Où dormir, hôtels et hébergements Mozambique
Autant le dire, niveau hôtellerie, le Mozambique n’en est qu’à ses balbutiements. Les établissements existent, mais sont pour l’instant concentrés dans le sud du pays, de Maputo à Vilankulo, le Nord souffrant (ou jouissant) encore du manque de touristes, donc d’infrastructures.
Si les lodges sont susceptibles de faire la joie des amateurs de luxe, les routards devront improviser : backpackers quand il y en a, camping, ou pourquoi pas, une nuit chez l’habitant.
Le plus souvent, ils sont tenus par des Sud-Africains. Ces hôtels de charme, qui ressemblent d’ailleurs moins à des établissements classiques qu’à des huttes ou à des petites maisons inspirées de l’habitat local parfaitement intégrées dans leur environnement, conviendront à tous ceux qui recherchent luxe, calme et volupté. Et qui peuvent débourser en moyenne 100 à 130 € par nuit, même si quelques rares lodges sont un peu plus abordables (80 €).
Mais le jeu peut en valoir la chandelle. Le lieu est en général idyllique (notamment sur l’île de Bazaruto), l’atmosphère unique et le personnel aux petits soins. Les lodges proposent le plus souvent des formules incluant le dîner et le petit-déjeuner.
Extrêmement développées chez son voisin sud-africain, les auberges de jeunesse le sont moins au Mozambique et existent essentiellement à Maputo (qui en recense trois), à Tofu et à Vilankulo. Une nuit en dortoir coûte de 6 à 13 €. La plupart proposent des services de laverie et disposent d’Internet ou d’une cuisine équipée. C’est évidemment la solution la plus pratique et la plus économique.
Hôtels bon marché
Ils font cruellement défaut. On trouve dans les grandes villes des petits hôtels pas trop chers (de 30 à 50 €, la chambre pour deux) mais un peu vieux, un peu sales et manquant clairement de charme. L’eau courante n’est pas toujours la règle. Une exception : à Ilha de Moçambique, des pensions offrent le charme d’anciennes maisons coloniales (pouvant être d’anciennes demeures de marchands d’esclaves), pour un prix raisonnable et avec en prime, une vue sur l’océan.
Campings
Le camping sauvage est illégal et strictement déconseillé pour des raisons de sécurité. Vous risquez en outre d’installer votre tente sur un ancien champ de mines (il en reste au Mozambique) ou de tomber nez à nez avec un animal sauvage. Nombreux dans le sud du pays, les terrains de camping sont généralement bien aménagés et peuvent constituer une option intéressante si vous passez votre séjour sur la côte.