Vendredi 17 Décembre. De KARATU vers ARUSHA.
Ce matin, nous quittons notre joli lodge, hâvre de paix en lisière de Karatu.
Au passage, nous nous arrêtons dans ce fameux village qui figure au programme de tous les circuits touristiques, et dont j’ai beaucoup de mal à retenir le nom : Mto Wa Mbu!
Village dont le nom signifie en swahili : “Rivière des moustiques”. Tout un programme!
Mais il paraît que les moustiques n’attaquent que le soir…
Environ 120 ethnies vivent ici en bonne entente.
Le coin est prospère, il vit de l’agriculture et de l’artisanat.
Les terres sont humides ici et très fertiles. Des bananeraies et autres cultures occupent plus de la moitié des terres, où un système d’irrigation performant a été mis en place.
Le village s’étire le long de la route principale.
Notre halte comporte une promenade à pied avec un guide local, à travers les environs du village, puis dans le marché Masaï.
L’école primaire n’est pas très reluisante, on voit bien que ce n’est pas une priorité ici (pas d’élèves, ils sont en vacances actuellement, il n’y aura donc pas de visite de classe) .
Les bananeraies sont très belles, cette promenade est très agréable.
Tous les enfants que nous croisons nous sollicitent : “pipi, pipi”.
Ne vous méprenez pas : ils réclament simplement des bonbons!!!
Mais non, nous n’avons pas de bonbons!
Nous jetons un coup d’oeil rapide sur une petite exposition de peintures en pleine bananeraie (heureux hasard!), avec un pseudo peintre faisant semblant de peindre … mais sa palette et ses pinceaux tout secs racontent le contraire!
Dans la foulée, c’est un atelier de sculture qui se découvre au détour du chemin.
On nous explique que cette tradition a été apportée par des artistes venus du Mozambique voisin.
Un immense choix d’objets de toutes sortes est exposé sous un hangar, mais ils ne semblent pas avoir été produits ici car nos 3 artistes n’ont pas les outils adéquats, ils sont tous les trois dans les balbutiements d’un dégrossissage de forme.
Je pense qu’ils se mettent au travail quand des touristes approchent…
Plusieurs objets exposés sont néanmoins fort beaux.
Quand nous regagnons le centre du village, l’activité bat son plein le long de la route et au marché.
Dans tout le pays, les motos chinoises ont envahi le marché des deux-roues.
Mais leur déco est bien locale!
Nous ne sommes pas surpris par le marché, qui ressemble à beaucoup de marchés de pays exotiques!
Nous sommes quand même étonnés de voir des sachets plastique autoir de légumes, alors qu’ils sont formellement interdits pour les touristes, sous pleine d’une très forte amende.
En fin de matinée, nous reprenons la route vers Arusha…