Bonjour les Routards,
C’est avec plaisir que je viens partager avec vous notre voyage dans ce pays assez méconnu qu’est le Nicaragua.
Ayant eu beaucoup de mal à trouver des informations récentes sur ce pays, je vais essayer de vous en dire un peu plus.
Le Costa Rica voisin est très connu et très fréquenté mais le Nicaragua a pâti des évènements de 2018-2019 ,manifestation sanglante suite à une réforme des retraites, qui l’ont fragilisé et lui ont donné une réputation de non sécure.
A suivi l’épidémie de Covid qui a fini de compromettre la reprise du tourisme dans ce pays.
Quel dommage!!
Nous avons été accueilli chaleureusement partout où nous sommes passés dans ce pays encore très authentique.
Je sais, le terme “authentique” est très galvaudé pour essayer d’attirer des touristes dits “plus écolos”, mais là c’est la réalité !!
La vie des nicaraguayens, dans les campagnes, ressemble étrangement à ce que j’ai vécu dans mon enfance dans ma campagne poitevine.
Beaucoup de travail à la main, avec des chevaux qui tirent les charrettes et même des couples de boeufs et beaucoup de fermes vivent en autonomie.
Il est vrai que de nombreuses régions bénéficient de bonne terre arable grâce à la présence des volcans et des zones très arrosées.
Bref, je vais essayer de vous faire vivre notre périple.
Tout d’abord, la préparation, qui n’a pas été simple car pas de liaison directe au départ de France.
Ayant réservé, via Air France, un billet Paris-Panama-Managua (la partie Panama-Managua étant assurée par la compagnie Copair) je reçois un message d’Air France pour me dire que le vol Panama-Managua est annulé.
Donc je décide de, plutôt, réserver des vols Paris-San José A/R directs et de faire la liaison Costa-Rica - Nicaragua en bus international.
J’ai donc réservé des billets A/R San José-Granada avec la compagnie Ticabus qui dessert les pays d’Amérique Centrale.
Habitant le Limousin, nous avons, à presque tous les voyages, l’obligation de dormir à Roissy la veille de notre départ pour avoir un train qui corresponde …
**16 janvier **: Train pour Paris.
17 janvier : Vol Air France Paris-San José de 13h10 qui part avec 1 h de retard arrivée à San José à 18h50 heure locale
Trouvé un taxi “officiel” avant de sortir de l’aéroport, après avoir retiré des US dollars car nous ne restons pas dans le pays, donc pas la nécessité de retirer des colones. De toute façon les dollars sont acceptés partout.
Notre taxi nous emmène à l’hôtel Ticabus pour 30 USD : bon, pas le top des hôtels mais a l’avantage d’être sur place pour l’embarquement le lendemain matin à 5h pour un départ à 6H.
18 Janvier: A 5 h nous sommes prêts à faire la queue pour les formalités : enregistrement des bagages et différentes taxes à payer pour sortir du pays (8USD/ pers). Un petit snack nous permet de ne pas partir le ventre vide.
Et c’est parti pour une looongue journée de bus. Heureusement, il y a le paysage très agréable et varié pour cette traversée du Costa Rica.
Un arrêt de 30 mns environ pour se dégourdir les jambes et se restaurer et c’est reparti pour la double frontière Penas Blancas où nous arrivons vers 12 h20 : formalité assez rapide pour la sortie du C-Rica (contrôle passeport) puis direction frontière du Nicaragua (transfert en bus et non à pieds) Là ça se complique un peu : une personne du service sanitaire monte dans le bus pour vérifier les certificats de vaccination et pointer les passeports suite à la feuille de renseignement distribuée dans le bus. Contrôle des bagages : nous récupérons nos bagages pour passer au scanner de la douane et payer la taxe de 14 USD/ pers.
Après toutes ces formalités, nous récupérons notre bus, rechargements des bagages et, enfin, départ vers 15 h. Ouf !!
Arrivée à Granada vers 17 h où nous attend Bryan, correspondant de notre agence locale, pour nous conduire à notre hôtel, en centre ville.
A SUIVRE