Carte d'identité Mozambique

Malgré un bon taux de croissance du PIB (7 à 8 % par an), et une inflation maîtrisée, le Mozambique reste l'un des pays les plus pauvres du monde. L’économie est fortement tributaire de l’aide internationale, qui couvre 50 % du budget de l’État, et des investissements étrangers.

L’agriculture (sucre, coprah, thé, noix de cajou, coton), qui représente près de 20 % des richesses produites, occupe une population fortement rurale (20 % travaillent dans l'agriculture). Si les produits de l'agriculture sont exportés, ce secteur n'a cependant pas suffi à donner au Mozambique une autosuffisance alimentaire.

Le pays a de nombreux atouts économiques, mais encore trop peu exploités, comme l'énergie (gaz, hydroélectricité, prospection pour du pétrole en off-shore), les mines (charbon, titane, or, pierres précieuses), l'agriculture, la pêche et le tourisme. Sur le front de l'énergie, le Mozambique, électrifié à seulement 16 %, a lancé des projets de centrales hydroélectriques et thermiques, et d'énergie solaire.

Les axes de développement majeurs de l'économie mozambicaine sont l'industrie minière (charbon, or), l'exportation des productions agricoles et le tourisme. Avec des plages, des sites de plongée et des réserves naturelles, le potentiel touristique est fort.

Le Mozambique doit par ailleurs faire face à une série de défis : sida, faiblesse du système universitaire, aléas climatiques, manque d'infrastructures, notamment routières, corruption et tensions entre civils.