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Jour 1 De Christchurch à Glentunnel
On récupère notre camper van à l’aéroport de Christchurch en fin de journée. Il s’agit d’une sorte de grand monospace avec une couchette dépliable et une table amovible à installer sous le hayon pour y poser réchaud et jerricane. C’est minimaliste mais il s’est révélé très pratique à l’usage.
Après avoir fait le plein de courses à Christchurch, nous quittons la ville afin de nous avancer en prévision de la route qui nous attend demain. On décide de s’arrêter dans un premier camping gratuit au nord de Glentunnel.
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Jour 2 Arthur’s Pass National Park
Au petit jour, nous partons ensuite vers la côte est le long de la Great Alpine Highway n°73 qui traverse le Arthur’ pass National Park. À peine sortis de la ville, la route fraye son chemin au milieu de grandes collines à la végétation rases et de plaines arides d’herbes jaunes. C’est sauvage, désertique et nous sommes déjà émerveillés. La route est calme même si on croise beaucoup de camions qui transportent du bois et du lait, à l’image de l’activité économique du pays.
On s’arrête en route à Castle Hill. La route est dominée par un impressionnant enchevêtrement de gros rochers lisses et gris, sorte d’énormes menhirs perdus au milieu de la plaine. On se balade entre les grosses pierres et on profite du panorama au sommet. Plus loin, on aperçoit des grimpeurs qui s’essaient aux blocs d’escalade. Une superbe halte.
La route est jalonnée d’autres points d’intérêts comme des grottes, des chutes d’eau et le viaduc d’Otira mais nous ne prenons pas le temps de nous y arrêter car nous sommes déjà suffisamment accaparés par les paysages qui nous entourent et en particulier au passage du col. Ciel bleu, plaine jaune, bitume noire nous rappellent les paysages du Texas.
En fin de journée et après plus de 380 km (c’est trop et l’étape gagnerait à être raccourcie) nous nous installons dans l’un des terrains mis à disposition gratuitement des campeurs au bord d’une agréable rivière. On s’y retrouve entre campeurs et vanlifers, comme ce soir avec des français qui se regroupent autour d’une pétanque. Il ne faut pas arriver trop tard, mais tant qu’ils sont gratuits, c’est une bonne solution pour passer la nuit en sécurité et ne pas prendre le risque de se faire déloger en pleine nuit par les Rangers. À l’inverse les campings officiels sont plus onéreux.
Vous pouvez retrouver l’ensemble de ces campings sur l’application mobile Campermate, gratuite et très simple d’utilisation. Elle vous géolocalise (même en hors ligne) et vous indique les terrains de campings à proximité, divisés en 3 catégories : les campings publics gérés par les parcs nationaux et le gouvernement (payant), les campings privés (payant et souvent plus chers que les publics) et les campings gratuits, mis à disposition de tous, que vous soyez self-contained ou non car ils disposent tous de sanitaires.
Toutefois, restez vigilant et vérifiez quand même dans la description de chaque camping.
La règle pour les vans non self-contained étant de toujours s’installer sur des airs de campings avec sanitaires. Pour les vans self-contained, vous êtes plus libre de vous installer où bon vous semble du moment que vous êtes dans une zone « free-camping ». À proximité de certains sites protégés et/ou touristiques, des panneaux sur le bord de la route indique une zone de « no camping ». Pour rappel, vous risquez une amende de 200 NZD. Vous voilà prévenu.