Je voudrais acheter un voilier et voyager un peu partout dans le monde pendant quelques temps (rêve de gosse). Malheureusement, je suis nouveau dans le milieu de la voile et je n’y connais pas grand chose.
J’ai donc plusieurs questions :
Est-il possible d’apprendre le nécéssaire pour de grandes traversées au travers de stages particuliers ou autres ?
Faut-il un permis spécial pour piloter un voilier dans le monde ?
y en a-t-il qui se soient déjà lancés dans une aventure comme celle-ci et qui pourraient avoir des conseils de base ou des références pour m’aider ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Hugo
penloch2
pour en apprendre les rudiments et ensuite naviguer en cotier .
Les pb majeurs ne sont pas les traversées, mais la nav cotière et les bons reflexes lors de mauvais temps + 1 parfaite connaissance de son embarcation pour être autonome en mer .
Pas encore de permis, la voile fait encore partie du monde libre et fait appel à la responsabilisation individuelle .
dent923
Prévoir ,envisager , estimer le budget
Bon courage
penloch4
pour un jeune qui en veut et accepte un confort basique voire moins .
Les bateaux polyester des années 70’s ne trouvent plus preneur qu’à vil prix, un GPS vaut presque rien etc … le + cher ce sont dse voiles solides et en bon état et un moteur qui "tourne ".
antlia5
… ça s’apprend !
Et un toulousaingue en plus, putaingue, cong, alors que quand je cherchais un moussaillon (en habitant à Villeneuve Tolosane) qui aurait pu faire son apprentissage avec moi et partir ensuite dans du hauturier sérieux, je ne rencontrais personne. Voir sur mon site (http:// wmarie.free.fr) quelques réflexions et pas mal de photos
Pour apprendre, sans se faire débaucher par un vieux capitaine, il y a toujours le système des écoles de croisières (comme les Glénans), un peu chères (alors qu’avec moi le moussaillon n’aurait eu qu’à assurer sa pâtée) et pas suffisant.
Certes il est possible de s’autoformer après, tout seul comme un grand, comme je l’ai fait, mais pour s’éviter des frayeurs, il est préférable de passer de moussaillon à matelot en formation, dans un équipage.
Même chose pour la sélection d’un (bon) bateau. Deux tendances :
commencer par un petit (7 m) pour faire son auto apprentissage (ce qui ne m’a pas empêché d’aller aux Baléares, en Corse et en Sardaigne, sans GPS à l’époque) et passer ensuite sur un plus grand.
si on est (bien) formé on peut (si on a les sous) s’acheter un (bon) bateau hauturier. Prévoir 14-16 m pour le Pacifique pour y vivre à 3.
Là aussi il faut s’y connaître pour choisir le bon et être sûr de son état.
A savoir : la navigation solitaire c’est peut-être bien dans les livres de navigateurs d’exception (comme Moitessier, ceci dit ça ne l’a pas empêché d’en envoyer quelques uns dans les cailloux) mais dans la vraie vie et avec ce que nous somme en toute modestie c’est une co…rie. Il faut avoir, au minimum un équipier permanent (et non un bateau stoppeur) et pour du grand voyage un de la catégorie matelot confirmé et un moussaillon à former.
C’est là où ça ne va plus car il est devenu impossible de rencontrer des jeunes aventuriers. C’est donc pour ça que j’ai renoncé à la vie marine (pourtant j’aurais bien aimé aller vadrouiller dans le Pacifique) et que, si je vis en Amérique du Sud, je vadrouille en solo avec mon pickup Isuzu 4x4 double cabine. Un compagnon d’aventures (terrestres) est toujours le bienvenu (et tout également introuvable), mais il n’est pas indispensable comme dans la vie marine.