilles, certains entrant en transe.

La RN6 est abandonnée, pour une piste qui nous conduit au bout d’une heure quarante-cinq, de poussière de sable tourbillonnant, de passages de gués et traversées de petits villages, vers notre futur campement.
Pour se dégourdir les jambes pendant que le campement se monte, rien de telle qu’une randonnée de 2 heures vers la grotte Potochére, bain dans la vasque verte fort appréciable.

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Sortie nocturne de plus d’une heure après le diner aux bougies, ou nous observerons, batraciens, serpents et entendrons plus que les voir des lémuriens.

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Le campement se réveil lentement, l’eau est ramenée de la rivière par bidon. Le riz est en préparation.
C’est parti pour 4 heures de marche dans un canyon bien ombragé, observation de quelques lémuriens, caméléons.
De roche en roche, notre arrivée surplombe une plongée vers des grottes à ciel ouvert, ou s’écoule la rivière verte.

Sous un dôme rocheux une belle et vaste vasque à l’eau d’un coloris vert, propice à quelques brasses .A l’autre extrémité de celle-ci entre les roches polies, la rivière se forme et s’écoule en se contorsionnant, formant sur son passage quelques petites cascades.

De retour au campement, le déjeuner préparé par notre charmante cuisinière, aidée de l’aide de camp et de John, car ne l’oublions pas, il est la pièce maitresse du voyage et permettra à de nombreux moments de faire la route vers un village de brousse pour ramener quelques victuailles, matériel ou ustensiles oubliés.
Le déjeuner terminé, 3 heures de marche sous couvert de la montagne basaltique. On pénètre dans une première grotte ouverte sur la forêt, quelques foulées et la pénombre se fait totale, très vite le sol se fait mouvant, des dunes de sables impressionnantes sont gravies, les plus petites chauves-souris accrochées à la roche observent nos pas.

La clarté revient, lorsque nous atteignons un premier canyon verdoyant ou pousse des orangers.
Poursuite dans les ténèbres de la montagne, chaleur, moiteur, quant au sommet d’une dune, un ray de lumière nous apporte un peu de fraicheur. Au fur et à mesure de l’approche vers la sortie, la grotte cathédrale haute de 95 mètres se livre à nous. Dans le canyon, un nouvel Oasis verdoyant s’expose aux rayons du soleil.
Chemin arrière car la grotte suivante est obstruée. A la lumière de nos lampes, les cafards s’écartent à notre passage. Les chauves-souris géantes pendues au plafond rocheux, ont déversé leur fiente olfactive sur plusieurs centaines de mètres.

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Reprise d’air pur dans le canyon, nous entamons une ascension vers le sommet par d’interminables marches. De roche en roche une avancée périlleuse, pour continuer vers une descente par des crevasses, roches acérées et pénétrons par un goulet dans une nouvelle grotte. Le sol et les parois sont couverts de paillettes de quartz. La salle principale expose ces colonnes ambrées et orgues blanches.
Retour à la lumière et descente prudente vers la forêt pour regagner le campement.

Ce matin on démonte le campement, arrêt au village de brousse pour un café et pan cake chez une charmante mamie de 70 ans.
Deux heures de piste et nous atteignons la RN6, saupoudrés d’ocre que les vents tourbillonnants, ont déposé tout au long du chemin.

La RN6 jusqu’à Ankarana Est n’a pas changée, toujours en chantier. Nous déposons après 45 minutes de route, tente, ustensiles et nos partenaires de bivouac.

Poursuite vers Diego Suarez - 110 kms d’une RN6 piste gravillonneuse. Pas un moment de répit sur tout le tronçon. Ballotement gauche droite, tressautement de l’habitacle du véhicule et de nos corps.
Une pause déjeuner,
La route parkinson reprend, verdoyante et plus fraiche, quand survint ce que l’on avait oublié : la pluie. Elle ne durera pas.

Diego est en vue, et plus l’on s’y rapproche, plus la route se fait belle, belle avenue sans stigmate.

Tel un manège les tuk tuk se suivent sans relâche les uns derrière les autres.

Un flot de véhicules circule sans embouteillage. Un patchwork de maisons colorées s’étire vers ce qui semble être le centre-ville. Nous bifurquons vers le village de Ramena, le pain de sucre s’érige au milieu de la baie et 18 kms plus loin intégrons notre nouvel hébergement situé légèrement en hauteur et surplombant la plage.

Découverte du village, ou les rabatteurs cherchent encore à vendre, place de taxi, excursions. Grace à John nous allons éviter tous les intermédiaires et bénéficier de tarif plus qu’attractifs pour nos diverses excursions de la région.
Nouveau jour, nouvelle activité, balade iodée le long des trois baies : Sakalava, Pigeon et Dunes, accompagnés par une guide locale connue de John.

Après-midi, randonnée en montagne des français. Pas de guide disponible, c’est seul que nous l’effectuerons. Ah ! Ces 626 marches, beau moment de cardio, récompensé par le point de vue panoramique au sommet.

La météo est annoncée clémente ce mardi sans trop de vent, nous embarquons à 7 h 00 dans une chaloupe à voile pour la mer d’émeraude.

Le ciel est couvert, mais le soleil fera plus tard son apparition et réchauffera l’atmosphère.
Mais sur les coups de midi le vent se renforce, et la traversée du retour sera mouvementée.

Nous quittons Ramena pour la montagne d’Ambre situé à une heure de route praticable de Diego Suarez ou nous séjournerons durant les deux jours suivants. A l’approche du parc national, la route se fait piste rocheuse.
Plusieurs boucles de marches sont proposées. Compte tenu de la météo pluie et vent, nous renonçons à une trop longue visite.
Sous la forêt tropicale, occasion de voir nombre d’animaux, lémuriens, serpents, mangoustes, caméléons dont le plus petit- le rookesia.

Une diversité de plantes arbore les sentiers, plusieurs cascades se succèdent. Le soleil finira par pointer le bout de ses rayons en fin de parcours.

Après la pause déjeuner sur Jofreville, nous nous rendons du fait de sa proximité au parc privé du domaine de Fontenay ou se trouve la plus vieille tortue “Galliléo” dont l’âge est estimé entre 250 à 300 ans. Dans ce parc bien camouflé un geko nocturne l’uroplatus.

Une journée off sur Diego, le quartier dit huppé, ressemble plus à une ville fantôme, des bâtiments coloniaux délabrés. Le quartier populaire avec ses rues et ruelles encombrées et colorées redonne un souffle à cette ville. Une place, une mise en musique et un concours de danse afro hip hop, assis sur un banc nous restons là, belles démonstrations de duels artistiques à chaque fois par deux candidats, départagés par un jury composé à priori par des danseurs professionnels, au vue des acclamations de la foule présente.

Que faire maintenant, nous avons encore une journée d’avance sur le planning initial (déjà modifié une première fois), du fait d’avoir zappé quelques nuits d’étape en privilégiant une route plus longue. La décision est prise de la passer sur Nosy Komba, avant de rejoindre Nosy Be en fin de séjour.

En quittant Diego Suarez par la RN6 à 1h30 de route, les tsingy rouge. Nous avions repéré l’entrée du site lors de notre arrivée quelques jours auparavant. Lors de l’élaboration du circuit sur les conseils de John, nous avions opté pour ce stop, pour couper le trajet retour vers le port d’Ankify.
Après nous être acquitté du droit d’entrée, la barrière est levée et par une piste sablonneuse au bout de 17 kilomètres, un premier point panoramique dévoile la côte Est de Madagascar et l’océan Indien.
Les petites tsingy, pas vraiment rouge, observé de haut et plus loin le grand canyon qu’il est possible de découvrir accompagné d’un guide local.

Une marche effectuée seul d’environ 30 minutes vers la vallée des tsingy, on descend vers le fond de la vallée, un ru nous fera contourner le sentier, mais nous nous égarons. Sur un promontoire apercevons un guide accompagnant deux touristes, chemin arrière, on passe la rivière finalement très facilement et gagnons l’autre rive pour enfin arriver sur le site.
Puis finirons ce tour de site par la magnifique forêt des tsingy au terme d’une descente par un escalier de 145 marches. .Durée de notre visite sur place 3 heures.

John nous en a parlé à plusieurs reprises, dans le nord une spécialité culinaire, alors l’occasion se présente sur le bord de la RN6, pause déjeuner et dégustation du pain sauce. Du pain, de la sauce et de la viande de zébu hachée.

Dans l’après-midi on délaisse encore quelques instants cette RN6, et par une nouvelle piste, une demie heure nous sépare des berges du lac sacré aux crocodiles.

Lieu de sacrifices de zébus, une odeur de chairs en décomposition ou plusieurs crocos à l’air nonchalants se prélassent sur la rive.

Se promener sur la berge est somme toute plutôt stressant, pas de garde de corps, l’animal peut être partout.

En cours de route, nous allons faire une nouvelle halte. Dans un village un attroupement nous interroge. Derrière des bâches se déroule un combat de boxe malgache. Par-dessus celui-ci nous assisterons aux coups de poings et de pieds des participants.

Cela fait 11 heures que nous avons quitté Diego Suarez, la nuit est tombée, il reste au bas mot encore 4 heures de route pour faire les 110 kms restant jusque Ankify. Nous prenons la décision de passer la nuit sur Ambojibe et nous mettons en recherche d’une chambre.

A notre arrivée sur le port d’Ankify, nous mettons à exécution notre plan et passons par le marché pour éviter la horde de rabatteur, ça fonctionne parfaitement et pouvons acheter nos billets pour Nosy Komba sans bousculade.

C’est le moment de faire nos adieux à John, nous prenons un dernier verre ensemble sur le petit marché. Après plus d’une vingtaine de jours ensemble, il reprend la route seul vers Tana. Il lui faudra quasiment deux jours pour effectuer les 880 kilomètres, qui le séparent encore de tous les membres de sa petite famille.

Il est 10 h 00, le pilote nous donne une heure approximative de départ, 11 h 30. En fait nous quitterons le port à 12 h 40, en attente de passagers et fret.

Ce n’est qu’a 15 h00 au terme d’une navigation mouvementée et un détour pour récupérer deux personnes, que nous débarquons sur la plage du village Ampangorinana sur Nosy Komba, avec une joie non feinte de retrouver les propriétaires, membres du personnel et quelques résidents encore présents sur place, que nous avions côtoyés lors de notre premier séjour.

Brève retrouvaille, il est temps de rejoindre Nosy Be, j’ai réservé il y a plusieurs jours, lorsque nous étions sur Diego Suarez via le même organisme avec qui nous avions fait l’excursion baleine, une sortie mer au départ de Nosy Komba avec possibilité d’être déposé sur Nosy Be à la fin de la journée.
Nous quittons Nosy Komba, pour la réserve marine de Nosy Tanikely, à notre arrivée peu de monde, un tour vers le phare et snorkeling.

Puis navigation vers Nosy Sakatia, pour un déjeuner les pieds dans le sable dans l’attente que la marée remonte, et nouvelle mise à l’eau en compagnie des tortues.

Aux alentours de 16h00 le bateau lentement s’approche de la côte, nous foulons la plage de Nosy Be chargés de nos sacs à dos, c’est vers le bout de celle-ci que se situe notre nouvel hébergement, que nous atteindrons après quinze minutes de marche en bord de mer, ou les activités sont en effervescence.
Ici, après plus de 25 jours de confort “spartiate”, nous gagnons l’épreuve de confort.

C’est en tuk tuk, que nous gagnons dans un premier temps le parc national de Lokobe par la route.

Deux arrêts par les forces de l’ordre durant ces 30 kms, le premier notre chauffeur nous expliquera, qu’il a évité le bakchich, en donnant l’excuse qu’il n’a pas été rémunéré. Pour le deuxième arrêt nous sommes sommés de présenter nos passeports, dont toutes les pages seront feuilletées, sait-on jamais si un quelconque subside y serait glissé? Nos visas en règle, on nous souhaite une bonne journée.

-Petit aparté : Durant tout notre itinéraire sur les routes de grande terre, bon nombre de barrages ont été vus, mais n’avons jamais été arrêté. Certes en s’y approchant certains membres des forces de l’ordre faisaient signe de ralentir, mais lorsqu’elles nous voyaient à bord, donnait ordre de poursuivre notre chemin, sans nous arrêter.

J’ai eu un autre retour de la part de deux femmes qui sur le trajet Diego/Ankify, pour elles, tous les barrages ont été source d’arrêt et de négociation-

Une heure et demie de route plus tard, nous arrivons au village des pêcheurs d’Ambatozavavy et au terme d’une demi-heure de pirogue, commençons la visite de la forêt primaire du parc de Lokobe. Entre lémuriens, reptiles, caméléons en ce lieu s’écoule en son centre une rivière ou jaillit de la roche une petite cascade, moment de détente et bain rafraichissant.

Déjeuner au village et retour vers la vie animée du bord de plage d’Ambatoloaka.
Une matinée de détente avant de reprendre la route en tuk tuk, toujours en compagnie de notre chauffeur au rire communicatif.

La cascade de Nosy Be, un droit d’entrée est demandé, sera notre premier arrêt, après le départ d’un groupe de touriste, nous nous retrouvons à trois, pour apprécier la quiétude du lieu.

Direction le mont Passot, d’où de son sommet une vue plongeante sur les lacs et les rives de nosy be se découvre.
A noter qu’ici aussi un droit d’entrée est à payer.

Ce matin comme tous les autres jours, les bateaux de plongées, quittent la plage, de notre côté c’est à pieds que nous partons et traversons le village, de l’autre côté de la montagne, se découvre le cratère de Nosy Be et sa marina.
La journée va se terminer d’une manière peu coutumière pour nous, affalés sur un transat posé sur la plage devant notre hébergeur, entre somnolence, observation de la vie côtière et bain.

Route vers aéroport en taxi local, une heure plus tard après en cours de route une panne du véhicule, sortons du coffre nos sacs, enregistrement rapide. Malgré toutes les restrictions levées en matière de santé dues à la pandémie, on nous demande de nous munir d’un masque pour monter à bord de l’aéronef.

C’est au bout d’une heure vingt de vol, que nous nous posons sur l’aéroport de Tana. Il fait nuit, nous rejoignons le nouvel aéroport international à pieds, situé à environ 800 mètres. Des navettes gratuites permettent aussi de s’y rendre. Notre vol international est prévu 07 h 00 plus tard ; Une attente interminable commence, d’autant que rien n’est encore ouvert, vers 20 h 00 la seule boutique du hall relèvera son store, permettant l’achat d’un casse-croute et d’une boisson. Une fois l’immigration et la sécurité passées, l’attente se poursuit, aucun Dufy free ouvert, seul un snack permet de se restaurer. L’aéroport international est en court de construction et de mise en place depuis janvier 2022. À ne pas en douter, qu’avec la reprise de l’activité touristique depuis septembre, les travaux seront vite terminés.

Ainsi s’achève notre séjour de plus d’un mois sur les terres du nord de Madagascar du 21 septembre au 22 octobre 2022. Nous y avons parcouru les routes, pistes en compagnie de John de Madagascar, 2540 kilomètres en 23 jours sur la grande terre Malgache. Des miles de navigation incalculables sur les eaux de mer, lacs, fleuves, rivières. Et encore des kilomètres en tuk tuk, sans oublier ceux effectués lors de nos randonnées.

Encore merci à toutes ces belles personnes côtoyées, qu’elles soient Malgaches ou touristes, à commencer par John notre chauffeur et bien plus encore vous l’aurez compris, homme au grand cœur. Espérons que les projets se concrétisent et qu’Uroplatus émerge.

A Phillou notre hébergeur et accompagnateur sur Mahajumga et Anjohibe.

A Yolande, son époux, Mariame nos hébergeurs sur Nosy Komba –.

A Fanza, passionnée de baleines avec qui nous avons effectué nos sorties en mer.

A Jouvence, Christina, Baloom, respectivement guide, cuisinière et aide de camp sur Ankarana.

Voici quelques informations pratiques, tarifs et prix payés :

Comme je le disais plus haut, j’ai procédé à la réservation des hébergements à distance. Certains m’ont demandés de payer par avance. J’ai dans un premier temps pensé au virement, mais les frais exorbitants m’y ont fait renoncer. J’ai ouvert un compte via l’application Orange Money. Certains transferts m’ont coûtés 0.5 euros de com, d’autres bénéficiant d’une promotion au moment du transfert, ne m’ont rien coûté.

Pour la prestation de John, j’ai procédé de la même manière, en lui adressant la totalité avant notre arrivée. Ainsi qu’une somme estimative sur la consommation du carburant.

Nous avons pu payer sur place, bon nombre d’hébergeurs et prestations en euros.

Le visa est payable en euros à l’arrivée, 35 euros pour un mois, 40 euros jusqu’à deux mois,

Retirer des espèces aux DAB, 40 billets maximum par retrait.

Antatanarive- Majumga – Diego Suarez : Société Générale max par retrait 800 000 ary, billets de 20 000, une commission de 8000 ary est retenue par retrait.

Ambamja -Société générale ne délivre que des 10 000 ary, on est donc limité à 400 000 ary par retrait avec le taux fixe de com de 8000. Le crédit agricole permet un retrait de 800 000 ary sans frais de com.

Litre essence prix fixe sur tout le territoire 4900 ary. Consommation entre 10 à 12 litres au 100.

Parc Ankarafantsika :

Droit d’entrée 55 000 ary / personne


Mahajumga :

Plage du grand Pavoa :

Parking voiture 2 000 ary

Location d’une table sur la plage 5 000 ary

Cirque Rouge :

Droit d’entrée 5 000 ary / personne

Guide 20 000 ary

Bateau pour l’archipel Mahajumga. Après avoir décliné une offre de 780 000 en goélette à voile. Nous trouvons via l’hébergeur un bateau à moteur pour 400 000 ary pouvant accueillir 8 personnes. Nous avons cherchés sur notre lieu d’hébergement des éventuelles personnes pour partager le coût.

Anjohibe :

Droits de passage 20 000 ary/personne

Guide pour les grottes, visite du village, cascade, 20 euros/personne.

Ankify bateau pour Nosy Komba, en chaloupe bois, nous avons payés une première fois 20 000 ary et une fois 15 000 ary/ personne. Pour un bateau rapide le prix affiché est à 40 000 ary/pers.

Pour Nosy Be le prix affiché est de 40 000 ary/pers.

Excursion Nosy Iranja 75 euros/ personne – déjeuner compris

Excursion Nosy Tanikely et Sakatia 220 000 ary/personne – déjeuner compris

Droit d’entrée sur la réserve marine de Tanikely à payer en arrivant – 20 000 ary/pers

Lemuria land Nosy Komba accompagné par un guide : 10 000 ary / personne

Randonnée Mont Antananaomby, guide 100 000 ary

Ambanja, excursion à la cascade avec déjeuner et visite du village un prestataire nous demande 130 000 ou 170 000 ary/personne avec notre propre véhicule ou incluant le transport voiture. Nous n’avons pas donné suite.

Par nos propres moyens en nous rendant sur site avec un autochtone, rappelez-vous via l’intervention du premier adjoint au maire. Nous avons payé pour le piroguier 20 000 ary/personne et 10 000 ary la moto taxi pour ramener sur Ambanja à 17 kms, la personne qui nous a montré la route.

Parc national Ankarana Est :

Droit d’entrée 65 0000 ary/ personne/jour

Guide 120 000 ary/jour

Droit de passage pour le 4*4 – 4 000 ary

Location de la table pour le pique-nique 3 000 ary

Parc national d’Ankarana Ouest :

Droit d’entrée 65 0000 ary/ personne/jour

Taxe d’entrée pour deux, 3 000 ary/j

Guide de 140 000 à 180 000 ary/jour, tout dépend du guide.

Droit de passage pour le 4*4 – 4 000 ary

Prévoir pour cette prestation les services suivants :

Location matériel (ustensiles cuisine, charbon…) 25 000 ary/jour

Location tente 25 000 ary/jour

Cuisinière 30 000 ary / jour

Aide de camp 30 000 ary/jour

Il va de soi que tous les frais de nourriture, boissons restent à notre charge et ont été fait sur le marché, boutiques, village de brousse avant notre arrivée sur site.

Diego Suarez :

Les trois baies avec guide 15 000 ary/personne

La mer d’émeraude 60 000 ary/personne déjeuné inclus

Montagne des Français droit d’entrée 20 000 ary/personne, avec guide prévoir 20 000 ary de plus.

Parc national montagne d’Ambre :

Droit d’entrée 55 000 ary/personne

Guide 60 000 ary

Droit de passage du 4*4 – 4 000 ary

Tsingy rouge : droit d’entrée 25 000 ary/personne

Nosy Be :

Tuk tuk on nous a demandé dans un premier temps 120 000 ary pour la journée. Nous avons payé 80 000 ary.

Parc Lokobe 35 000 ary/personne déjeuner inclus.

Cascade Nosy Be droit d’entrée 10 000 ary/personne

Mont Passot droit d’entrée 15 000 ary/personne

Taxi pour l’aéroport 85 0000 ary.

Nos hébergements, tous plus ou moins modestes, hormis sur Nosy Be, avec ou sans eau chaude, voir un sans eau du tout, suite à des problèmes de canalisation. Des seaux d’eau remplaçant la douche et la chasse d’eau des toilettes avec en prime des dizaines de petits batraciens ayant pris possession des lieux. Une moyenne de nuitée de 25 euros/pour deux.

La sécurité ou l’insécurité.

L’ensemble des DAB, aussi bien en journée que le soir étaient gardiennés par un vigile.

En journée, déambulation en ville sur tous les lieux sans problème, avec un petit bémol sur le marché d’Andraafibe, ou une certaine tension était palpable.

Nous avons pu sortir également le soir, dans des endroits très fréquentés par la population sur des grands axes d’Ambondromamy et Mahajumga, sans aucun ressenti d’insécurité.

Bon préparatif et bon voyage à tous.

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christian

Bonjour
Je voudrais par la présente vous félicitez pour la présentation de votre voyage partie nord de Mada est surtout pour la profusion de détails qui seront -je n’en pas doute une seconde-très utiles aux futurs visiteurs de cette magnifique région et pays.
J’ai fait ce voyage partie nord et sud de Mada mais en … 3 semaines. Des paysages magnifiques et très diversifiés, des malgaches presque toujours souriant malgré leurs conditions de vie, un soleil très présent mais un seul bémol : l’état des routes!!
Je regrette une chose : ne pas avoir votre facilité de narration malgré les 67 pays visités à ce jour.
Encore BRAVO!

Bonjour bs

Merci pour ton retour, Oui l’état des routes, mais avec uN bon chauffeur et un 4x4 confortable, les trajets se passent au mieux.
Côté météo, bonne température, à noter toujours une brise permettant de mieux supporter la chaleur. Sur Diego Suarez par contre le vent est plus important et assez désagréable notamment lors de la sortie en mer d’émeraude.

Bonne journée
christian

Bonjour Christian
Merci d’avoir si bien raconté votre voyage. Ces renseignements nous serons très utiles pour notre visite du nord-ouest de Mada en octobre prochain. Pourriez-vous nous donner les coordonnées de John votre guide-chauffeur ? Merci d’avance !

Bonjour, mais comment avais je raté ce carnet ? je me le demande et donc merci a Annick d avoir remonté la disucssion.
Belles photos, plein d infos, tres intéressant et indéniablement bcp bcp de choses sur un séjour somme toute pas si long au vu des distances parcourues et de la diversité des zones.
Juste une info que je n ai pas vu, les tarifs de John. Mais peut etre je me trompe. Il semble en tous les cas un excellent conseilleur avec pas mal de déplacements a coté et de tuyaux qui ne sont pas communs. Intéressant donc pour ceux qui aiment cela.
Merci encore

@annick26
Bonjour annick

Je t’en prie,
John, tel via whatssap +261 34 12 944 70 - mail : johndemadagascar@gmail.com

Bonne journée
christian

@rotaka

Bonjour rotaka

Oui j’aime découvrir un max de choses, rencontrer et passer dans la mesure du possible du temps avec la population.

Tu ne te trompes pas, sur le fait de ne pas avoir lu dans mon compte rendu le tarif de John. C’est normal, je ne vais pas dévoiler en publique, le prix qu’il pratique. A chacun si éventuellement intéressé de le contacter.

Ce que je peux dire, est que j’avais contacté plusieurs organismes, qui me proposaient tous un circuit reprenant quelques pistes que je souhaitais faire, trop carré,. Mais rien de comparable avec le circuit que j’ai fait.
Cela dit certains affichaient 15 euros de plus par jour.

Bonne journée
christian

Merci Christian !
Bonne journée à toi aussi

Merci à vous deux Christian et Thierry d’avoir été d’aussi bonne compagnie !

@john-de-madagascar

Bonjour John

C’est normal, de rien.
Ce fût un immense plaisir de partager tout ces moments ensemble.
Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas.
A bientôt
christian

Bonjour John, je souhaite organiser un itinéraire à Madagascar à partir du 24/6 au 3/7. J’arrive de Maurice où je travaille quelques mois. Je souhaite visiter l’est, je démarre le voyage a ste marie (billet déjà achetés). Merci de me contacter ! dany.hericourt@gmail.com

Bonjour danyrose

As tu pu entrer en contact avec John?
Si négatif tu peux le joindre par WhatsApp +261 34 12 944 70

Bien à toi en espérant que tu pourras effectuer ce séjour en sa compagnie.
christian

Bonjour Dany
Je viens de vous envoyer un e-mail
Bien à vous
John de Madagascar
Tél et whatsapp +261341294470

Très détaillé comme récit de voyage. C’est superbe!
Madagascar est un bon pays que j’aime beaucoup

Bonjour legrandfabi

Merci à toi pour ton retour, en effet Mada, pour au moins ce que j’ai fait, nous a vraiment emballé.
Sortir des chemins battus, la rencontre avec la population, les repas pris comme et avec les locaux, restent des moments privilégiés et à tout jamais gravés.
Tout ceci n’aurait pu être fait, sans John, que nous avons mis a contribution bien des fois, et a son grand étonnement de nous voir nous acclimater aussi facilement.

Bien à toi, bons futurs voyages.
christian

Bonjour John

“Traitement de : ambatomilo-lagoon-southwestern-madagascar-260nw-777294271.webp…”

Le lien ne fonctionne pas.

Pourrais tu réitérer la mise en ligne.
Bien à toi

christian

Autre beau visage de Madagascar
Les plages émeraudes du Sud Ouest

bonjour

A quelle époque de l’année avez vous fait ce voyage?
Merci et bonne journée

Bonjour Christian

Merci pour ce beau récit. J’ai pris plaisir à le lire et cela m’aide beaucoup pour la construction de mon séjour.

Bonne continuation

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Bonjour Traineuse

Désolé pour cette réponse tardive, j’ai zappé ta demande.
Le voyage c’était déroulé de mi septembre à mi Octobre.

Bonne journée
christian

Bonjour shark

Je t’en prie, merci à toi pour cet encouragement. Je reste à dispo au cas ou.

Bonne journée
christian

Bonjour Christian,
Merci pour ce beau partage et ces photos incroyables qui donne des idées pour un prochain trip, cap au Nord cette fois!
J’ai moi-même eu la change de faire la RN7 + boucle Manja/morondave/Miandrivazo avec John en 2022. Voyage extraordinaire avec un guide non moins extraordinaire que je recommande sans hésiter.
Ma nièce est rentrée le WE dernier de 15 jours sur la RN7 avec John est est enchantée du voyage.

Bonjour damien

Désolé de ma réponse tardive.

En effet ce voyage a été incroyable, enchanté que ce compte rendu te plaise.
Je ne doute pas une seconde que ton parcours fut tout aussi festif en découverte.

Bon voyage
christian

Bonjour, nous connaissons Mada, notamment le sud et côté Tamatave, Ste Marie, mais souhaitons en novembre faire le nord, même trajet que vous sans les variantes sportives car nous avons 70 ans. la route de Tana jusqu’à l’embarcadère de Nosy Komba en faisant le détour par Mahajanga me pose des problèmes d’organisation au vu des distances et du peu de villes pour faire étape, à part Mahajanga. Pourrriez vous me conseiller à ce sujet, et me donner si vous l’avez toujours, la liste des hébergements réservés entre Tana et Diego svp?

Bonjour jarimo
Bonjour à tous

Comme tu as pu le lire, aprés Mahajujanga, nous avons pris la direction d’anjohibe, pour remonter ensuite le fleuve.
Donc l’étape Mahajunga jusqu’au point ou John nous a récupéré vers port Bergé, ne s’est pas faite via la route.
Cela dit en repartant de Mahajunga, sur la RN 6 tu as l’hôtel Kamoro.
Puis autre halte possible, vers ou John nous à récupéré - Port Bergé Hotel Le Rubis.
Ensuite nous avons fait une halte non prévue initialement sur Antsohihy - Hôtel paradisier.

Puis direction Ankify ( nous sommes descendus au Panoramic Lodge), mais si tu continues vers Diego, tu peux stopper sur Ambanja ( ça t’évite entre 45 mn à 1 h00 de route en plus), plusieurs hôtel ( hotel Vel Lodge Ambanja - Khair Lodge…)

Stop Ankarana - Chez Laurent juste en face de l’entrée du parc.

Puis Diego Suarez - nous avons coupé le séjour en deux, quelques nuits sur Ramena- La case en falafy.
Et sur Diego - Hotel de la baie.

En espérant avoir répondu, à l’ensemble de tes questionnement.
Excellent préparatif de voyage.

Bonne journée

christian

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