Réponse déjà produite en direct & à nouveau :
La Côte d’Ivoire n’est pas la terre de tous les dangers et plutôt
un pays sympathique et agréable dont les habitants sont gentils, souriants, naturellement doux et amicaux.
Voici ce que j’écrivais à la fin du mois de janvier 2 003 (donc après les émeutes anti-Marcoussis qui ont tant défrayé la chronique)
"La vie courante est demeurée inchangée et les conséquences de la crise sur mon quotidien sont inexistantes ou tout au moins le seraient complètement si l’argent ne manquait cruellement.
La vie courante et les rapports avec nos employés, les villageois voisins, les fournisseurs locaux ou abidjanais n’ont pas changé, le site non plus : il reste superbe, unique, protégé et constitue vraiment un havre de paix. Je profite enfin de la bibliothèque (notre création et mon rêve depuis ma petite enfance) dont je me contentais avant le 19 septembre 2002, début de la crise, de contrôler l’ordre et la propreté. Abidjan où je me rends une ou deux fois par mois reste active, remuante ; les boutiques regorgent de marchandises, y compris de produits de luxe et gadgets inutiles.
Le 21 décembre, j’ai eu beaucoup de difficultés à trouver des feux d’artifice sur lesquels les Abidjanais s’étaient précipités avant moi pour fêter la nouvelle année. Notre fournisseur habituel ne semblait d’ailleurs pas se plaindre de son chiffre d’affaires de l’année. Abidjan reste globalement identique à elle-même. Les gens s’amusent. Les policiers et gendarmes ne sont pas plus nombreux qu’à l’ordinaire et que dans la plupart des pays africains que j’ai pu visiter. Généralement, les contrôles (de papiers uniquement, sans fouilles) sont effectués rapidement et poliment. En résumé, durant la journée (c’est-à-dire avant l’heure du couvre-feu), Abidjan ressemble à tout sauf à une ville en guerre.
J’ai ressenti la même chose mercredi 15 janvier à San Pedro (deuxième port de Côte d’Ivoire et située à 200 km de la frontière libérienne) : une ville animée, dont les commerces fonctionnent, où chacun travaille et s’agite comme à l’accoutumée ; un seul contrôle (que j’ai toujours connu) à l’entrée de la ville.
De même la vie des bourgs, villages et campements (sorte de hameaux construits près des plantations) qui bordent la côtière, route principale qui longe le littoral au sud du pays, semble suivre son cours avec ses chèvres et ses poules, ses petits commerces, ses habitants qui traversent une des routes principales de Côte d’Ivoire sans la moindre attention à la circulation. Sur cette même côtière, seule voie d’accès d’Abidjan à Dagbego, j’ai croisé une fois 3 camions ou chars (je ne fais pas bien la différence) remplis de soldats français. Ce n’était pas pour moi une nouveauté. Les troupes françaises stationnées en permanence en Côte d’Ivoire faisaient régulièrement des manœuvres et à cette occasion avaient même organisé des dîners chez nous.
Depuis la prise de Man (27 novembre), les avions ou hélicoptères militaires passent de temps en temps au large de notre baie. Quelques contrôles supplémentaires sur la même côtière. Tout ceci est peu de chose." http://www.femmexpat.com/Files/FileDetail.php?RQ_File=139rès
et encore plus intéressant, voici ce que me répond Marc Pichereau sur http://www.femmexpat.com/Forums/read.php?f=15&i=7&t=7 au mois de juillet
Auteur: Pichereau Marc (213.136.96.—)
Date: 12 Juil 2003 13:44
Je suis expatriée à Abidjan.
J’ai eu l’occasion de déjeuner à Dagbego lors d’un reour de San Pedro sur Abidjan.
Le site est exceptionnel.Ce qu’a réalisé Béatrice à Dagbego est tout simplement merveilleux.
La seule façon de l’aider est de demander à nos compatriotes français (de France) de se payer une semaine à Best Of Africa.Ils y découvriront une côte d’Ivoire, belle,généreuse,loin des clichés ramenés en France par les “journaleux” en quête d’audimat.
C’est vrai qu’il y a eu des problèmes en Côte d’Ivoire et que certains compatriotes se sont crus des victimes en puissance.La réalité est cependant beaucoup plus simple.La presse internationale a soufflé sur les braises en ne rapportant que le sensationnel pourvoyeur de lecteurs…Depuis 70 en Côte d’Ivoire je ne me suis pas senti menacé.Il est vrai que je n’ai pas non plus pris le parti de tel ou tel camp…Les ivoiriens sont des gens très pacifiques(c’est l’héritage du Président Houphouet) et finalement très coopératifs avec les français ou autres étrangers établis chez eux…L’exemple de Béatrice ne le prouve t-il pas?
C’est pourquoi je pense que Béatrice doit s’accrocher afin de pérenniser ce qu’elle a brillamment commencée…L a seule façon que nous ayions de l’aider et de faire fonctionner le bouche à oreille et de demander à la communauté ex-expatriée ,et aux autres aussi,de venir passer un séjour à Dagbego…Béaatrice ,ainsi que tous les ivoiriens qui travaillent avec elle et qui lui sont restés fidèle pourront ainsi percevoir un peu de soleil après cette marche de 10 mois dans l’ombre…
La Côte d’ivoire est belle et les ivoiriens sont accueillants.
Voici un autre visage de la Côte d’Ivoire et à mon sens le vrai (ou le plus courant) des visages du pays et des Ivoiriens.
FUNERAILLES EN COTE D’IVOIRE (DAGBEGO)
Récit et photos de Jeannot GNAKO
(beau-frère du défunt)
Dagbego
Dagbego est un petit village situé à 250 km de la capitale économique d’Abidjan dans la région paisible et encore sauvage de Sassandra, porte du sud-ouest de la Côte d’Ivoire.
Dagbego est bâti sur une langue de terre entre l’océan atlantique (golfe de Guinée) et le petit fleuve côtier Dagbé. Ce dernier devient lagune après avoir traversé la forêt primaire.
La suite publiée sur
http://www.africaquiz.com/Pages-fr/ARTICLES/PAYS/cote_divoire/funerailles/cotedivoire_funerailles_cadre.htm
Bonne chance et bonne décision.